Interventions sur "formation"

390 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

... 3,3 milliards environ, ce qui signifie que l'État va devoir prendre en charge la différence. Comment expliquez-vous, madame la ministre, que ce financement soit inscrit au budget avant même la réforme de la gouvernance de l'UNEDIC, qui doit intervenir au printemps prochain ? Par ailleurs, 110 millions d'euros sont inscrits dans le programme 103 pour compenser le déficit de l'Agence nationale de formation pour adultes (AFPA), transformée en EPIC sous le précédent quinquennat avec le succès que l'on sait. Or, à la fin août, l'AFPA affichait déjà un déficit d'environ 80 millions d'euros, et le déficit total sera donc supérieur aux 110 millions budgétés pour l'année 2018. J'ajoute que le déficit cumulé de l'AFPA sera supérieur à 300 millions d'euros, voire proche des 400 millions. Comment, dans ces c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

... notre système d'accompagnement vers l'emploi. C'est pourquoi nous voterons les crédits de cette mission. Dans un contexte de reprise de l'activité économique et de réformes structurelles, mais également de maîtrise des dépenses, l'objectif du Gouvernement est de concentrer les moyens sur les publics et les territoires qui le nécessitent le plus. Un effort historique est réalisé en faveur de la formation des demandeurs d'emploi ou des jeunes faiblement qualifiés, grâce notamment à la mise en place de contrats de professionnalisation plus souples et mieux adaptés aux besoins de l'entreprise et au développement de la formation à distance pour les personnes peu qualifiées. Nous nous interrogeons cependant sur la mise en oeuvre de ce dernier point, tant l'accès au numérique reste compliqué pour un g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Si les crédits de cette mission restent effectivement relativement stables, l'enveloppe globale consacrée aux contrats aidés est en baisse de 1 milliard d'euros pour 2018, puisque le Gouvernement annonce préférer mettre l'accent sur la formation. Nous pouvons comprendre votre raisonnement sur le faible taux de retour à l'emploi des bénéficiaires de contrats aidés, mais nous ne pouvons toutefois le partager complètement. En effet, votre décision nie le rôle social de ces contrats, qui permettent aux personnes bénéficiaires de sortir de la précarité. C'est, pour beaucoup, le moyen de rompre avec l'isolement qui va souvent de pair avec les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...estauré leurs marges et investissent de nouveau, chacun peut s'en réjouir. Cette reprise doit être accompagnée et elle doit surtout bénéficier à tous, en particulier à ceux de nos concitoyens qui sont les plus éloignés de l'emploi, mais ma crainte est que les derniers de cordée soient aussi les derniers à retrouver le chemin de l'emploi. Si nous soutenons sans réserve vos efforts en faveur de la formation, parce que notre pays souffre d'abord du chômage des non qualifiés, nous condamnons sans réserve le choix brutal et idéologique de réduire de façon drastique le nombre des emplois aidés. Votre budget masque mal en réalité un désengagement de l'État sur ce terrain comme, plus globalement, sur le terrain de la politique de l'emploi. Nous condamnons ce choix parce qu'il se fonde, selon nous, sur un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ats aidés dont 279 000 sont supprimés, soit un des plus gros plan social de l'histoire de l'économie française ; Pôle emploi à qui vous supprimez 50 millions d'euros, ce qui ressemble fort à une étape supplémentaire vers l'étatisation de l'assurance chômage ; enfin, la baisse des crédits destinés à l'accompagnement des salariés, désormais regroupés dans un seul fonds. Vous parlez du soutien à la formation et à l'investissement mais, là encore, je regarde vos chiffres : vous annoncez un plan d'investissement de 15 milliards d'euros sur cinq ans mais, alors qu'il faudrait 3 milliards l'an prochain, un seul milliard est inscrit au budget. Par ailleurs, vous incluez dans les crédits dédiés au Plan d'investissement compétences des crédits déjà engagés. Ainsi, pour la Garantie jeunes, dont les crédits ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Roseren :

...vices publics, dont la création des maisons de l'emploi en 2008, n'ont effectivement pas été accompagnées de réformes structurantes permettant de définir clairement les missions de chaque organisme et d'assurer ainsi une action plus efficiente et complémentaire dans ce domaine. Quelles mesures entendez-vous prendre afin d'assurer une telle rationalisation ? Les réformes de l'apprentissage, de la formation professionnelle et de l'assurance chômage s'inscrivent-elles également dans cet objectif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski :

...ompte dans le cadre de la politique que vous menez et que nous accompagnons. Les contrats aidés ont effectivement leur utilité pour nos concitoyens éloignés de l'emploi. Dans les centres sociaux d'Armentières, j'ai ainsi pu entendre que mieux vaut un contrat aidé que pas d'emploi du tout. Cela montre la forme d'urgence sociale qui existe dans notre pays. Votre politique, qui vise à développer la formation et les compétences, doit permettre d'y répondre. Madame la ministre, il est important que vous rappeliez ici vers quels publics et quels territoires seront orientés les 200 000 contrats aidés qui représentent 1,5 milliard du budget.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Je veux appeler votre attention sur les établissements de travail protégé, les établissements et services d'aide par le travail (ESAT), et les entreprises adaptées qui accueillent des personnes reconnues travailleurs handicapés et leur permettent de mener une activité professionnelle grâce à un parcours individualisé incluant une activité salariée avec des formations appropriées. Des services visant à accompagner directement les personnes à l'emploi en milieu ordinaire de travail se développent aussi de plus en plus. Alors que la solidarité est essentielle dans ces domaines, la mission « Travail emploi » prévoit une baisse des financements publics accordés aux entreprises adaptées avec la réduction de 7,6 millions d'euros du montant de la subvention spécifi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...e raccrocher au marché du travail, celui-ci étant encore plus inaccessible sur des territoires eux-mêmes éloignés de l'emploi. Si l'on ne peut nier que les élus des villes les moins argentées ont très largement recours à ce dispositif, c'est qu'il faut répondre à une double nécessité. Tout d'abord, il s'agit de faire le pari de l'insertion sociale par le travail en proposant à ces personnels des formations ou des stages en immersion dans les entreprises locales. Cela est fondamental pour les gens qui, la plupart du temps, souhaitent faire preuve de leur bonne volonté d'intégration. Ensuite, cela permet aux élus de maintenir un certain niveau de services à la population dans des contextes locaux où les perspectives financières de nombreux villages demeurent incertaines. Ainsi, la masse salariale es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

...'emploi, soit salariés sur des dispositifs pensés pour l'insertion professionnelle, soit parfois indépendants, soit handicapés et dans ce cas être accompagnés dans le cadre d'un ESAT ou d'une entreprise adaptée qui ne dépend pas du même secteur. Finalement, selon son statut, on s'aperçoit que la personne n'aura pas accès au même parcours de retour à l'emploi. Comment permettre un égal accès à la formation de ces publics cibles, quel que soit leur statut ? Sachant que l'on va s'acheminer vers des formations de plus en plus longues, ce dont je me réjouis, comment assurer la continuité, la portabilité du parcours de formation d'un statut à l'autre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson :

Députée du Nord, je suis, comme beaucoup de mes collègues issus de territoires en recomposition industrielle, fréquemment sollicitée par les comités d'entreprise faisant face à des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) afin de protéger les emplois menacés ou leur indiquer les moyens de formation et conversions professionnelles qu'ils peuvent envisager. Dans le cadre du programme « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi », le Gouvernement poursuit la mise en oeuvre de nombreux dispositifs permettant une meilleure adéquation entre les besoins d'emploi et les qualifications de nos concitoyens, et il entend, par le biais du grand plan investissement, continuer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

...on les régions et les départements. Les établissements sanitaires et médico-sociaux sont ainsi exclus du dispositif en Occitanie, alors qu'ils seraient inclus dans d'autres régions et que le Gouvernement a fait de l'accompagnement des personnes dépendantes une priorité au mois de septembre dernier. Dans ce secteur, une part non négligeable des contrats aboutit à des recrutements pérennes et à des formations qualifiantes pour des reconversions. Autre exemple, les établissements d'éducation sous contrat pourront-ils continuer à bénéficier du dispositif pour assurer des missions de service public ? En Haute-Garonne, la question se pose notamment pour les écoles Calandreta qui proposent un enseignement de l'Occitan en immersion. Quelles sont les instructions données pour l'affectation des contrats aidé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...rai, mais pourquoi ne pas avoir choisi une sortie en sifflet, en réduisant le taux de financement, par exemple à 50 %, afin d'atténuer la brutalité de la mesure ? Vous avez raison sur le deuxième point : les bénéficiaires sont mal formés. Mais pourquoi ne pas avoir fait comme pour les emplois jeunes ? On avait demandé aux régions qu'il y ait une contractualisation afin de s'assurer qu'un volet de formation existe. Vous auriez pu demander à Pôle emploi de le faire – car ce n'est jamais le cas aujourd'hui. Il est exact que votre budget est sincère. Il y a une certaine baisse des crédits, mais je ne fais pas des montants financiers un critère de qualité pour la formation professionnelle. On sait qu'il y a des doublons et souvent de l'inefficacité dans la trentaine de milliards d'euros dépensés en la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

