Interventions sur "gilets jaunes"

163 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

C'est une bonne chose même si le mérite en revient au mouvement des gilets jaunes que vous avez, dans un premier temps, méprisé, conspué, caricaturé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...amendements. C'est pourquoi, quelles que soient les mesures que vous proposez aujourd'hui, votre débat n'a aucune signification. Il n'est qu'une manoeuvre afin de convaincre ceux qui restent mobilisés de rentrer chez eux. Nous leur disons au contraire qu'ils ont raison de poursuivre leur combat car les seuls petits avantages obtenus l'ont été grâce à leur lutte. Ceci dit, le débat qu'ouvrent les gilets jaunes est celui d'une autre répartition des richesses afin de garantir la justice sociale. Ils savent bien que notre pays crée de la richesse mais qu'elle n'a jamais été autant redistribuée au capital plutôt qu'au travail. Tous les économistes sérieux le reconnaissent. Or vous ne répondez à ces revendications par aucune augmentation claire de salaire. Cessez de mentir quand vous répétez…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

J'ai été gêné, monsieur le président. Cessez de mentir quand vous répétez mieux rémunérer le travail. Vous proposez l'inverse ! Vous appliquez aux gilets jaunes la philosophie suivante : donne-moi ta montre et je te dirai l'heure. Avec l'argent des impôts, payés par les mêmes gilets jaunes, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

… pour répondre aux agitations des gilets jaunes à travers le pays. C'est pourquoi je souhaite que cet amendement relatif aux indépendants trouve un écho favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Vous pensez qu'en votant ces cinq mesures, vous réglerez le problème et que vous vous débarrasserez de la colère des gilets jaunes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Lors des discussions budgétaires portant sur le budget pour 2018 comme sur le budget pour 2019, nous étions plusieurs sur ces bancs à défendre des amendements qui avaient pour objectif l'exonération des heures supplémentaires. Or, le Gouvernement s'y est opposé avec fermeté, en nous disant que c'était stupide, et il a fallu que les gilets jaunes descendent dans la rue et que notre pays soit confronté à une situation dramatique pour que vous finissiez pas dire que ce que nous défendons depuis dix-huit mois était une bonne idée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... qu'un salarié payé au SMIC ne mérite pas d'être rémunéré pour son travail ! Vous le voyez, il manque des choses dans ce projet de loi, qui ne va pas assez loin. La défiscalisation et la désocialisation des heures supplémentaires vont coûter très cher ; or ces dépenses supplémentaires auront des effets négatifs sur la qualité des services publics, qui figure pourtant parmi les revendications des gilets jaunes, dont la mobilisation est à l'origine de notre débat. Ce texte est incomplet. Son renvoi en commission ne serait pas un drame ! Faisons quelque chose de bien pour ces gens qui travaillent beaucoup et contribuent à la richesse de notre pays !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Nous avons défendu tout à l'heure une motion de rejet préalable : nous voterons donc bien évidemment cette motion de renvoi en commission. J'ajouterai quelques arguments à ceux que nous avons déjà exposés tout à l'heure. Dans le langage courant, ce texte est déjà qualifié de « loi gilets jaunes ». Or cette loi, discutée dans l'urgence, ne répond pas aux principales questions posées par les gilets jaunes – ou alors, elle répond à côté. Les gilets jaunes réclament de la justice fiscale, mais vous n'avez rien fait en ce sens : vous n'avez pas voulu rétablir l'ISF.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

