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La mesure que nous proposons doit s'appliquer rétroactivement à partir du 1er janvier 2019. C'est ce à quoi tend l'amendement de notre collègue Éric Woerth. La majorité a rejeté cet amendement en commission, comme elle a rejeté l'article, mais j'y suis à titre personnel très favorable : plus que jamais, ce serait une véritable mesure de justice fiscale et sociale.
Une précision, pour que les choses soient bien claires : il s'agit là d'une mesure de nature fiscale. Or il y a chaque année un effet fiscal rétroactif lorsque l'on fixe le barème du quotient familial. Juridiquement, cela ne pose aucun problème.
D'un point de vue juridique et fiscal, cet amendement est donc tout à fait acceptable.
Et oui, nous le redisons, il y a eu un matraquage fiscal. Quand on augmente de 4,5 milliards d'euros les impôts, cela s'appelle un matraquage fiscal. En tant qu'ancienne socialiste, madame la secrétaire d'État, vous devriez savoir ce qu'est le matraquage fiscal et quel impact il a sur les Français ! Nous n'en pouvons plus de cette politique de seuils. On déciderait donc tout seul de qui bénéficiera de la hausse de la CSG et de qui devra la supporter ?...
… en votant l'article 3, qui est une mesure de bon sens, de justice sociale et de justice intergénérationnelle. Cela rétablirait un peu d'équité et de bon sens fiscal.
...ses, se sont exprimés pour souligner qu'il était particulièrement injuste d'appliquer un impôt sur un impôt. À travers cet amendement, nous prévoyons donc la déductibilité du revenu imposable à l'impôt sur le revenu de la totalité de la CSG, de la contribution à la réduction de la dette sociale et des prélèvements de solidarité sur le capital. Nos concitoyens observent une différence entre le net fiscal et le net qu'ils découvrent sur leur feuille d'imposition, et ils ne trouvent pas cela normal. Cet amendement est donc d'abord un amendement de bon sens et de justice. On n'impose pas un revenu qui n'existe plus parce qu'il a déjà été diminué par un autre impôt, appliqué précédemment. C'est aussi une question de lisibilité et de simplicité de notre système fiscal. Ce système est de plus en plus...
... diviser les Français, et de prétendre que, si l'on ne faisait pas payer les retraités, ce seraient ceux qui touchent le SMIC qui paieraient à leur place. Je vais donc vous proposer une mesure de véritable justice sociale. Vous avez adopté, il y a quelques mois, une disposition selon laquelle les journalistes dont les revenus sont inférieurs à 6 000 euros net par mois bénéficient d'un abattement fiscal de très exactement 7 650 euros. Parallèlement, un retraité qui touche 2 000 euros par mois est réputé aisé – et encore, vous avez progressé, puisqu'à l'origine, vous aviez fixé ce seuil à 1 200 euros par mois : avec 1 200 euros par mois, on est réputé riche dans le monde de la Macronie ! Au-delà de ce seuil, un retraité n'est donc pas exonéré de l'augmentation de la CSG. Il conviendrait d'appli...
...é – ce sont en tout cas les administrateurs de la commission qui le disent. Une jurisprudence datant de décembre 2000 considérerait en effet que les seuils d'assujettissement aux taux de CSG doivent prendre en considération l'ensemble des revenus du foyer, et pas seulement le montant du revenu individuel frappé par la CSG. C'est la raison pour laquelle le taux d'assujettissement dépend du revenu fiscal de référence du contribuable : voilà pour l'aspect technique. Nous évoquions la lisibilité et, en l'occurrence, la mesure revient à instaurer un nouveau critère d'assujettissement au taux de 8,3 %.
Je serais curieuse de connaître le travail engagé sur les niches fiscales des journalistes, car cela fait deux ans que je réclame, à chaque projet de loi de finances, la suppression de ces niches. Chaque fois, on m'oppose un avis défavorable, sans aucune explication. Je veux bien qu'il y ait des différences de traitement mais, là encore, les Français, et surtout les retraités, apprécieront. Pourquoi certaines catégories de la population bénéficient-elles d'un régime...
Je suivrai l'évolution de ce dossier avec beaucoup d'attention, et j'espère que le troisième amendement que je défendrai pour supprimer ces niches fiscales à l'occasion du projet de loi de finances sera cette fois-ci accepté par la majorité tout entière. L'amendement no 23 est de repli. Après les annonces de M. Macron, les retraités ont pensé que s'ils percevaient une pension personnelle inférieure à 2 000 euros, ils verraient leur taux de CSG baisser. Or ce n'est pas tout à fait le cas, car le montant visé n'est pas celui de la pension de retrai...
