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Nous venons de voter à l'unanimité une proposition de résolution sur la reconnaissance du Covid long. Par ailleurs, nous savons que la santé mentale peut être atteinte par les effets directs ou indirects de la Covid-19. Des études internationales, et en particulier des études européennes et une étude menée par l'Université de Singapour, indiquent que la méditation de pleine conscience pourrait augmenter les défenses immunitaires, améliorer le sommeil et diminuer l'anxiété, agissant donc sur la santé en prévention de la Covid-19. Le gouvernement canadien a officiellement reconnu l'intérêt de la pleine conscience...
Nous examinons aujourd'hui le projet de résolution déposé par des membres de la majorité visant à reconnaître et à prendre en charge les complications à long terme du covid-19. Je commencerai par rappeler qu'une résolution, prise en application de l'article 34-1 de la Constitution, est un acte par lequel l'Assemblée émet seulement un avis sur une question déterminée ; c'est une invitation à agir adressée au Gouvernement.
Il ne s'agit en rien, précisons-le, d'un outil contraignant. Avec mon collègue Christian Hutin et l'ensemble du groupe Socialistes et apparentés, nous avons déposé dès le mois de juin dernier une proposition de loi – j'insiste sur le mot « loi » – portant création d'un fonds d'indemnisation des victimes du covid-19. Ce texte sera examiné demain en séance. Rejeté en bloc la semaine dernière par la majorité en commission, il prévoit une réparation de l'ensemble des préjudices subis pour les victimes graves de cette terrible maladie, y compris celles souffrant du covid long, sans oublier les ayants droit des personnes décédées. Parmi les si nombreuses victimes du covid-19 se trouvent les malades hospitalisés ...
Nous examinons cet après-midi la proposition de résolution visant à reconnaître et à prendre en charge les complications à long terme du covid-19. Le « covid long » est une forme de la maladie caractérisée par des symptômes polymorphes, résurgents et persistants, qui affecte et bouleverse considérablement la vie des patients. L'anxiété majeure qu'elle entraîne pour ceux qui l'ont vécue témoigne de la gravité de ses effets, nécessitant une prise en charge circonstanciée à la hauteur du ressenti psychologique et physique de la pathologie. D...
De nombreuses études démontrent que de nombreux patients ayant souffert du covid-19 développent des affections sur une longue période. Il semblerait malheureusement que ce fameux « covid long » concerne tant les patients ayant développé des formes graves de l'infection que ceux de nos concitoyens qui n'ont souffert que de formes bénignes. Les symptômes sont très divers : grande fatigue, gêne respiratoire, brouillard cérébral, et bien d'autres. Ils empêchent de mener à bien les t...
... collègues, nous devons nous engager à reconnaître la réalité de leur pathologie et de leurs souffrances et à mettre en place un parcours de soins adaptés. Le 24 septembre dernier, j'ai interrogé M. le ministre de la santé dans le cadre des questions au Gouvernement. Il m'a répondu qu'il allait saisir la Haute autorité de santé, ce qu'il a fait. La HAS vient de rendre son avis et confirme que ce covid-19 long n'est pas du tout une invention, qu'il existe et qu'il faut apporter des réponses à ceux qui en sont atteints. C'est déjà important.
Les patients pourraient ainsi être orientés soit vers leur médecin traitant et faire l'objet d'un protocole de prise en charge, soit vers une unité de soins post-covid-19 pour ceux atteints de pathologies plus lourdes. Pour faciliter l'orientation des patients aux pathologies lourdes et persistantes, nous proposons que l'ARS apporte les moyens humains et financiers nécessaires. Ajoutons que les analyses et les soins nécessaires devraient être pris en charge à 100 % par l'assurance maladie. En conclusion, notre groupe votera pour cette proposition de résolution q...
Il vaut mieux car aujourd'hui je n'ai pas de voix… Mais ce n'est pas le covid, je vous rassure ! Dans nos permanences, nous avons tous reçu des messages de personnes qui continuent à souffrir de la covid-19 alors qu'ils ne sont plus porteurs du virus. Or les symptômes persistants et polymorphes de la covid-19, qui sont de mieux en mieux documentés, ne sont toujours pas reconnus par les pouvoirs publics. Les séquelles sont nombreuses – fièvre quotidienne, douleurs articulaires durant de longs mois et tant d'autres – et varient selon les personnes touchées, empêchant certaines d'entre elles de travail...
Le 30 octobre dernier, l'OMS a lancé une alerte mondiale. Il est impératif que les gouvernements reconnaissent les effets à long terme de la covid-19 et garantissent un accès aux services de santé à tous ces malades. Cette prise en charge englobe les soins de santé primaires et, si nécessaire, des soins spécialisés et une réadaptation. Cela suppose la mise en place d'une stratégie globale de suivi et de prise en charge du covid-19 long : protocole sanitaire, coordination des soins sur tout le territoire, programme de recherches, campagne de p...
