Interventions sur "confinement"

1069 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad, LR :

La vérité, c'est que le virus avance plus vite que la vaccination. Sans vaccins en nombre suffisant, le confinement sera toujours une voie sans issue. Votre stratégie de vaccination n'est plus un pari perdu, c'est une Bérézina sanitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad, LR :

… tétanisés par les conséquences potentielles de vos décisions. Le Président de la République nous explique que nous sommes en guerre, mais il a laissé les soignants et les Français totalement désarmés : manque de masques, de tests, de gants, de blouses, de surblouses, de lits de réanimation, de kits de séquençage et désormais de vaccins. Alors oui, nous souhaitons que ce nouveau confinement serve au moins à quelque chose, qu'il permette de vacciner un maximum de Français, notamment ceux qui sont en première ligne – les soignants, bien sûr, mais aussi les enseignants et l'ensemble des personnes qui accueillent du public, comme le demande notre président, Christian Jacob. Comme l'a réclamé le président Nicolas Sarkozy, nous devons vacciner matin, midi et soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault, SOC :

Présider la France, la gouverner, ce n'est jamais s'abstenir d'empathie pour les Français. Présider la France et la gouverner, c'est partager le destin de nos concitoyens, donc compatir à leurs blessures. Vous venez devant le Parlement pour aborder le troisième confinement, et je dis bien « confinement » : dès lors qu'on ferme les écoles et qu'on demande aux Français de rester chez eux, cela s'appelle bien un confinement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault, SOC :

...nées ou ont reçu une première dose quand vous en aviez annoncé, je le répète, 15 millions. Le 1er mars, le Président de la République parlait pourtant de tenir « quatre à six semaines avant que ça n'aille mieux ». Le 3 mars, le porte-parole du Gouvernement déclarait que nous retrouverions « une vie plus normale dès la mi-avril ». En réalité, la seule chose que nous retrouverons en avril, c'est le confinement version 3. Dernier exemple : au début de l'année, vous avez annoncé 1 million de tests dans l'éducation nationale pour le mois de janvier, personne n'en a vu la couleur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault, SOC :

...et qui devait permettre à chaque élève de disposer d'un support numérique pour profiter de contenus pédagogiques innovants. Vous vous êtes contenté de verser une prime informatique de 150 euros aux enseignants, mais qui ne peut raisonnablement pas financer l'achat de l'ensemble du système informatique nécessaire. La jeunesse va inéluctablement, encore une fois, payer le prix fort de ce troisième confinement. Certaines mesures prises récemment vont dans le bon sens et nous avons tout de suite soutenu le repas à 1 euro pour les étudiants, ainsi que les chèques psy, mais elles restent très insuffisantes face à l'ampleur de la crise qui frappe la jeunesse. Ne pas prendre part au vote, c'est vous dire aussi nos exigences, celles qui ne figurent pas dans votre déclaration. Je commencerai par la vaccinati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...ie, la question des traitements, que certains pays prescrivent en kits, soit purement et simplement évacuée de tout propos public ? Comment comprendre la fermeture des commerces de proximité, c'est-à-dire en pratique leur ruine, lorsqu'un rapport de l'Institut Pasteur, le rapport Fontanet, nous confirme expressément qu'ils ne sont absolument pas des lieux de contamination ? Pourquoi avoir cédé au confinement indifférencié quand la territorialisation, à laquelle le Président semblait s'être converti, permettait de laisser respirer les zones épargnées ? Quelles garanties d'accélération du calendrier de vaccination pouvons-nous attendre d'un pouvoir qui sous-tend le choix des vaccins à ses lubies idéologiques, à des a priori absurdes au nom desquels on prohibe par exemple des vaccins russes ou chinois, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

... dans les méandres bruxellois et perclus par les blocages administratifs bien français qu'ils n'ont pas su lever, nos dirigeants donnent le sentiment – qui devient exaspérant – de chercher toujours à gagner du temps. Peu de conviction et beaucoup d'indécision : voilà ce que nous avons ressenti en l'écoutant. Selon moi, deux principes doivent s'imposer. Premièrement, si nous devions procéder à un confinement, ce serait avant tout celui des malades ; à défaut, le confinement territorialisé doit être privilégié. Deuxièmement, la lutte contre la pandémie doit être menée par tous les moyens techniques, scientifiques et humains à notre disposition. À côté des gestes barrières qui reposent plus largement sur la responsabilisation des comportements individuels, de la mise en place de protocoles sanitaires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

