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... pas, puisque nous parlons de départements régis par l'article 73 de la Constitution, qui autorise certains traitements spécifiques. Quant à l'amendement no 2013, madame la ministre, il n'a rien de contraignant, si je comprends bien. Il vise seulement à rendre prioritaires à ceux qui auraient exprimé le souhait d'être affectés dans une collectivité d'outre-mer et y auraient effectué leur premier cycle. Si M. Nilor formule cette proposition, c'est qu'il n'en va pas ainsi dans les faits. Lors de la discussion générale, j'ai signalé l'écart de densité médicale entre les départements d'outre-mer et les autres. Je tenais à rappeler ces éléments de fait et de droit, qui éclairent le débat et justifient que, pour ma part, je voterai l'amendement no 2010.
J'espère ne pas vivre dans un monde parallèle à celui que souhaitent Mme la rapporteure et Mmes les ministres. Dans le droit fil des précédents, l'amendement no 2005 tend à engager une dynamique permettant de favoriser le retour prioritaire, sur la base de volontariat, des étudiants qui ont effectué leur premier cycle à la Martinique et à la Guadeloupe, compte tenu de la pénurie de médecins qui affecte ces territoires.
J'entends l'argument. Je répète néanmoins, comme il est indiqué dans l'exposé sommaire de l'amendement, qu'il s'agit non de discriminer les étudiants d'outre-mer qui ont suivi leur premier cycle en France hexagonale en empêchant leur retour, mais de favoriser le retour de ceux qui le demanderaient et qui auraient déjà noué une relation particulière avec un milieu, un environnement très différent du reste du territoire national. Pour la petite histoire, je rappelle qu'en 2005, nous avons rédigé une ordonnance permettant à certains hôpitaux, notamment de Guyane, de recruter des médecins à...
L'amendement vise à réduire le taux d'inadéquation des postes proposés à l'entrée du troisième cycle. Par exemple, en 2018, 300 postes n'ont pas été pourvus en France, le nombre de ces postes étant supérieur au nombre d'internes. Dans la région Centre, qui proposait 234 postes, le taux d'inadéquation a atteint 10 %, de sorte que 20 internes n'ont pas opté pour notre région, laquelle connaît la plus faible démographie médicale. Il est essentiel de réduire ce taux d'inadéquation. On augmentera ain...
Nous voulons tous ici lutter contre les violences faites aux femmes – qu'elles soient sexuelles ou conjugales – comme d'ailleurs à toute personne. J'ai bien entendu la réponse de Mme la ministre, qui s'est engagée devant l'hémicycle – cette promesse sera inscrite au Journal officiel – à ce que l'arrêté fasse de la formation dans ce domaine des jeunes étudiants en médecine une priorité. Notre débat aura au moins eu le mérite de déboucher sur cet engagement et de faire avancer cette préoccupation. Cependant, en ce qui me concerne, je m'abstiendrai lors du scrutin, ne voulant pas voter contre ces amendements.
Il propose qu'une formation théorique sur des notions de comptabilité, de fiscalité et de ressources humaines soit dispensée aux étudiants au cours de leur troisième cycle de médecine. Les modalités de gestion d'un cabinet médical sont devenues complexes et peuvent effrayer les futurs médecins, qui, durant leur cursus, n'ont pas été confrontés à cette gestion administrative. De nombreux étudiants demandent d'ailleurs à recevoir une formation théorique succincte permettant de mieux appréhender ces sujets et de démystifier l'installation en cabinet. Cette formation f...
Il vise à promouvoir les stages en médecine libérale à l'issue du troisième cycle des études de médecine. Comme l'a indiqué tout à l'heure Mme la ministre des solidarités et de la santé, la plupart des stages effectués en médecine libérale le sont en médecine générale, alors que peu le sont dans des spécialités. Cela découle de l'existence de commissions de subdivision, qui décident de la répartition des stages entre l'hôpital et la médecine libérale : en raison de la faible r...
Les étudiants en troisième cycle de médecine sont amenés à réaliser des stages dans divers services hospitaliers ou en ambulatoire. Tous n'ont pas la possibilité de faire leur stage au sein d'associations de soins non programmés et de permanences de soins ambulatoires – les PDSA – , ce qui est regrettable, notamment dans le contexte global de pénurie de professionnels de santé. Comme je l'ai rappelé dans mes interventions précé...