Le ministre oublie ainsi tous les autres malades, toutes les autres professions, tous les premiers de corvée et tous les soignants tombés malades qui ont développé d'autres formes de maladies parfois très douloureuses et sur de longues durées. C'est le cas de Mélanie Serpaggi, cette aide-soignante d'Ajaccio, atteinte de la covid-19 en mars dernier et dont certains symptômes ont persisté au fil des semaines et des mois : douleurs musculaires, fièvre, grosse fatigue. Nombreux sont ceux qui, comme elle, ont été forcés de s'arrêter de travailler sans être reconnus comme victimes d'une maladie professionnelle. C'est une carence grave de la puissance publique qu'il nous faut réparer. Il y va de la santé et de la dignité de nos so...
Tout d'abord, je voudrais saluer le travail considérable effectué par des chercheurs et des médecins pour appréhender et comprendre si rapidement le virus responsable de la covid-19. Il n'en demeure pas moins que le chemin à parcourir est encore long. Depuis le début de l'épidémie, chaque jour semble apporter son lot de découvertes inattendues, parfois déconcertantes. Depuis deux mois, nous voici confrontés à des mutations de ce virus, des variants improprement appelés britanniques, sud-africains ou brésiliens qui bouleversent le peu de certitudes que nous avions acquises, ...
Il est difficile d'aborder la question de la reconnaissance des complications de la covid-19 sans mentionner celle de la réparation, et donc l'opportunité de créer un fonds d'indemnisation. Nous aurons l'occasion d'en dire plus demain, lors de l'examen de la proposition de loi du groupe socialiste. Réfléchir à la pertinence d'un tel fonds n'est pas inutile. Aussi ne souhaitons-nous pas que l'adoption de cette résolution soit un prétexte pour évacuer le débat que nous aurons demain.
Nous ne pouvons que partager la volonté d'améliorer la recherche et les connaissances en matière de complications et séquelles à long terme de la covid-19, ainsi que la prise en charge des patients qui en souffrent. Parce que nous souhaitons avancer réellement dans la reconnaissance de ces pathologies, notre groupe votera pour cette résolution.
... exister notamment chez celles et ceux qui ont subi les assauts prolongés du virus, auquel s'ajoute une réelle difficulté à se faire entendre. Tout cela renforce, à mes yeux, la nécessité d'agir pour que les médicaments et vaccins soient résolument placés dans l'ordre des biens communs de l'humanité, pour ne pas ajouter des inégalités aux inégalités. En effet, nous sommes inégaux devant le virus covid-19 : certains de ceux qui le contractent éprouvent des symptômes lourds alors que d'autres n'en ressentent aucun ; certains en subissent les effets dans la durée tandis que d'autres n'en gardent aucune séquelle. Pendant un temps, ces symptômes durables, qui peuvent être invalidants et perturbants, sont restés dans l'ombre. Ils appellent pourtant une véritable reconnaissance, une prise en charge et u...
Nous savons tous que la reconnaissance de la covid-19 en tant que maladie professionnelle ne suffit pas, pour une raison très simple, déjà expliquée : c'est un parcours du combattant, l'indemnisation est forfaitaire et bon nombre de nos concitoyens qui souffrent des symptômes longs – le mérite de cette résolution, et je vous en remercie, est d'en parler – ont contracté la maladie hors du milieu professionnel. La reconnaissance est encore plus délica...
... en faveur de cette proposition de résolution. Elle ne coûte rien, elle n'engage à rien et elle rejoindra toutes les autres résolutions dans les archives de la bibliothèque de l'Assemblée nationale. Elle arrive d'ailleurs à brûle-pourpoint. Il est étonnant qu'alors que le calendrier parlementaire est complètement bloqué, nous soit tout d'un coup soumise une belle proposition de résolution sur le covid-19, à la veille de l'examen d'une proposition de loi qui a été lamentablement contestée, laminée, démontée par la majorité !
... votons sur une modeste résolution, sur laquelle chacun ne peut que s'accorder, mais demain ! Croyez-moi : notre proposition de loi est soutenue, peut-être pas par la majorité, parce que sa jambe gauche est trop faible, je peux le comprendre – j'en suis même sûr – , mais, au-delà de la gauche, par des députés du groupe Les Républicains et de tous les bords, qui souhaitent soutenir les victimes du covid-19.
Comme l'a indiqué Michel Zumkeller, cette proposition de résolution va évidemment dans le bon sens : elle constitue un premier pas vers la reconnaissance des affections au long cours de la covid-19. En vue d'organiser la prise en charge des personnes souffrant d'un covid long, Michel Zumkeller défendra, comme il l'a annoncé, une proposition de loi visant à créer une plateforme de référencement des malades, qui pourront ainsi être orientés vers un parcours de soins adaptés. Notre groupe votera donc pour cette résolution.
… car nous devons envoyer des signes positifs à celles et ceux qui sont concernés par les effets prolongés de la covid-19. Pierre Dharréville l'a souligné durant son intervention : il faut aller plus loin. Si vous semblez être résolus aujourd'hui, gardez cette belle résolution…
...r mais tout de même, celui-ci est une réalité. J'ai le sentiment, d'ailleurs, que la CMP s'est prononcée unanimement en faveur du texte lui-même autant que de l'Europe, tant il est vrai que qu'il renvoie à la question européenne. Nous nous situons dans un contexte dont chacun reconnaît qu'il est tout à fait particulier, celui où la solidarité européenne est mise à l'épreuve à travers la crise du covid-19, mais aussi à travers la nécessité d'un plan de relance européen dont nous devons pouvoir bénéficier.