...riés n'en sont pas pour autant exonérés de contributions sociales. Je propose donc d'exonérer les heures supplémentaires des salariés de la CSG, fixée à 9,2 % – dont 2,4 % non déductibles du revenu imposable – , et de la contribution au remboursement de la dette sociale, la CRDS, dont le taux, 0,5 %, n'est pas déductible du revenu imposable. Les heures supplémentaires seraient ainsi totalement défiscalisées : ce serait un vrai coup de pouce pour tous les Français qui travaillent dur chaque jour.
L'article 4, supprimé en commission, visait à rétablir les plafonds du quotient familial au niveau antérieur à l'adoption du collectif budgétaire voulu par le gouvernement socialiste à l'été 2012. Ce sont les familles de la classe moyenne qui ont été durement pénalisées par la mesure : le pouvoir d'achat de 800 000 d'entre elles a été affecté par l'alourdissement de la charge fiscale pesant sur elles. Il n'est dès lors pas étonnant que la courbe de la natalité s'oriente à la baisse, une évolution démographique inquiétante qui met en danger le dynamisme de notre société. Il convient par conséquent de reprendre des mesures incitatives permettant de dynamiser à nouveau la natalité française tout en soutenant le pouvoir d'achat des Français.
...e familiale : cette politique a aussi un rôle universel. Cela a toujours été le sens des allocations familiales, c'est également celui du quotient familial. Quand on touche au plafond du quotient familial, on touche à l'universalité de la politique familiale. La politique familiale est l'une des rares qui fonctionnent en France : ne la cassons pas ! Enfin, la justice et l'équilibre en matière de fiscalité doivent être garantis quel que soit le type de famille où l'on vit. Il est exact que vous avez davantage ciblé la politique familiale ; mais cibler la politique familiale, c'est en réduire la portée. Or, aujourd'hui, la France n'est pas le pays le plus généreux en la matière ; un rapport l'a même classée au dixième rang des pays de l'OCDE : il y a du boulot ! Ne taxez pas davantage les famil...
Voici pourquoi. Je tiens à réaffirmer, après M. Abad et plusieurs autres de mes collègues, notre attachement à l'universalité de la politique familiale. Pour nous, à revenu égal, un ménage avec enfants et un ménage sans enfants ne doivent pas subir la même pression fiscale. Il ne s'agit pas là d'une aide sociale : c'est une question de justice fiscale et sociale.
.. patiemment constituée à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale, lorsque la question faisait l'objet d'un accord général. Vous n'êtes pas les premiers à le faire, certes : cela a commencé en 2012. Mais vous persévérez dans cette voie. Ce sont 800 000 familles de la classe moyenne qui subissent le rabot fiscal parce que vous ne voulez pas rétablir la justice en la matière, alors que ce serait la moindre des choses pour préserver l'universalité – ce que nous souhaitions faire par l'article 4.
La crise des gilets jaunes a révélé un ras-le-bol, celui des classes moyennes et populaires contre le matraquage fiscal dont elles sont victimes. Les classes moyennes, en particulier, nous demandent de baisser les impôts. Or quelle meilleure réponse leur apporter que de réduire de 10 % l'impôt sur le revenu des deux tranches médianes ? C'est ce que nous proposons avec l'article 5. Il n'y a par ailleurs pas lieu de s'inquiéter pour les finances publiques : la perte de recettes est compensée par les mesures prévues...
...ilà un grand angle mort de la politique du Gouvernement. Nous allons défendre un amendement visant à améliorer la progressivité de l'impôt. En effet, à moins de décider de réduire la dépense publique, de réduire les services publics alors que nos concitoyens les souhaitent de meilleure qualité et mieux répartis sur le territoire, il ne peut y avoir de baisse de l'impôt sans une meilleure justice fiscale, laquelle implique la hausse d'autres recettes pour financer l'action publique. Voilà donc un angle mort de la politique gouvernementale, je l'ai dit, mais aussi du présent article.
... permettez-moi de faire la même chose. Notre proposition est destinée à toucher bon nombre de Français,et notamment les classes moyennes – celles qui paient toujours tout dans ce pays, et qui n'ont jamais droit à rien. Vous avez proposé une baisse de l'impôt sur le revenu de 5 milliards d'euros en prenant l'engagement de la financer, pour 1 milliard ou 1,5 milliard, par la suppression des niches fiscales.
J'ai dit notre attachement à l'impôt sur le revenu, sinon le plus juste du moins le moins injuste de tous les impôts de notre pays. Pour mieux répondre à l'aspiration des Français à davantage de justice fiscale, nous proposons, comme nous l'avions fait dans une proposition de loi inscrite dans l'une de nos niches parlementaires, que le barème passe de cinq à neuf tranches. Cela permettra de rendre à l'impôt sur le revenu toute sa valeur, d'accroître les ressources, et d'augmenter la progressivité et donc la justice du barème, qui comporterait un prélèvement de 48 % pour les revenus supérieurs à 125 00...