Interventions sur "directive"

53 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Avis défavorable. Les réseaux et services de communications électroniques publics sont expressément exclus du champ d'application de la directive. On est donc ici hors sujet. J'ai de plus l'impression qu'il y a dans l'amendement une confusion entre l'ARCEP et l'ANSSI.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Nous sommes, je crois, quelques-uns à éprouver un certain malaise vis-à-vis du rôle du Parlement dans cette affaire ; sans création d'une commission dédiée, ou à tout le moins sans établissement d'un lien avec le Parlement, nous risquons de donner l'impression de transcrire simplement la directive sans nous en emparer. On dirait presque que l'exercice du contrôle parlementaire sur cette question ne serait pas souhaitable. Je propose donc d'inscrire dans le texte que la sécurité des dispositifs et des services est certifiée par une commission ad hoc. Ce serait une porte ouverte au contrôle parlementaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...pourrait-il pas leur procurer une aide financière ? L'amendement prévoit donc la remise, dans un délai de quatre mois, d'un rapport évaluant précisément les coûts supplémentaires qui devraient être supportés par les opérateurs privés à but non lucratif concernés par l'article 5 du présent projet de loi. Le choix d'un délai aussi court est pleinement justifié, puisqu'en vertu de l'article 5 de la directive, les opérateurs de services essentiels devront être identifiés au plus tard le 9 novembre 2018.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

La directive qu'il s'agit de transposer prévoit que les entreprises qui emploient moins de cinquante salariés et dont le chiffre d'affaires est inférieur à 10 millions d'euros ne sont pas concernées par ses dispositions. L'amendement sort donc du champ d'application de la directive. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...ndu à l'économie en général. Nous proposons que le premier statut juridique de chasseur de failles soit enregistré et autorisé par l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information, l'ANSSI. Si, lors de l'examen en commission des lois ou en séance publique, le rapporteur refuse de se prononcer sur le fond de cet amendement, en arguant que celui-ci, n'ayant pas pour but de transposer une directive européenne, serait inconstitutionnel, c'est que, consciemment ou non – je penche pour la seconde hypothèse – , il est malhonnête ou qu'il se fourvoie. Nous vous serions donc reconnaissants de ne pas être hypocrites, et de ne pas tordre le droit à des fins politiciennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons déjà eu ce débat en commission, où nous avons évacué la question en soulevant un problème de forme. L'amendement sort effectivement du domaine de la directive à transposer. Il n'en demeure pas moins que vous ouvrez un débat dont l'intérêt est manifeste. Je l'avais signalé. Si l'on veut développer ce sujet, on peut évoquer deux types de considérations. Les entreprises gardent la possibilité d'embaucher, par voie contractuelle, des white hats, c'est-à-dire des hackers blancs, pour leur demander de tester la vulnérabilité de leur système sans qu'ils s'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...qui existe aujourd'hui étant à mi-chemin entre la légalité et l'illégalité. Si nous créons ce statut, nous pourrons enfin utiliser ces compétences redoutables non pour déconstruire, mais pour consolider les dispositifs actuels. Enfin, M. le rapporteur a reconnu que, sur le principe, il s'était montré d'accord en commission. Au regard du droit et de la Constitution, l'amendement a un lien avec la directive à transposer. Sur le plan constitutionnel, il ne peut donc pas être attaqué pour non-conformité avec l'objet de la directive. Au reste, le Parlement n'a pas à s'octroyer les compétences du Conseil constitutionnel, qui, le cas échéant, pourrait censurer la disposition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Je l'ai dit lors de la discussion générale, je ne comprends pas la disparition de la catégorie d'armes D. Ne pensez-vous pas qu'un simple décret transférant une partie de ces armes en catégorie C aurait été préférable ? La suppression de la catégorie D est-elle vraiment nécessaire pour satisfaire la directive européenne ? L'article L. 311-2 du code de la sécurité intérieure semblait satisfaisant. Il permettait de ne pas confondre les chasseurs et les autres possesseurs d'armes, donc de se conformer à une certaine réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il est assez surprenant de voir Mirabeau convoqué à l'occasion de l'examen d'une loi de transposition d'une directive européenne. Pour reprendre ses termes, je dirais avec lui que « le meilleur moyen de faire avorter une révolution [fût-elle juridique], c'est de trop demander. » Or ce que vous nous demandez, monsieur de Courson, est vraiment considérable : vous nous priez de faire nôtre le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis d'Amérique, qui fait du port d'armes un droit fondamental. Or ce n'est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Cet amendement vise à tenir compte de la définition des reproductions d'armes par la directive du 17 mai 2017. Selon ce texte, si les reproductions d'armes à feu sont « construites en recourant aux techniques modernes susceptibles d'améliorer leur durabilité et leur précision », elles devraient être exclues de la catégorie D. L'amendement prend également en compte le classement potentiel des armes neutralisées en catégorie C, qui imposera désormais leur déclaration en préfecture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...is essayer de dépassionner, autant que faire se peut, ce débat qui a beaucoup alimenté nos discussions ces derniers jours. Je ferai un rappel de forme et émettrai deux suggestions sur le fond. S'agissant de la forme, je rappelle que, s'il revient au législateur de créer les catégories d'armes, c'est au pouvoir exécutif qu'il incombe de classer les armes au sein de ces catégories. Sur le fond, la directive du 17 mai 2017 a pour effet de classer en catégorie C les armes neutralisées et les reproductions d'armes historiques qui ont été améliorées par des techniques modernes. Il ne s'agit donc pas de les interdire, mais seulement de les déclarer, et cette déclaration est soumise à la condition qu'elles aient bénéficié de techniques visant à en améliorer les performances et la durabilité. Par ailleurs,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cordier :

