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...té, destruction de richesses, appauvrissement des épargnants, remontée des taux d'intérêt, risque d'inflation et de chômage, et j'en oublie. Une telle solution est donc inopportune et, surtout, dangereuse. Passons aux choses sérieuses. Je voudrais vous interroger sur l'avenir de notre gestion économique et sur notre capacité à maîtriser la dette. Comment pouvons-nous identifier la fameuse dette covid et la cantonner ? Si nous la cantonnons, quel traitement allons-nous lui réserver ? Ne pourrions-nous pas mettre en place, avec nos partenaires, un mécanisme européen dédié à la gestion de la dette covid, s'accompagnant d'un plan de rééchelonnement et d'un plan de financement ? Quel plan pouvons-nous déployer pour la dette publique hors covid ? Pouvons-nous proposer de nouvelles règles européenne...
...avant la crise, il y a un an, contre 60 % en Allemagne et 80 % en moyenne dans l'Union européenne. Monsieur le ministre, allez-vous laisser en 2022 une ardoise colossale aux Français et aux générations futures, ou proposerez-vous, dans un esprit de responsabilité, un plan pluriannuel de désendettement public ? Par ailleurs, sur quelle base et selon quels critères précis cantonnerez-vous la dette covid, puisque c'est, semble-t-il, ce que vous proposez ? Comment cantonner une dette sans recette affectée ? La Banque centrale européenne et les banques centrales nationales détiennent désormais 3 120 milliards d'euros de dette publique, dont 800 milliards acquis en 2020 en lien avec la crise de la covid-19. Nous pourrions notamment envisager, grâce à la Banque centrale européenne, de faire rouler l...
...egard de la conjoncture, un tel scénario est à éviter absolument. En réalité, il va falloir rembourser la dette, et nous devons aux Français un discours de vérité. Face à cette réalité difficile, qui impliquera de faire des efforts accrus, nous pouvons blâmer votre gouvernement pour son manque de sérieux dans la gestion des dépenses publiques au cours des trois années qui ont précédé la crise du covid.
Le montant de la dette, 2 674 milliards d'euros, donne le vertige. Ces 2 674 milliards sont une somme déconcertante pour de nombreux Français, dont le budget se chiffre en milliers d'euros. Ces 2 674 milliards sont la preuve que la contagion du covid-19 a également touché nos finances. Depuis mars 2020, notre économie et nos activités sont mises à mal. Une réponse politique forte a été donnée pour faire face aux effets du confinement et des mesures prises pour contenir la circulation du virus. Des dépenses nouvelles et imprévisibles sont venues creuser la dette en la faisant progresser de 215 milliards. Cette prise de poids de la dette publ...
...'annuler la dette peut paraître très sympathique, encore faut-il ne pas avoir besoin d'emprunter par la suite : quand on ne paie pas ses dettes, on ne trouve plus personne, à court terme, pour nous prêter. L'Argentine ou le Venezuela – pays cher au groupe La France insoumise – ne se portent d'ailleurs pas particulièrement bien après leur défaut de paiement. Qu'il faille s'interroger sur la dette covid est une chose. On peut imaginer un cantonnement ou, à tout le moins, un isolement de cette dette qui permettrait de la rééchelonner, comme nous l'avons fait dans le passé pour d'autres créances – je pense notamment à la « bad bank » créée pour gérer les créances des collectivités territoriales à la suite des déboires de Dexia. Ces pistes sont envisageables. Pour ma part, je souhaiterais interrog...
Nous poursuivons nos travaux de suivi de la crise sanitaire avec une table ronde sur le numérique en santé. Les enjeux de cette thématique sont nombreux. Nous l'avons d'ailleurs déjà récemment abordé en auditionnant les responsables des plateformes utilisées pour la prise de rendez-vous dans le cadre de la vaccination contre la covid-19. Par ailleurs, avant même le déclenchement de la crise sanitaire, la dimension numérique jouait un rôle de plus en plus important dans le secteur de la santé. Cela justifie que nous nous y intéressions. Je remercie donc l'ensemble des intervenants qui ont bien voulu répondre à notre invitation pour nous éclairer le plus largement possible sur ce sujet.