… mais vous n'avez pas augmenté le SMIC – vous ne leur accordez qu'une allocation, une aumône. Les gilets jaunes appellent à rénover la démocratie, mais vous les renvoyez à un débat futur. Parmi les gilets jaunes, on compte beaucoup de fonctionnaires. Hier, vous avez fait un geste sur les bas salaires des policiers, mais nous attendons un geste similaire sur les bas salaires des enseignants, qui sont parmi les plus mal payés d'Europe, des personnels hospitaliers et de bien d'autres agents publics dont je n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...iciait pas aux ménages non imposables, lesquels représentent aujourd'hui un foyer sur deux. » Pour une fois, il faut l'avouer, vous aviez raison ! Mais expliquez-nous pourquoi ce qui était une mauvaise idée il y a quelques mois est devenu, comme par miracle, une bonne idée aujourd'hui. Je pense que vous êtes des opportunistes et que vous avez décidé de faire semblant de répondre aux attentes des gilets jaunes – faire semblant seulement, puisque cette mesure ne touchera que peu de personnes et sera contre-productive pour l'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Les gilets jaunes réclament la justice sociale, la justice fiscale, une réelle augmentation du pouvoir d'achat – pas des miettes ! – et la suppression des privilèges par le rétablissement de l'ISF, sans parler de la flat tax... Vous pensiez résoudre le problème, comme vous l'aviez fait pour la SNCF, par le pourrissement de la situation et le mépris. C'est loupé ! Vous êtes tombés face au peuple en colère, soutenu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Mesdames les ministres, chers collègues de la majorité, vous avez tort de considérer et de traiter ce moment des gilets jaunes comme s'il s'agissait d'une simple mauvaise passe ou d'une crise : ce n'est ni l'une ni l'autre, car nous ne reviendrons pas – notez-le – à l'état précédent. Vous avez l'air de ne pas le comprendre. Bien sûr, cette colère, profonde dans notre pays, est en maturation depuis bien longtemps. Elle précédait, à n'en pas douter, l'ambition présidentielle de l'actuel occupant de l'Élysée, mais ce n'est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Fort heureusement, notre peuple déborde d'énergie, et c'est heureux de le voir passer, comme il le fait, de la résignation à l'action. Ce moment des gilets jaunes ne constitue pas une menace mais une formidable opportunité, car c'est une injonction à tout changer. Tout changer, c'est précisément ce qu'il est urgent et raisonnable de faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...t, des rassemblements et des manifestations qui le caractérisent, n'auront aucun autre effet que de le renforcer si elles ne s'accompagnent pas d'une réponse politique à la hauteur de la colère exprimée dans le pays. Il y a tout juste dix jours, et seulement parce que la mobilisation l'y contraignait, le Président de la République formulait péniblement une réponse, sa réponse, à cette France des gilets jaunes. C'est cette réponse que, dans notre rôle de parlementaires, nous sommes aujourd'hui chargés de considérer, d'examiner et d'améliorer. C'est donc dans cette optique, en se hissant à la hauteur des événements et avec le plus grand sérieux, qu'a travaillé, une fois de plus, le groupe parlementaire de La France Insoumise. Mais l'organisation de nos présents travaux, le refus d'examiner de nombreux a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Pour répondre à la colère des gilets jaunes, vous choisissez d'avancer l'entrée en vigueur de l'exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires et complémentaires au 1er janvier 2019, au lieu du 1er septembre, date initialement prévue dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. Si l'heure n'est pas au mauvais esprit, disons-le franchement, il était temps – après avoir refusé de rétablir cette dispositi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Avec ce projet de loi, vous évitez méthodiquement la plus forte, la plus commune de toutes les revendications des gilets jaunes : la justice fiscale ! Avec ce projet de loi, le Président de la République entend répondre à la colère sans mettre à contribution celles et ceux qui en ont les moyens – peine perdue ! Avec ce projet de loi, le Président de la République a choisi d'être le rempart entre la France des gilets jaunes et les riches qu'il protège. Des mesures partielles, temporaires et insuffisantes ne sauraient répon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

... air de guérilla urbaine les samedis ; notre économie est fragilisée ; nos commerçants souffrent ; nos forces de l'ordre, qu'il faut saluer et remercier, sont exténuées et à bout de nerfs. Notre pays, dont l'attractivité touristique commençait à se reconstruire après les dramatiques attaques terroristes, est à nouveau délaissé par les touristes. Cette situation n'est pas de la responsabilité des gilets jaunes. Je condamne avec la plus grande fermeté les violences perpétrées par des voyous, qui jettent l'opprobre sur l'ensemble d'un mouvement profondément ancré tant dans notre société que dans nos territoires. Nous devons écouter le message de ces citoyens impliqués, entendre leur exaspération. La population française ne s'y est pas trompée, qui soutient massivement, sondage après sondage, cette mobili...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Bouchet :

...is sont toujours en colère, les Français sont sur les rond-points, à cause d'une très grande injustice fiscale et sociale et du problème du pouvoir d'achat. Emmanuel Macron a fait une première intervention très fausse, où il a parlé d'écologie et de transition énergétique pour essayer d'expliquer aux Français pourquoi il augmentait les taxes. Après des actes I, II, III, IV, etc. , de la part des gilets jaunes, il a fait une seconde intervention, qui a suscité une réaction en urgence du Gouvernement sous forme de mesures prises à la va-vite. Finalement, on en arrive à la défiscalisation et à la désocialisation des heures supplémentaires. Bonne nouvelle ? Plutôt une fausse bonne nouvelle, puisque cette défiscalisation et cette désocialisation ne sont que partielles.