Interventions sur "glyphosate"

92 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Il faut ensuite revenir aux paroles du Président de la République, qui souhaitait interdire le glyphosate « dès que des alternatives auront été trouvées et, au plus tard dans trois ans ». Cela signifie que, dans trois ans, il faut que cela soit terminé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...ux que le Président, car nous pensons que certains problèmes pourront se poser à certaines filières. C'est pourquoi nous donnons une petite souplesse, de deux ans, comme nous l'avons fait pour les néonicotinoïdes. Si, dans trois ans, malgré tous les efforts, des problèmes demeurent, nous donnons deux ans supplémentaires, ce qui nous fait arriver, je l'espère, à l'année qui verra l'interdiction du glyphosate au niveau européen. Tout cela est donc très cohérent. Nous pouvons également nous demander pourquoi il importe que cela soit dans la loi et pourquoi nous sommes si motivés par cette question. Dans la méthode proposée par le ministre, la proposition d'un comité de suivi est excellente, car, même si l'on votait l'interdiction du glyphosate, il faudrait inscrire dans la loi la création d'une telle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

… on peut craindre que les acteurs – je ne mets personne en cause – ne soient dans l'état d'esprit de baisser les bras. Certaines filières pourraient ainsi passer les trois ans à essayer de démontrer pourquoi ce n'est pas possible, pourquoi elles n'y arriveront pas. Cela signifie que, dans trois ans, il n'y aura pas de solutions. Au contraire, en disant aux filières que le glyphosate sera fini dans trois ans, nous les mettons dans un autre état d'esprit, celui de trouver des solutions. À partir du moment où cela est clair dans la loi, nous pouvons tous nous mettre en ordre de bataille pour travailler à trouver des solutions, avec nos agriculteurs, nos chercheurs, nos industriels. Je crains sinon, que, pendant trois ans, on essaie encore de repousser l'échéance, et que, passé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Monsieur le ministre, vous nous avez parlé d'une controverse scientifique. Il ne s'agit pas de cela, pardonnez-moi, mais d'une manipulation éhontée, à grande échelle, les Monsanto Papers l'ont prouvé ! Le Centre international de recherche sur le cancer a classé le glyphosate parmi les cancérigènes dès 2015, et aujourd'hui, vous nous dites que, dans trois ans, il faudra réaliser une nouvelle étude pour vérifier la « cancérogénicité » de cette molécule, laquelle ne serait pas avérée ! C'est un petit peu difficile à entendre ! Comme je l'ai expliqué dans la discussion générale, des alternatives existent. De nombreux agriculteurs, dont certains siègent sur ces bancs, cu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

En utilisant d'autres pratiques culturales ; les solutions sont nombreuses, je les ai déjà évoquées. Monsieur le ministre, si vous estimez qu'il n'y a pas d'autres solutions que le glyphosate ou que les alternatives sont insuffisantes, pourquoi n'avez-vous pas écrit une lettre de mission à l'INRA afin que ses chercheurs travaillent à les trouver, plutôt que d'inventer un comité Théodule, qui ne sert à rien ? Ces alternatives existent, l'INRA les a détaillées. Votre comité Théodule a pour seule vocation de nous faire avaler une couleuvre et de nous faire patienter au-delà de ces trois ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Il serait sans doute erroné d'ajouter à l'espoir la cuistrerie législative. J'entends, en tout cas, ce que nos collègues défendent, leurs plaidoyers selon lesquels, au fond, si l'on inscrit dans la loi ce délai, il deviendra véritablement une limite indépassable pour tout le monde, ce qui entraînera forcément avec plus de vigueur le mouvement collectif vers l'interdiction du glyphosate. Pour ce qui me concerne, je ne connais pas un seul agriculteur qui, parfaitement conscient de ce qu'est ce produit, l'utiliserait en surabondance ou avec plaisir. Cela n'existe pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

N'entamons donc pas de débats théologiques entre ceux qui voudraient nous éviter les méfaits du glyphosate et ceux qui en abuseraient de manière quasi complaisante. Le débat n'est pas là ; il consiste à savoir comment sortir d'une pratique dont chacun, y compris le monde agricole, estime qu'elle est regrettable, sans pour autant le faire à un rythme qui handicaperait à bien des égards nos agriculteurs. Voilà la difficulté dans laquelle nous sommes. Elle n'est pas abstraite : elle se pose réellement, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Ce que nous souhaitons, nous, c'est tirer les conséquences, dans l'intérêt général, d'une sortie de l'utilisation du glyphosate à l'horizon de trois ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

D'abord, nous avons un objectif clair, fixé par le Président de la République : sortir du glyphosate en trois ans. Cet objectif clair, certains l'ont dit, a été combiné à un autre : ne pas surtransposer. Voilà pourquoi mon groupe ne votera pas pour ces amendements. L'idée était de sortir du glyphosate plus rapidement que ne l'exigeaient les textes européens et, en même temps, de ne pas surtransposer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...s agriculteurs, le mot « ultimatum » n'a pas sa place. Nous devons parler avec eux, leur faire comprendre notre objectif, leur dire où nous allons. Nous allons donc avancer en votant contre ces amendements, parce qu'il faut de la confiance et de l'exigence. Je dirais même que la confiance est une exigence pour celui à qui on l'accorde. C'est ce qu'il faut retenir de notre débat de ce soir sur le glyphosate. La confiance va de pair avec notre exigence vis-à-vis des agriculteurs, jointe à l'appui que nous leur apporterons de manière à pouvoir sortir du glyphosate dans les délais que nous avons fixés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...porteur – et aussi vous, monsieur le président de la commission, qui veillez au grain – , de la qualité de vos réponses, depuis sept jours et sept nuits, et surtout de la tonalité que vous donnez au débat. Grâce à cette marque de fabrique, monsieur le ministre, nous arrivons à aborder tous les sujets sensibles : la vidéosurveillance, le bien-être animal, ce soir les produits phytosanitaires et le glyphosate, et j'en passe. Je trouve cela essentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

...é sans discontinuer, j'ai beaucoup entendu, de la part des uns et des autres, des témoignages de confiance vis-à-vis de l'ANSES. Or j'ai entre les mains une excellente interview de son directeur général, parue tout récemment, dont voici un extrait : « En l'état actuel des connaissances, nous ne disposons d'aucun élément qui pourrait permettre un retrait immédiat des AMM des formulations à base de glyphosate. [… ] J'ajoute que, sur le plan juridique, l'autorité pour délivrer ou retirer les AMM a été transférée à l'ANSES en juillet 2015. Ces actes relèvent donc de notre compétence. Certes, le ministre de l'agriculture a un droit de veto sur nos décisions ; mais ce recours doit être motivé dans l'intérêt de la santé publique ou de l'environnement. Toute mesure non justifiée serait susceptible de provoq...