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...sité ou des pathologies lourdes, chroniques, que l'activité physique permet de soulager, en complément d'autres moyens thérapeutiques. Vous avez émis des préconisations dans un guide sorti en 2019 et aviez prévu un certain nombre de travaux et d'améliorations de ce référentiel. Je voudrais savoir où vous en êtes aujourd'hui. Ce référentiel prend-il maintenant en compte les personnes atteintes de covid long par exemple ?
La problématique du sommeil a été évoquée. Nous avons vu que la période du covid a bouleversé nos façons de travailler et beaucoup de personnes sont passées en télétravail. L'expérience montre que de nombreuses personnes n'ont pas respecté le rythme entre vie privée et vie professionnelle. La vie professionnelle a largement débordé sur la vie personnelle, ce qui a notamment beaucoup compromis les heures de sommeil. Les psychiatres sont unanimes aujourd'hui à constater une rec...
. – Nous sommes réunis aujourd'hui pour examiner le rapport sur la lutte contre l'épidémie de Covid-19, qui a été préparé par nos rapporteurs Jean-François Eliaou, Gérard Leseul, Florence Lassarade et Sonia de La Provôté, sur saisine de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. Nous entendrons successivement les rapporteurs nous présenter chacun un axe différent ; Ronan Le Gleut prendra également la parole pour présenter l'axe relatif à la levée des brevets, qui s'appuie sur...
. – L'audition sur le Covid long était très intéressante, avec en particulier l'association Après-J20 que le rapport cite à propos, tout comme les recommandations qui en découlent. Il est effectivement très important d'affirmer haut et fort que le Covid long est une réalité.
. – Je vous remercie de cette conclusion qui élargit le propos du rapport. Vous tirez parfaitement le bilan des travaux conduits ces derniers mois, non sans mettre parfois les pieds dans le plat. Nous allons maintenant aborder le chapitre sur la levée des brevets relatifs aux vaccins contre la Covid-19, qui a été pris en charge par Ronan Le Gleut, comme je l'ai indiqué au début de notre réunion.
Depuis le début de la crise sanitaire, les données statistiques ont pris un relief et une importance tout à fait inédits, devenant des indicateurs clés pour la prise de décisions sanitaires, sociales et économiques au fil des semaines. Les statistiques sont entrées très directement dans le débat public, qu'il s'agisse du nombre de décès et de leur cause, du taux d'incidence de la covid, du nombre de tests réalisés, de l'évolution du marché du travail ou de la pauvreté. Lors d'une crise d'une telle ampleur, les statistiques soulèvent de nombreux enjeux, tels que leur nécessaire réactivité tout en conservant leur niveau de qualité, la coopération entre services statistiques et le renforcement des statistiques sanitaires elles-mêmes, l'utilisation de nouvelles sources de données,...
... surmortalité. Y incluez-vous ce que j'appelle la « surmortalité invisible », c'est‑à‑dire celle dont nous ne connaissons que très peu les causes exactes ? Cela permet de savoir si les certificats de décès sont réellement opérationnels. N'existe-t-il pas des défauts généraux dans l'analyse des certificats médicaux de décès ? J'ai eu connaissance de personnes qui nous disent que, parfois, la cause covid a été imputée au décès de personnes de leur famille qui n'étaient en réalité pas atteintes du covid. Le terme « covid » avait pourtant été noté sur le certificat médical de décès. Il existe donc parfois des défauts dans le cadre des certificats de décès. Comment pourrions-nous avoir une plus grande précision dans la définition des causes de décès dans les certificats médicaux ? Ils relèvent à la...
J'ai pris connaissance avec beaucoup d'intérêt du rapport 2020 de l'ASP puisque je méconnaissais ses activités. Vous soulignez dans ce rapport les limites des statistiques sanitaires révélées par la crise covid. Selon vous, ces statistiques ne doivent pas se limiter à l'aspect structurel mais s'élargir grâce à un projet d'ensemble défini par les différents opérateurs et nécessairement piloté par le service statistique ministériel concerné. Vous évoquez la DREES, qui mérite, toujours selon ce rapport, d'être renforcée. Pourriez-vous expliciter votre point de vue sur cette question des statistiques en ma...