...rieur à 1946. Ainsi, les armes d'un modèle antérieur à 1900 seraient libres, comme c'est le cas aujourd'hui ; celles d'un modèle commercialisé entre 1900 et 1946 seraient soumises à autorisation préalable pour les collectionneurs détenteurs de la carte de collectionneur ; celles d'un modèle postérieur à 1946 leur resteraient inaccessibles. Je précise que l'avis du Conseil d'État, pas plus que la directive 2017853 du Parlement Européen et du Conseil, selon laquelle « Il convient que les États membres puissent décider d'accorder, sous certaines conditions de conservation et de contrôle, aux musées et aux collectionneurs reconnus l'autorisation d'acquérir et de détenir des armes à feu, des parties essentielles et des munitions de la catégorie A si nécessaire à des fins historiques, culturelles, scien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Dans le texte adopté par la commission des lois, la détention d'armes à feu de catégorie A est interdite aux collectionneurs. Or la directive du Parlement européen et du Conseil stipule qu'« Il convient que les États membres puissent décider d'accorder aux musées et aux collectionneurs reconnus l'autorisation d'acquérir et de détenir des armes à feu, des parties essentielles et des munitions de la catégorie A si nécessaire à des fins historiques, culturelles, scientifiques, techniques, éducatives ou de préservation du patrimoine [… ] »...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Mes chers collègues, relisons, dans la directive 2017853 du Parlement Européen et du Conseil, le considérant no 17 : « Il convient que les États membres puissent décider d'accorder aux musées et aux collectionneurs reconnus l'autorisation d'acquérir et de détenir des armes à feu, des parties essentielles et des munitions de la catégorie A si nécessaire à des fins historiques, culturelles, scientifiques, techniques, éducatives ou de préservation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

L'État français ne saurait donc aller à l'encontre ni de l'esprit ni de la lettre de cette directive en refusant aux collectionneurs la possibilité de s'adonner à leur loisir de préservation du patrimoine et de commémoration sans manifestement discriminer les honnêtes citoyens qu'ils sont. Avec l'amendement no 72, c'est un régime très simple qui est proposé : les armes d'un modèle antérieur à 1900 seraient libres ; celles d'un modèle commercialisé entre 1900 et 1946 seraient soumises à autorisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Je remercie beaucoup Mme la ministre pour sa réponse qui a été assez précise, plus précise en tout cas que celle du rapporteur. Pour expliquer le sens de ces amendements, il nous faut revenir à l'esprit de la directive auquel doivent théoriquement se conformer l'ensemble des pays européens s'ils la transposent directement, comme c'est le cas de nombre de directives. Nous parlons de détention d'armes par des musées ou par des collectionneurs, à des fins historiques principalement. Le dispositif proposé pend-il en compte le fait qu'elles sont désactivées et neutralisées et que, par conséquent, leur dangerosité e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Madame la ministre, je vous remercie d'avoir rappelé la possibilité ouverte par la directive. Cependant, vous n'avez pas précisé la position que les différents États membres de l'Union ont adoptée à cet égard. Certains l'appliquent, cette possibilité. Ainsi, si une association d'anciens combattants allemands vient défiler à notre invitation, afin de montrer aux jeunes générations ce qu'étaient les combattants de 1914-1918, ses membres pourront venir avec leurs armes de collection, mais ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

On voit bien que ce n'est pas cohérent. Si on fait une directive communautaire, c'est pour avoir un minimum d'homogénéité en Europe. C'est ma première observation. Deuxième observation, vous n'avez pas répondu, madame la ministre, au deuxième problème, à savoir que six ans après l'adoption de la loi du 6 mars 2012, on n'a toujours pas publié le décret prévu par le législateur en vue de créer une carte de collectionneur. Cette carte va-t-elle enfin voir le jou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

... député non inscrit de pouvoir s'exprimer aussi longtemps à la tribune. J'ai d'ailleurs regret à le faire sur ce texte ; en effet, toute action qui vise à améliorer les règles de sécurité dans notre pays devrait faire l'objet d'une vive réjouissance, au-delà des étiquettes. Toutefois, je ne pense pas que ce texte doive être examiné en l'état en séance publique. D'abord, l'Union européenne et ses directives ne se sont pas montrés capables de défendre la sécurité des Européens. Ensuite, la transcription et la forme même du texte mêlent des sujets trop différents pour que la concentration sur l'objectif de sécurité soit optimale. En outre, le texte ne dit pas assez les immenses enjeux de concurrence internationale qui traversent ces sujets. Enfin, je ne suis pas certaine que le Parlement jouerait son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

...nte dernier cri peut être la victime d'une intrusion, d'une manipulation, d'un vol d'identifiant. L'émergence du darknet accroît la difficulté de la responsabilité démocratique face à ces enjeux. Alors que les menaces se désincarnent tout en s'universalisant, nos textes de loi devraient être limpides. Or cette transcription ne l'est pas, peut-être d'ailleurs parce que l'univers géopolitique de la directive était lui-même confus. Nous travaillons ce texte à partir d'une directive de juillet 2016 qui vise à établir un cadre européen de lutte contre la cybercriminalité. Comme je l'ai dit, cela appelle une certaine inquiétude, tant l'Union européenne est suspecte d'inefficacité en ces sujets. Il faut poser la question de la pertinence de ce cadre. L'Union européenne a été incapable de procurer asile e...