Interventions sur "covid"

204 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

. – Chers collègues parlementaires, chers invités, chers concitoyennes et concitoyens qui nous suivez en ligne, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) tient cet après‑midi une audition publique sur les effets indésirables de la vaccination contre la Covid‑19 ‑ plus précisément sur le thème « Déclaration, analyse et communication autour des effets indésirables des vaccins contre la Covid‑19 » ‑, qui sera animée par le député Gérard Leseul et les sénatrices Sonia de La Provôté et Florence Lassarade, les trois rapporteurs de l'Office sur cette question. Je rappelle que nous avons été saisis, le 9 février dernier, par la commission des affaires socia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, député, rapporteur :

...ophie Gautier, Valérie Gras‑Champel et Marina Atzenhoffer, référents pour les différents vaccins, ainsi que le Professeur Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale. Nos questions portent d'abord sur les autorisations de mise sur le marché (AMM). Au cours de nos auditions, nous avons compris l'intérêt et la légitimité qu'il y a eu à accorder aux vaccins contre la Covid‑19 des AMM conditionnelles – ce point ayant donné lieu à un certain échauffement. Comment s'est déroulé le processus de renouvellement de ces AMM conditionnelles ? De nouvelles données de sécurité et d'efficacité, notamment contre les nouveaux variants, ont‑elles été demandées aux laboratoires ? Les essais cliniques ne sont pas terminés, et les laboratoires se sont engagés à en fournir les résul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

. – Nous abordons à présent la deuxième partie de notre audition publique qui va nous permettre d'entendre quelques voix critiques sur l'analyse et la prise en compte des effets indésirables dans la campagne de vaccination contre la Covid‑19. Le panel d'intervenants sélectionné par les rapporteurs au terme des échanges et des entretiens qu'ils ont menés n'a pas la prétention d'être exhaustif ou de donner une légitimité plus ou moins grande à tel ou tel. Toutefois, les rapporteurs ont estimé que les trois personnes invitées seraient les plus à même de fournir un ensemble cohérent et représentatif des critiques qui ont pu s'élever....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) se réunit aujourd'hui pour examiner le rapport sur les développements scientifiques relatifs à la crise de la Covid-19 présenté par nos collègues Jean-François Eliaou et Gérard Leseul, députés, et Florence Lassarade et Sonia de La Provôté, sénatrices. Ils se consacrent depuis de nombreux mois au suivi de la crise sanitaire et ce n'est pas la première fois qu'ils sont amenés à nous présenter un état des lieux ainsi que des conclusions sur le sujet : en décembre 2020, un premier rapport de l'Office a fait le poi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, député, rapporteur :

J'évoquerai, pour ma part, l'impact de la crise sanitaire sur les maladies infectieuses. Afin d'endiguer la circulation du Covid-19, plusieurs mesures ayant pour objectif de diminuer le nombre de reproduction effectif du virus ont été mises en place depuis le printemps 2020 : distanciation sociale, gestes barrières, etc. L'ensemble de ces mesures non pharmaceutiques a eu un impact sur la circulation de la plupart des maladies infectieuses. Si, à première vue, cet effet collatéral peut être considéré comme une conséquence p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, député, rapporteur :

...il s'est révélé moins virulent que les variants précédents. Cela peut être expliqué par la colonisation d'une nouvelle niche écologique : alors que les variants précédents ciblaient majoritairement les voies respiratoires inférieures, ce variant affecterait principalement les voies respiratoires supérieures, ce qui se traduit par un moins grand risque de pneumonie sévère et donc de forme grave de Covid-19. En revanche, les mutations présentes au niveau de la protéine de spicule qui permettent au variant Omicron d'augmenter l'affinité de ces spicules dans le récepteur ACE2 se traduisent par un important échappement immunitaire, les protéines de spicule étant également la cible des anticorps. Dès lors, les sérums de patients immunisés à la suite de la vaccination ou d'une infection par un varian...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, député, rapporteur :