...ercussions. Quelles leçons pouvez-vous tirer de cette période sanitaire que nous venons de vivre ? Comment garantir l'information nécessaire en temps de crise ? Quelles adaptations du cadre technique et juridique sont-elles à prévoir ? La crise a aussi révélé certaines fragilités et des lacunes, en premier lieu en matière de statistiques sanitaires. Quelles recommandations formuleriez-vous ? Le covid-19 est responsable de près de 108 000 décès en France, un peu plus d'un an après le début de l'épidémie. Ce bilan dramatique pour des dizaines de millions de familles ne correspond cependant pas exactement au nombre réel de patients décédés du covid-19 puisque le nombre total de décès, mis à jour quotidiennement par les autorités sanitaires, cumule les décès enregistrés à l'hôpital et ceux en EHP...
. Deux sujets importants et fort différents sont à l'ordre du jour de notre réunion de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Le premier est l'examen de la note préparée par notre collègue Antoine Herth sur « Les enjeux sanitaires et environnementaux de la viande rouge ». Le second est une audition publique sur le thème du Covid long, qui se situe dans la continuité des travaux de l'Office sur la pandémie.
Mes chers collègues, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) organise aujourd'hui une audition publique et interactive, selon nos usages, qui va concerner le Covid. Elle sera consacrée à ce sujet particulièrement sensible, encore entouré d'une part de mystère, qu'est le « Covid long », situation où certains des symptômes associés au Covid peuvent durer plus d'un mois, voire plus de six mois, après que l'individu a été guéri de l'infection virale. Cette audition sera animée par les quatre rapporteurs de la mission Covid : Gérard Leseul, Sonia de La Provôté,...
... des quatre axes présentés par Mme Oustric pour l'association de patients Après J-20 : la disponibilité des soins dans une approche pluridisciplinaire, la communication grand public, la reconnaissance. « Peut-il être envisageable que soient créées, dans les hôpitaux de chaque chef-lieu de département ou région ou CHU, des consultations pluridisciplinaires vers lesquelles seraient orientés les Covid longs ? » « Bonjour, je suis atteinte d'un Covid long depuis le 9 novembre 2020. Mon médecin traitant a fait une demande de congé longue maladie, qui a été refusé. Pourquoi rien n'est prévu en termes de prise en charge de congé longue maladie pour les Covid longs, invalidants au quotidien ? » « À quand la reconnaissance comme maladie professionnelle dans l'Éducation nationale et p...
...l y avait urgence à agir et que l'Office devait y prendre sa part. D'emblée, nous avons bien vu l'importance de la mobilisation des patients. Les quatre axes que vous avez indiqués dans votre intervention, madame Oustric, ont structuré tout le débat. La pertinence et l'importance de votre participation ont été amplement démontrées par ce seul fait. Après ce que nous avons entendu, la réalité du Covid long ne peut plus être mise en doute. Certes, il subsiste de fortes interrogations sur les mécanismes d'action. Nous avons bien entendu ce que disait la professeure Salmon-Céron sur les différentes hypothèses : est-ce une inflammation ? une persistance du virus ? une réponse immunitaire insuffisante ? un trouble psychosomatique ? une combinaison de tout cela ? Il n'empêche, le message est fort : ...
Mais voilà, la crise du covid-19 est venue bousculer ce discours : alors qu'il n'y avait pas d'argent magique en 2017 et en 2018 pour financer les besoins du pays, avec cette crise, d'un seul coup, les marges financières sont arrivées. Malgré cela, vous ne lâchez pas votre discours, monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la relance, en commençant d'ailleurs à préparer les esprits pour l'élection présidentielle...