...trer quotidiennement dans ce combat acharné. Désormais, bien que la tempête se poursuive, le temps est venu de relever les yeux vers l'humain et de porter notre regard au-delà du drame et de l'immédiat : le temps est venu de relever la tête. Car il est des souffrances silencieuses, des douleurs qui se taisent et qui pourtant rongent les corps et les âmes d'un grand nombre de nos concitoyens. La covid-19 est une maladie terrible, violente, dangereuse. Nous en avons collectivement fait l'apprentissage douloureux. Le message que je porte aujourd'hui devant vous avec mon collègue Julien Borowczyk, …
… l'ensemble des députés des trois groupes de la majorité et les cosignataires de la proposition de résolution concerne ce que l'on appelle le « covid long ». Notre réflexion est le fruit des échanges que nous avons eus avec les acteurs concernés.
... de cette nouvelle maladie. Le soutien de la société tout entière est essentiel pour permettre aux patients de sortir de cette épreuve. Le soutien de la communauté scientifique est également fondamental pour leur permettre à tout le moins de comprendre ce dont ils souffrent. J'ai moi-même vécu ces tourments. J'ai vécu le silence étouffant des chambres d'hôpital cloisonnées pour les malades de la covid-19. J'ai vécu ces heures et ces jours interminables où l'on se demande si le soleil se lèvera encore. J'ai vécu ces moments où le souvenir de nos proches semble s'éloigner sans que l'on n'ait pu leur dire au revoir ou je t'aime. Comme beaucoup, heureusement, j'en suis sortie vivante. Vivante, mais pas indemne. De mes nuits et de mon corps encore brisé a pourtant jailli une volonté : celle de voi...
Je vous remercie pour ces présentations riches et précises qui nous éclairent dans une période où le numérique joue un rôle grandissant dans le domaine de la santé. Depuis le début de l'épidémie, les Français se sont tous approprié des outils numériques plus ou moins innovants et très utiles dans la lutte contre le virus. Comme vous l'avez évoqué et décrit, l'application TousAntiCovid permet d'accélérer le traçage des cas contacts. Par ailleurs, le développement de la télémédecine a aussi facilité la continuité de l'accès aux soins pendant le confinement. De notre côté, nous avons agi en faveur de la télémédecine en prolongeant la prise en charge intégrale de la téléconsultation par l'assurance maladie dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFS...
... éléments d'observation et de réflexion qui ont été apportés. Concernant la DNS, j'ai pris note des cinq grandes orientations et des trente actions mises en œuvre pour rattraper le retard que la France avait pu prendre. J'ai aussi relevé les objectifs à moyen et long terme. J'ai aussi retenu les informations apportées par la CNAM relatives aux mesures dérogatoires destinées à répondre à la crise covid, notamment la téléconsultation et les outils numériques mis en œuvre. Enfin, j'ai aussi apporté une grande attention aux propos tenus par les entreprises de la télémédecine, qui selon moi, amènent à la réflexion. Pour notre part, nous considérons que la technologie et le numérique sont l'avenir de la santé. Aussi, il est probable que nous devions nous efforcer d'être aussi performants que possib...
...s pas forcément les outils pour les tests. Au départ, avant la mise en place du SI-DEP, nous nous sommes appuyés sur l'AP-HP. Il me semble intéressant de connaître les liens avec la CNAM, notamment vis-à-vis du système national d'information inter-régimes de l'assurance maladie, tant pour les tests que pour le système d'information. Concernant les malades et leur suivi, que devient la plateforme Covidom, portée par l'AP‑HP ? Permettait-elle de généraliser le suivi des patients sur le territoire national ? Enfin, concernant les vaccins, nous disposons désormais de Vaccin Covid, qui date du 4 janvier. Il s'avère intéressant par rapport à la traçabilité et à la pharmacovigilance, mais il s'agit d'un système indépendant, élaboré sur la base d'un outil extérieur. Aussi, n'avions-nous pas les capac...
Chers collègues, voilà maintenant un an que la pandémie de la covid-19 affecte notre pays et le monde entier. Les premiers patients atteints de la covid-19 en France l'ont contractée au mois de février. Et depuis, une partie d'entre eux ont toujours des symptômes. Cette proposition de résolution transpartisane vise à reconnaître et à prendre en considération les symptômes au long cours de cette maladie. En effet, de nombreux patients sont dans la détresse depuis...