Nous ne nous sommes pas penchés sur la question du vaccin français. En revanche, le rapport pourrait être plus incisif, en réclamant une augmentation des moyens consacrés à la mise au point d'un vaccin français ou de thérapeutiques françaises, comme on a demandé la mise à disposition de la communauté scientifique et académique des données sur la Covid, y compris sur le Covid long.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

Dans le prolongement du rapport qui vient d'être présenté, l'Office a été saisi par la commission des Affaires sociales du Sénat d'une étude sur les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 et le fonctionnement du système français de pharmacovigilance. Cette saisine fait suite au dépôt, auprès du Sénat, d'une pétition qui a recueilli plus de 30 000 signatures et qui semblait devoir en recueillir de nombreuses autres encore. J'ai sondé les quatre parlementaires qui travaillent depuis plusieurs mois sur la Covid-19 ; ils ont accepté de prendre en charge cette étude. Je me réjouis d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...0 à 2023 à hauteur de 92 milliards. Cette audition nous offre l'occasion d'évoquer la reprise de ces déficits, mais également les perspectives qu'offre la situation actuelle pour notre système de protection sociale de façon plus large et à moyen terme. Sans doute nous parlerez-vous également, monsieur le ministre des solidarités et de la santé, de l'hôpital, qui se trouve au cœur de la crise du covid ainsi que des réformes et restructurations à mener.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...0 à 2023 à hauteur de 92 milliards. Cette audition nous offre l'occasion d'évoquer la reprise de ces déficits, mais également les perspectives qu'offre la situation actuelle pour notre système de protection sociale de façon plus large et à moyen terme. Sans doute nous parlerez-vous également, monsieur le ministre des solidarités et de la santé, de l'hôpital, qui se trouve au cœur de la crise du covid ainsi que des réformes et restructurations à mener.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...périeure à la croissance, la progression de l'ONDAM n'était probablement pas suffisante pour consolider notre système de soins. En tout cas, nous devrons tirer toutes les leçons de la crise sanitaire et de la sortie de celle-ci. Le HCFiPS nous invite avec raison à hiérarchiser les urgences : la priorité est moins de consolider la dette sociale – notamment d'isoler la dette contractée à raison du covid pour la rembourser un peu plus rapidement que les autres compartiments de la dette – que de réduire les déficits annuels de la sécurité sociale. Autrement dit, il faut colmater la voie d'eau, pour que nous n'ayons plus à écoper sans fin ! Or, contrairement à ce que j'entends ici ou là, la question de la réduction structurelle des déficits dépasse de beaucoup celle de la lutte contre la fraude, do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...périeure à la croissance, la progression de l'ONDAM n'était probablement pas suffisante pour consolider notre système de soins. En tout cas, nous devrons tirer toutes les leçons de la crise sanitaire et de la sortie de celle-ci. Le HCFiPS nous invite avec raison à hiérarchiser les urgences : la priorité est moins de consolider la dette sociale – notamment d'isoler la dette contractée à raison du covid pour la rembourser un peu plus rapidement que les autres compartiments de la dette – que de réduire les déficits annuels de la sécurité sociale. Autrement dit, il faut colmater la voie d'eau, pour que nous n'ayons plus à écoper sans fin ! Or, contrairement à ce que j'entends ici ou là, la question de la réduction structurelle des déficits dépasse de beaucoup celle de la lutte contre la fraude, do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous l'avez dit, la situation n'est pas bonne. Il y avait des perspectives de retour à l'équilibre, mais la covid a précipité cette stratégie à terre, si je puis m'exprimer ainsi. Quel a été exactement le coût de l'épidémie à l'hôpital ? Pouvez-vous nous donner un chiffre consolidé pour 2020 et 2021 ? Qu'en est-il en particulier pour la réanimation ? En parallèle, de quel montant les dépenses ont-elles été amoindries en raison des déprogrammations et des reports d'interventions ? Dans la LFSS pour 2022, vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Nos comptes sociaux ont été durablement éreintés par l'épidémie de covid, qui a demandé un effort national sans précédent : il a fallu augmenter les dépenses, notamment pour financer l'activité partielle et les soins, alors que les recettes baissaient sensiblement, en particulier les cotisations sociales. Depuis lors, il semble qu'un déficit structurel compris entre 13 et 15 milliards d'euros par an se soit installé, si j'en crois les prévisions pour les années 2023 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous l'avez dit, la situation n'est pas bonne. Il y avait des perspectives de retour à l'équilibre, mais le covid a précipité cette stratégie à terre, si je puis m'exprimer ainsi. Quel a été exactement le coût de l'épidémie à l'hôpital ? Pouvez-vous nous donner un chiffre consolidé pour 2020 et 2021 ? Qu'en est-il en particulier pour la réanimation ? En parallèle, de quel montant les dépenses ont-elles été amoindries en raison des déprogrammations et des reports d'interventions ? Dans la LFSS pour 2022, vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Nos comptes sociaux ont été durablement éreintés par l'épidémie de covid, qui a demandé un effort national sans précédent : il a fallu augmenter les dépenses, notamment pour financer l'activité partielle et les soins, alors que les recettes baissaient sensiblement, en particulier les cotisations sociales. Depuis lors, il semble qu'un déficit structurel compris entre 13 et 15 milliards d'euros par an se soit installé, si j'en crois les prévisions pour les années 2023 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Il n'a sans doute jamais été aussi difficile de tracer un destin optimiste pour nos finances sociales. En ce sens, le HCFiPS appelle les pouvoirs publics à se doter d'une boussole stratégique pour rétablir les comptes dans les dix ans, démarche que mon groupe a toujours défendue. En effet, on ne peut pas continûment délivrer des prestations sociales à crédit. La dette supplémentaire liée au covid a atteint 230 milliards d'euros à la fin de l'année 2021, dont 65 milliards pour la sécurité sociale, qui seront probablement repris un jour. Qu'en est-il de leur éventuel cantonnement ? Le HCFiPS nous appelle à repenser nos priorités : il considère que l'urgence doit être donnée à la réduction des déficits, non au remboursement de la dette. Qu'en pensez-vous ? Vous avez affirmé qu'il ne fallait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Il n'a sans doute jamais été aussi difficile de tracer un destin optimiste pour nos finances sociales. En ce sens, le HCFiPS appelle les pouvoirs publics à se doter d'une boussole stratégique pour rétablir les comptes dans les dix ans, démarche que mon groupe a toujours défendue. En effet, on ne peut pas continûment délivrer des prestations sociales à crédit. La dette supplémentaire liée au covid a atteint 230 milliards d'euros à la fin de l'année 2021, dont 65 milliards pour la sécurité sociale, qui seront probablement repris un jour. Qu'en est-il de leur éventuel cantonnement ? Le HCFiPS nous appelle à repenser nos priorités : il considère que l'urgence doit être donnée à la réduction des déficits, non au remboursement de la dette. Qu'en pensez-vous ? Vous avez affirmé qu'il ne fallait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...rise sanitaire a démontré que le décloisonnement entre l'hôpital et la médecine de ville était possible, efficace et réactif. Quelles leçons en tirez-vous ? La prévention a un coût à court terme mais génère de fortes économies à long terme. Quelle place lui accordez-vous dans notre politique de santé ? Enfin, les établissements de santé et les EHPAD n'ont pas été remboursés des surcoûts liés au covid. Comment l'expliquez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...rise sanitaire a démontré que le décloisonnement entre l'hôpital et la médecine de ville était possible, efficace et réactif. Quelles leçons en tirez-vous ? La prévention a un coût à court terme mais génère de fortes économies à long terme. Quelle place lui accordez-vous dans notre politique de santé ? Enfin, les établissements de santé et les EHPAD n'ont pas été remboursés des surcoûts liés au covid. Comment l'expliquez-vous ?