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...ent, eux aussi, même confinés, continuer à vivre. Enfin, sur le volet électoral, les élections des maires et des adjoints ne se tiendront pas à la fin de cette semaine alors même que notre texte n'est pas voté : cela signifie que les circulaires préfectorales envoyées ce matin sont illégales – mais nous n'en sommes plus à cela près, à ce stade. C'est sans doute sage compte tenu des conditions de confinement imposées. Mais il est contradictoire de demander aux salariés d'aller travailler pour la continuité du pays alors que l'on ne réunit pas sept ou onze conseillers municipaux dans les 20 000 communes concernées. Les membres de notre groupe seront fidèles à l'unité nationale, nonobstant quelques éléments à éclaircir et la difficulté que pose la date du 31 mars pour le dépôt des candidatures au seco...
...e, de la décision de ceux qui produisent ces richesses, s'ils bénéficient de conditions décentes. En toutes circonstances, nous estimons que le partage des richesses et l'entraide sont les valeurs cardinales pour dégager des réponses à la hauteur du défi qui nous est lancé. C'est pourquoi nous sommes très inquiets de la possibilité laissée, dans le texte, aux entreprises de décompter le temps de confinement sur les journées de réduction de temps de travail (RTT), de remettre en cause les vacances d'été ou encore d'en finir avec les 35 heures hebdomadaires pour une durée potentiellement indéterminée. Enfin, ce projet de loi consacre un état d'urgence sanitaire. Nous comprenons les besoins de l'État d'agir vite et fort. Je rappelle toutefois que, même pendant la Première Guerre mondiale, la séparatio...
...rendre. Le vote a eu lieu. Il faut pouvoir le respecter en prenant toutes les précautions de sécurité juridique qui s'imposent. Je rejoins M. Philippe Gosselin sur le fait que nous avons besoin des maires, en ce moment, partout dans les 35 000 communes de France. Ils sont aussi « sur le pont ». J'en connais qui, accompagnés de leur police municipale, font observer sur le terrain les consignes de confinement. D'autres ont organisé dans l'urgence l'accueil des enfants des personnels hospitaliers, ont mis en place des plans de confinement locaux, offrent aux médecins qui les sollicitent les masques dont ils disposent dans leurs propres services municipaux. Nous avons besoin de la continuité républicaine et de ce maillage formidable des 500 000 élus qui répondent présent partout en France. Il ne faudrai...
Monsieur le ministre chargé de la ville et du logement, l'épidémie à laquelle notre pays est confronté a conduit le Gouvernement à réagir de manière forte et courageuse, en prenant des mesures de confinement pour freiner la propagation du virus. En cet instant, j'ai une pensée particulière pour nos soignants qui se battent sans relâche, pour nos aînés, pour les malades et pour tous ceux dont le travail est affecté. Mais je pense également aux personnes vivant sans domicile fixe – SDF – qui vont subir l'épidémie de plein fouet : 250 000 dont 3 500 à Paris. Pour ces personnes déjà malades et dont il f...
Monsieur le Premier ministre, je vous remercie, ainsi que le Gouvernement, d'avoir pris la décision courageuse du confinement. Bien entendu, vous pourrez compter sur notre soutien, au nom de l'unité que nous appelons de nos voeux. Parmi les questions que pose l'actuelle crise sanitaire, j'en retiendrai trois. La première concerne les masques. À l'heure actuelle, plusieurs millions de Français __ caissiers, postiers, sapeurs-pompiers et, bien sûr, tous les personnels médicaux __ continuent de travailler sans masque. Il...
..., monsieur le ministre des solidarités et de la santé, je voudrais vous exprimer le soutien du groupe Liberté et territoires ; l'unité nationale est au rendez-vous : nous sommes là, et nous approuvons la déclaration de l'état d'urgence sanitaire. Vous avez rappelé que les gestes qui protègent commencent à être connus ; ils nécessitent une adhésion encore plus large des Français. Leur adhésion au confinement est également indispensable : pour la première fois, la Chine ne connaît pas de nouveaux cas, et nous savons très bien que c'est grâce à l'observation d'un confinement très strict. Celui-ci doit être accompagné psychologiquement, car il provoque de l'anxiété, parfois même des scènes de panique, comme on a pu en voir par crainte d'une famine. Dans ce cadre, il me semble que les médias peuvent joue...
...lisés pour les opérations de vote du dimanche 15 mars et les leur a remis, mais ce ne sera pas suffisant. Les livraisons annoncées par le Président de la République ne sont toujours pas arrivées. Les pharmacies locales ne reçoivent les boîtes de masques qu'au compte-gouttes. Pourquoi un tel retard ? Nous avons besoin d'une explication ! Ma deuxième question est d'ordre sécuritaire. Depuis que le confinement est entré en vigueur, les forces de police constatent que son efficacité est plus que mitigée. Muni d'une attestation sur l'honneur, vous pouvez quitter dix fois par jour votre domicile, sous prétexte d'aller vous approvisionner. En outre, si les forces de police et de gendarmerie contrôlent les déplacements, elles ne peuvent pas être partout. À Béziers, la police municipale a procédé à pas moins...
Monsieur le Premier ministre, la catastrophe sanitaire que connaît notre pays – avec l'épidémie de coronavirus et les mesures de confinement auxquelles elle a donné lieu – a plongé en quelques heures la France dans une crise économique majeure. Nous avons déjà connu de telles crises. Celle de 2008 avait fait chuter le PIB de deux points et demi et exigé de l'État un effort de 45 milliards d'euros. Mais la crise actuelle est particulièrement violente : elle touche toutes les entreprises, toutes les activités, tous les territoires, tous...
...n essentiels, comme le bâtiment, la production de rétroviseurs – c'est le cas dans le grand Est – , ou encore la fabrication de paquebots à Saint-Nazaire ou de trains à Valenciennes. Dans les ports, les travailleurs demandent que les activités se concentrent sur le strict nécessaire. Sans règles claires, des entreprises non indispensables continuent de tourner. Or, il ne peut y avoir d'un côté un confinement total et de l'autre des salariés contraints de prendre les transports pour aller travailler et de se regrouper dans leur entreprise. Monsieur le Premier ministre, celles et ceux qui sont au front sont souvent les mêmes. Que comptez-vous faire pour les protéger ?