Depuis plusieurs années, notre système de santé connaît des mutations, avec notamment l'émergence de projets numériques innovants ayant pour objectif de mieux soigner. L'épidémie de covid‑19 a sans nul doute provoqué un regain d'intérêt pour des solutions de télémédecine apparues comme un outil indispensable dans un contexte de contagiosité, de confinement et même d'isolement. Le succès récent de ce mode de consultation s'explique également par la mobilisation massive et rapide des moyens adéquats pour répondre aux besoins plus urgents. Néanmoins, des freins restent encore à lever...
Je voulais d'abord remercier les intéressés pour le travail qui a été réalisés durant cette crise. Bien que redondante, car j'en ai discuté à de nombreuses reprises avec la DNS, ma question porte sur l'interopérabilité des systèmes, plus que jamais prégnante dans le sujet. Nous observons en effet de façon récurrente que de nombreuses plateformes ont été mises en place, SI-DEP et Vaccin Covid notamment, et nous constatons qu'elles ne sont pas unies dans leur accessibilité. Je le constate d'ailleurs au quotidien dans ma pratique de médecin généraliste, entre le logiciel métier et la plateforme amelipro par exemple. L'éternel souci concerne en effet la qualité de la donnée collectée, le fameux shit in, shit out. Aussi, je souhaiterais savoir comment nous pourrions faire progresse...
Nous vivons une crise sanitaire sans précédent qui touche des centaines de milliers de nos concitoyens sur l'ensemble du territoire de la République. Que ce soit par la maladie ou par la perte d'un proche, elle a marqué des milliers de Français dans leur chair. Dans ce combat contre le covid-19, nous devons tout d'abord saluer l'engagement de tous nos professionnels de santé. À l'hôpital, dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – EHPAD – ou en médecine de ville, tous se battent pour protéger les plus vulnérables face au virus. Je veux également saluer la mobilisation de toute la population pour freiner au maximum la progression de la pandémie dans tous ...
...s connectés, avec des professionnels de santé accompagnés par des logiciels dans le diagnostic ou dans le traitement, avec un système de santé plus collaboratif et agile. Certes, la France a une stratégie qui se veut ambitieuse, mais aujourd'hui, comment aller plus loin et plus vite ? Bien sûr, vous avez évoqué la télémédecine et le fait que cette pratique se soit accentuée pendant la période de covid. Toutefois, nous observons bien la persistance de freins : certains médecins interrogés déclarent en effet qu'ils ne recourront jamais à cette pratique, notamment en raison du risque de déshumanisation et du fait que la culture numérique n'est pas encore généralisée. En effet, 90 % des étudiants en médecine ne sont pas formés à la télémédecine. Aussi, dans ce contexte, comment contribuer et incit...
Nous examinons aujourd'hui le projet de résolution déposé par des membres de la majorité visant à reconnaître et à prendre en charge les complications à long terme du covid-19. Je commencerai par rappeler qu'une résolution, prise en application de l'article 34-1 de la Constitution, est un acte par lequel l'Assemblée émet seulement un avis sur une question déterminée ; c'est une invitation à agir adressée au Gouvernement.
Il ne s'agit en rien, précisons-le, d'un outil contraignant. Avec mon collègue Christian Hutin et l'ensemble du groupe Socialistes et apparentés, nous avons déposé dès le mois de juin dernier une proposition de loi – j'insiste sur le mot « loi » – portant création d'un fonds d'indemnisation des victimes du covid-19. Ce texte sera examiné demain en séance. Rejeté en bloc la semaine dernière par la majorité en commission, il prévoit une réparation de l'ensemble des préjudices subis pour les victimes graves de cette terrible maladie, y compris celles souffrant du covid long, sans oublier les ayants droit des personnes décédées. Parmi les si nombreuses victimes du covid-19 se trouvent les malades hospitalis...
Ma première question concerne la défiance par rapport à l'application TousAntiCovid. Comment expliquez-vous cette faible mobilisation en France ? La seconde question porte sur l'équité. Je considère que la transformation numérique peut être un levier performant pour tous les acteurs de notre système de santé. Nous sommes tous conscients que le prochain défi à relever pour notre système de santé sera territorial : l'égalité d'accès aux soins pour tous, y compris pour les plus âg...