Interventions sur "covid"

204 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

La crise du covid‑19 a bouleversé la vie de tous nos concitoyens et mis à rude épreuve notre système de santé. Face à cette nouvelle pandémie, nous étions dans une totale méconnaissance, à la fois des symptômes et des remèdes possibles. De même, il était presque impossible de prévoir que ce virus allait continuer de frapper certains malades pendant des semaines, voire des mois : c'est ce qu'on appelle le covid lon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Si la plupart des personnes ayant contracté la covid‑19 n'ont heureusement aucune séquelle à moyen ou long terme, une part non négligeable de patients souffrent de symptômes persistant plusieurs semaines, voire plusieurs mois après leur infection. Fatigue chronique, difficultés respiratoires, douleurs musculaires, voire troubles cognitifs : ces symptômes ont un impact sur la vie des personnes concernées. Contrairement à ce qui a pu être dit ou écr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Cette proposition de loi déposée par notre groupe met en lumière un angle mort de la politique sanitaire : la prise en charge des malades atteints de covid long. Je tiens donc à féliciter le rapporteur pour son initiative et son investissement sur cette question. La covid‑19 est qualifiée de covid long dès lors que ses symptômes persistent au‑delà de quatre semaines. Or certaines personnes souffrent toujours, des mois après avoir contracté le virus, de symptômes multiples, allant de difficultés respiratoires à des problèmes neurologiques, en passan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Nous sommes inégaux face au covid‑19 : parmi celles et ceux qui le contractent, certains ont des symptômes lourds, alors que d'autres n'en ont aucun. Et certains en subissent les effets dans la durée. Pendant un temps, ces symptômes durables, qui peuvent être invalidants et perturbants, sont restés dans l'ombre. Ils appellent pourtant un véritable accompagnement, une véritable reconnaissance, une véritable prise en charge. On est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

À la suite de leur contamination, certains patients souffrent d'une forme persistante de la covid‑19, qui se caractérise par de multiples symptômes qui les affectent durablement. On estime à 500 000 le nombre de personnes souffrant de symptômes persistants, qu'il s'agisse de fatigue, d'essoufflement, de douleurs musculaires, de problèmes de mémoire ou de concentration ou de vertiges. Je peux vous dire, pour avoir reçu nombre de ces personnes à ma permanence, que ce ne sont effectivement pas d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller, rapporteur :

...ne première étape. Si vous avez des propositions à faire d'ici à la séance, nous pourrons en tenir compte, mais je répète qu'il ne faut pas trop alourdir cette loi, au risque de la rendre inefficace. Madame Firmin Le Bodo, vous avez cosigné cette proposition de loi, ce qui atteste votre engagement sur ce sujet comme sur tous les autres sujets de santé. Monsieur Dharréville, la reconnaissance du covid long comme une affection de longue durée est effectivement une question essentielle, mais ce n'est pas l'objet de cette proposition de loi. Laissons le Gouvernement faire son travail. Du reste, certaines personnes malades de covid long ont déjà été reconnues comme souffrant d'une ALD. On avance, mais ce n'est pas à nous de nous occuper de cette question. Faisons confiance à nos services de santé....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

L'amendement vise à limiter le référencement sur la plateforme aux seuls symptômes existant au moment de la déclaration. En effet, si l'objectif est de favoriser la reconnaissance et la prise en charge médicale des personnes souffrant d'un covid persistant, la déclaration de symptômes n'ayant plus cours ne présente que peu d'intérêt. Je propose donc de supprimer les mots « ayant souffert ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller, rapporteur :

Même si je comprends votre logique, j'émettrai un avis défavorable sur votre amendement. Le covid long est une maladie dont les symptômes évoluent beaucoup au fil du temps : il paraît donc difficile – et il serait dommage – de trop figer les choses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Il paraît prématuré de prévoir une prise en charge des frais médicaux au-delà de la première consultation effectuée par un médecin traitant ou dans une unité de soins post‑covid, sur la base des seules déclarations des patients sur la plateforme. En revanche, il est pertinent de prévoir que cette première consultation puisse être prise en charge à 100 %, les suivantes, s'il y en a, devant être prises en charge au titre d'une affection de longue durée, reconnue par l'assurance maladie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller, rapporteur :

Je propose d'ajouter une référence aux personnes « majeures ou mineures » car les auditions ont mis en lumière l'existence d'un covid long pédiatrique. Il m'a donc paru essentiel de faire référence aux enfants qui souffrent de symptômes persistants. Madame de Vaucouleurs, je vous invite à retirer votre amendement au profit du mien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

On s'est effectivement aperçu que de nombreux enfants souffrent de covid long, ce qui peut nuire à leur scolarité. Il est donc essentiel de les prendre en considération dans cette proposition de loi. S'agissant de l'amendement de Mme de Vaucouleurs, le problème des médecins généralistes, c'est qu'ils ne sont pas toujours bien informés sur le covid long. Il y a un gros travail à faire en la matière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller, rapporteur :