...bien dommage, escamote la véritable question : celle de la gestion de notre dette, dont la croissance inquiète à juste titre nos concitoyens. La lisibilité et la transparence doivent constituer la première priorité. Une dette se caractérise d'abord par l'utilisation qui en est faite, et non pas les circonstances dans lesquelles elle est contractée. On veut séparer ou isoler une prétendue « dette covid » pour créer des conditions de lisibilité : et après tout, pourquoi pas une dette « crise financière », puis une autre, « crise de l'euro » ? A contrario, l'utilisation que nous faisons de la nouvelle dette doit être très clairement détaillée ; les Français savent parfaitement que s'endetter pour payer son loyer, c'est insoutenable, mais que s'endetter pour changer sa chaudière, c'est différent. ...
Je souhaite tout d'abord remercier nos collègues du groupe de la Gauche démocrate et républicaine d'avoir mis à l'ordre du jour ce débat sur la dette. Cela fait maintenant plusieurs semaines que le débat sur l'annulation de la dette dite covid détenue par la BCE déchaîne les passions sur la scène médiatique. À vrai dire, le débat semble parfois plus politique qu'économique. Il n'en reste pas moins que la dette publique est un sujet majeur, qui inquiète beaucoup nos concitoyens et dont nous devrions débattre plus souvent dans cet hémicycle. Les chiffres de la dette publique française et de son évolution ont été rappelés par les précéden...
...ique avec nos principaux partenaires. En outre, la dette perpétuelle n'est pas non plus la solution : en pratique, la demande des investisseurs pour des dettes de très long terme n'est pas suffisamment forte pour absorber la masse de nos émissions de dette. De plus, son cantonnement à proprement parler ne changerait pas la donne, car ce mécanisme consisterait à isoler la dette liée à la crise du covid-19 en fléchant une ressource nouvelle ou déjà existante pour son remboursement. La priorité reste in fine d'apurer les dépenses publiques, afin de faire en sorte qu'elles progressent moins vite que nos recettes. La baisse de l'endettement à l'horizon 2030 est un objectif qui reste crédible, à condition de créer un contexte de croissance favorable et une intensification dans la durée des efforts s...
Face à la crise du covid-19, le Gouvernement, ou plus exactement le Président de la République, a fait le choix du « quoi qu'il en coûte » pour prévenir un effondrement économique et social. Nous estimons qu'il s'agit d'un choix excessif, car, par définition, l'action publique s'exerce toujours sous contrainte financière. Sur le plan budgétaire, il en résulte que le coût de la crise devrait faire bondir la dette publique...
... le souligne : la demande des investisseurs pour des dettes de très long terme n'est déjà pas suffisante pour absorber la masse de nos émissions. Cependant la question de l'allongement des maturités pour continuer à profiter de taux bas est une voie qui mérite d'être examinée. Au début du mois de mars, monsieur le ministre, vous avez évoqué, ès qualités, l'idée d'un cantonnement de la dette dite covid. Cette piste est séduisante sur le papier, mais c'est une fausse bonne idée. Première difficulté : comment la calculer en plus de celle de l'État, de la sécurité sociale, des collectivités territoriales, et sur combien de temps ? Cantonner la dette, c'est aussi aller chercher des recettes à affecter à la structure de cantonnement. Ce pourrait être des recettes nouvelles, mais ce serait à l'exact...
Voilà quelques mois, vous avez décidé de charger sur les épaules de la sécurité sociale 136 milliards d'euros de dette covid. Ce choix politique pèsera lourd sur la sécurité sociale, alors que les défis qu'elle doit nous permettre de relever s'accroissent. Ce choix pèsera également sur les assurés sociaux. En appelant, comme vous venez de le faire à l'instant, à mettre en oeuvre la réforme des retraites, vous poursuivez cette politique antisociale. La dette résulte de choix budgétaires qui exonèrent toujours plus le c...