... sénateurs, qui est aussi le nôtre, est que ce délai est infiniment trop long car – la démonstration en a été faite la semaine dernière – , la situation évolue à une très grande vitesse. J'observe d'ailleurs que, pour cette raison, la semaine dernière, le Président de la République et le Premier ministre avaient eux-mêmes envisagé de reconsulter le Parlement puisqu'un débat autour d'un éventuel reconfinement était prévu alors même que nous étions encore sous le régime de l'état d'urgence sanitaire. Nous demandons – et c'est pour moi une condition sine qua non à un éventuel vote de ce texte – que ce délai soit fortement réduit pour que le Parlement – et, à travers lui, tous les Français, dont l'humeur est très fluctuante – soit à nouveau consulté. Actuellement, un sentiment de ras-le-bol submerge la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...ée. Il est urgent de sortir de cette stratégie, et bien avant le 1er juin. Il existe d'autres moyens d'accompagner les quelques patients qui seraient contaminés. Il y a réellement urgence. D'autre part, le professeur John Ioannidis de l'université de Stanford a publié une étude très récente qui démontre, en comparant la situation de dix pays qui ont tous adopté des stratégies différentes, que le confinement et le couvre-feu n'ont servi absolument à rien, qu'ils n'ont pas permis d'épargner des vies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...jalon. Vous pourriez nous laisser espérer par exemple que, dans trois mois, la situation aura évolué, que les personnes fragiles seront à l'abri et que dans certains secteurs, comme la restauration ou la culture, on pourra rouvrir les établissements. Or aucun horizon n'est donné, madame la ministre déléguée. Allez-vous profiter du débat de ce soir pour nous proposer des perspectives de sortie du confinement, non seulement celui de notre assemblée – puisque nous sommes confinés d'un point de vue démocratique – , mais aussi celui de plusieurs secteurs dans notre pays ? J'entends les remarques de Martine Wonner. Je ne détiens pas la solution et personne, ici, ne prétend la détenir. Mais nous ne disposons pas d'un espace de discussion nous permettant d'envisager les solutions proposées par Martine Wonn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Cela étant, nous ne sommes pas en train de discuter de ces mesures elles-mêmes – confinement, déconfinement, reconfinement ou couvre-feu à dix-huit heures – , mais du fait qu'elles échappent au contrôle du Parlement et des Français, voire du Premier ministre, car le Président de la République en décide tout seul. Vous haussez les épaules, monsieur le rapporteur, ce qui tend à dire que vous acquiescez à ce que je dis. En somme, un variant pourra toujours survenir d'on ne sait où pour nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Ce débat est évidemment de même nature que celui qui a trait à la prorogation de l'état d'urgence sanitaire lui-même ; car, si nos concitoyens subissent un confinement partiel en raison du couvre-feu, il faut bien avoir en tête que la démocratie est, elle aussi, pour une part confinée, qu'elle vit au rythme du couvre-feu. C'est assez incroyable de devoir se bagarrer, semaine après semaine, état d'urgence après état d'urgence, pour que les droits du Parlement soient respectés, voire amplifiés dans cette période exorbitante du droit commun – puisque l'état d'urge...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

J'entends M. le rapporteur nous dire que l'évolution de la situation sanitaire – avec l'apparition des variants anglais, sud-africain ou brésilien – impose une prorogation de cet état d'urgence jusqu'à une date la plus lointaine possible, donc non bornée à celle du 1er avril. Dans le même temps, le Président de la République déclare que l'on pourra peut-être s'en sortir sans reconfinement : ce faisant il essaie de tracer des perspectives, de donner aux Français ce qu'ils attendent, c'est-à-dire l'espoir que la vaccination massive finira, à un moment donné, par leur permettre de retrouver peu à peu une vie plus normale. Mais où est la cohérence entre ces deux discours ? Si la situation commence à s'améliorer, l'état d'urgence, régime dérogatoire qui impose au Parlement de se dessa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... concentrer les pouvoirs entre les seules mains du Gouvernement, c'est confiner la démocratie. À quelques heures de la reprise de nos débats sur un texte de loi censé promouvoir les valeurs de la République, avouez que cela fait désordre, d'autant plus que le Parlement n'a eu de cesse de démontrer sa capacité de travailler jour et nuit pour faire face à la crise, y compris pendant les différents confinements. La question de sa réactivité aux prises de décision n'est donc pas le sujet, c'est même un faux débat qui vise à légitimer une véritable privation des pouvoirs du Parlement, pouvoirs qui, faut-il le rappeler, sont ceux du peuple français ! De plus, préférer, comme je le propose, la date du 3 mai, plus raisonnable que celle du 1er juin, c'est revenir à la date votée par le Sénat, et c'est aussi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...us avons fixé l'échéance au 1er juin. Nous allons donc nous retrouver début mai, soit dans deux mois et demi, pour prendre de nouvelles décisions s'il y a lieu. Je pense que ce délai est suffisant, notamment pour bien connaître les effets des vaccinations. Le Parlement pourra alors délibérer en toute connaissance de cause. Et puis, je le répète, état d'urgence sanitaire ne veut pas forcément dire confinement : il me semble que certains mélangent les deux notions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je suis certain que, si la situation s'améliorait bien au-delà de ce que laisse espérer la situation actuelle, le Gouvernement serait très heureux de renoncer à un éventuel confinement. Avis défavorable sur tous ces amendements, donc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Il s'agit de réintroduire une disposition votée judicieusement par le Sénat et qui a été, moins judicieusement, supprimée en commission à l'Assemblée par la majorité. En cas de confinement supérieur à un mois – ce qui n'est pas rien : on parle d'une privation de liberté plus de douze heures par jour pendant un mois – , il s'agit de ne permettre sa prorogation que par la loi. Cela supposerait donc un vote de l'Assemblée nationale et du Sénat, ce qui permettrait un large débat. Des privations de liberté aussi importantes pendant un mois, et à plus forte raison si elles sont prorogées...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

En sept mois, la France a connu deux confinements de 45 jours chacun, un couvre-feu qui dure depuis 107 jours, et l'instauration de mesures sanitaires sans précédent. Si ces mesures visent à protéger les Français de la covid-19, les dommages collatéraux ne peuvent pas tous être énumérés tant ils sont nombreux : un retard estimé à six mois d'apprentissage pour les élèves ; 66 % des jeunes de 11 à 17 ans qui présentent un risque sanitaire préoccu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Pour ma part, je suis favorable au principe de l'état d'urgence sanitaire, de même qu'à sa prorogation, même si nous pouvons débattre de la durée. Je suis favorable aussi, naturellement, à ce que dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, nous donnions au pouvoir exécutif la faculté de décider d'un confinement de la population, …