C'est toute la difficulté : le covid long concerne un très grand nombre de personnes, mais chaque médecin n'a que quelques patients, quatre ou cinq, touchés par la maladie. Et celle‑ci peut prendre des formes très diverses. Il faut donc améliorer l'information des médecins, et peut-être aussi leur formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

J'ai déjà dit un mot de ces amendements. Afin que les patients atteints de covid long soient pris en charge rapidement, il importe que la première consultation, chez le médecin traitant ou dans une unité de soins post‑covid, soit prise en charge à 100 % : personne ne doit renoncer à cette démarche pour des raisons financières – c'est l'objet de l'amendement AS5. Quant à l'amendement AS6, il prévoit une prise en charge à 100 % pour les patients dont le covid long est reconnu c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

Il s'agit d'une demande de rapport sur un sujet jamais abordé au cours des débats relatifs au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), celui des causes de zoonoses, comme celle du covid-19, et des moyens de lutter contre celles-ci. Il s'agit de décliner les concepts « une seule santé » – One Health en anglais – et « un seul bien-être » de l'OMS et d'établir les liens entre l'augmentation des zoonoses, le changement climatique, la chute de la biodiversité et la déforestation. Ce sujet était l'un des quatre abordés à l'occasion du colloque international One Health fi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi, présidente :

...ressant que vous puissiez présenter l'actualité de la Haute Autorité en cette période de rentrée marquée de la note positive que constitue l'amélioration de la situation sanitaire, bien que nous ne soyons pas encore sortis de la crise. Nous souhaiterions notamment vous entendre sur la politique vaccinale, en particulier sur les pratiques de rappel de vaccin et la vaccination des enfants contre la covid-19. Il subsiste beaucoup d'interrogations sur ces sujets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

... bien ses missions autour de l'évaluation des produits de santé, de l'évaluation des acteurs et des bonnes pratiques. Quels enseignements majeurs tirez‑vous de la crise par rapport à l'évolution de vos missions à venir ? Même si vous avez déjà abordé ce sujet, j'aimerais vous entendre détailler un peu plus cette question. Notre majorité a par ailleurs soutenu et soutient la vaccination face à la covid-19. La Haute Autorité a émergé dans le concert des voix parfois divergentes pour travailler à émettre cette information rationnelle si nécessaire. Face aux « antivax » et autres complotistes, comment développer un réflexe HAS pour que professionnels et surtout citoyens se fient encore davantage aux productions de votre institution ? Quelle est votre position concernant une évolution de la vaccin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Cette audition est essentielle, non seulement pour faire un point avec vous sur l'actualité de la HAS en cette rentrée mais aussi pour échanger sur un sujet controversé, celui de la pertinence de la vaccination alors que l'épidémie de la covid est toujours en cours. Cette audition est également l'occasion de nous interroger sur le suivi des recommandations qu'émet la HAS au Gouvernement et, plus globalement, sur le rôle des sachants ainsi que sur la valeur de l'expertise scientifique, notamment en période de crise. La HAS n'était pas totalement préparée à l'ampleur et à la brutalité avec lesquelles la pandémie nous a frappés. Ceci, aj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je pense que, suite à votre implication dans la crise de la covid, nos concitoyens connaissent maintenant la HAS beaucoup mieux qu'ils ne la connaissaient auparavant. Mes questions portent d'abord sur vos recommandations pour la vaccination, notamment celle des enfants de 6 à 12 ans. Vous le savez, le passe sanitaire épargne les moins de 12 ans. Les recommandations sur le vaccin ont été faites ; que préconisez-vous à court terme ? Isabelle Valentin a par aille...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...icament existe-t-il ? Les coûts de production ou les coûts des traitements par médicament sont-ils un frein et la vaccination est-elle privilégiée de ce fait ? Nous aurons certainement d'autres informations cet automne car d'autres essais cliniques de traitements par injection et de médicaments par voie orale sont en cours. Les anticorps pourraient représenter un tournant dans la lutte contre la covid-19. Pour cela, les scientifiques se battent sans relâche pour trouver le ou les remèdes qui, enfin, pourront éradiquer ce virus dans le monde entier. D'après vous, madame la présidente, quand disposerons-nous d'un médicament destiné au grand public ? De manière générale, quelle est votre approche des outre-mer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

...nts ont été opérés parce que la BCG-thérapie n'était pas disponible. Au pays de Calmette et Guérin, ne pas disposer du BCG est choquant. Face à ces pénuries, il faut prévoir des stocks pour les médicaments qualifiés « d'intérêt thérapeutique majeur ». Une telle mesure s'applique depuis le 1er septembre. Pouvez-vous en apprécier les premiers résultats ? Nous en avons vu toute l'importance avec le covid qui a entraîné une grosse consommation de curare et d'anticoagulants. Nous avons manqué en France d'anticoagulants, ce qui est impensable pour moi qui était médecin. Manquer de corticoïdes, d'anticoagulants n'était pas une situation envisageable.