...l'offre et la qualité des services proposés sont touchées. Les nombreux retours que j'ai eus battent en brèche l'argumentaire du Premier ministre, pour qui ce dispositif serait « coûteux et inefficace ». Si les contrats aidés sont inefficaces, pourquoi les maintenir dans certains secteurs et non dans d'autres ? De nombreux bénéficiaires, qui sont souvent très éloignés de l'emploi, ont un plan de formation et intègrent des CDD ou des CDI à moyen ou long terme. Votre mesure est incompréhensible et inadmissible : de tels emplois correspondent à des besoins forts, d'utilité sociale, qui ne sont pas couverts. Vous fragilisez tout le tissu associatif et, surtout, vous laissez sur le carreau des dizaines de milliers de personnes qui devraient pourtant avoir toute l'attention des pouvoirs publics, car el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon :

Je tiens à saluer le triplement des moyens prévus pour la formation des jeunes décrocheurs et des demandeurs d'emploi peu qualifiés. Ces crédits s'élèveront à 500 millions d'euros, tandis que le plan d'investissement compétences doit monter en puissance avec la réforme de la formation professionnelle, pour un montant de 15 milliards d'euros sur cinq ans. Le décrochage n'est pas un phénomène uniforme et homogène. Il se matérialise par autant de trajectoires et d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

J'ai bien entendu votre réponse sur l'Erasmus de l'apprentissage, mais je voudrais également souligner l'importance du programme franco-allemand d'échanges de jeunes et d'adultes en formation professionnelle, initiale et continue. La dotation correspondant à ce dispositif d'aide à la mobilité – 430 000 euros – n'est pas excessive. Pour les apprentis, c'est une chance d'effectuer une partie de leur formation dans un autre pays. Si nos jeunes maîtrisaient mieux la langue allemande, l'apprentissage transfrontalier constituerait un véritable tremplin pour l'emploi : en Allemagne, les entr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

...jets professionnels et l'accompagnement que sur les savoir-être et les postures face à l'emploi, les écoles de la deuxième chance donnent un coup de pouce à de nombreux jeunes qui n'y croyaient pas vraiment. Je souhaiterais savoir si le financement est assuré pour les années à venir et s'il est envisageable de développer davantage ce dispositif, en lien avec le grand plan d'investissement pour la formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

Comme vous l'avez indiqué, madame la ministre, les jeunes issus de la formation en alternance ont un meilleur taux d'accès à l'emploi. Pour autant, leurs résultats sont plus décevants en ce qui concerne le parcours scolaire. Se pose alors la question de l'orientation : serait-il possible, pour éviter le décrochage scolaire, d'envisager en amont une intervention des entreprises dans les établissements afin de familiariser les plus jeunes aux secteurs professionnels ? Par ail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Nous sommes nombreux à partager votre exigence d'accompagnement et de formation, madame la ministre, pendant toute la durée du contrat aidé. Cela étant, c'était déjà le cas auparavant, et il est avéré que de nombreux employeurs ont été condamnés à partir de 2006 pour avoir recruté des personnes au titre de contrats aidés sans offrir de formations à la clé. Vous évoquez le secteur non marchand, mais je précise que 20 % des contrats aidés y relèvent de l'éducation nationale. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...nces les plus fréquentes concernent le plus souvent les conditions de travail et, surtout, l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Il appartient donc au législateur d'être à la hauteur des enjeux, d'autant plus que le chômage produit les ravages que l'on sait. Nous ne pouvons donc qu'encourager le Gouvernement à oeuvrer en faveur de la santé, de l'insertion au travail et de la formation, qui constitue le premier facteur de promotion sociale. Nous constatons tous les jours le rôle que jouent à Bastia l'école de la deuxième chance et la Garantie jeunes, et les difficultés auxquelles elles font face. Il ne faut pas réduire les budgets ni les déverser vers les régions ; nous proposerons d'ailleurs un amendement en la matière.