Interventions sur "glyphosate"

407 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur :

Monsieur Moreau, vous avez parlé des lourdes conséquences qu'entraînerait l'interdiction du glyphosate, mais vous ne les avez pas détaillées. Je me permets de citer vos propos. Ceux que vous avez tenus en séance publique le 21 février 2019 : « Au nom du principe de précaution, il faut interdire le glyphosate, et nous le ferons, tous ensemble, de manière coordonnée et en bonne intelligence. Ce sont les paysans qui sont les principaux exposés […]. Madame la rapporteure, vous jugez vous-mêm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

...ifficilement conciliable avec cette science excessivement complexe qu'est l'agronomie. Notre majorité assume le choix qu'elle a fait du pragmatisme, c'est-à-dire de ne pas interdire sans solution de remplacement. Vous m'expliquerez par exemple comment vous éliminez une plante vivace comme le liseron, qui se multiplie au fur et à mesure des interventions mécaniques et qu'aucun herbicide hormis le glyphosate n'est capable de détruire. Le président Chassaigne a bien expliqué combien l'agronomie est complexe. On peut dire certaines choses ici mais, quand on est sur le terrain, il en va tout autrement. Depuis cinq ans, en effet, la France est la locomotive européenne sur le sujet. Elle s'est opposée au renouvellement pour dix ans du glyphosate, entraînant certains pays. La stratégie de sortie du glypho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur :

...mon avis est évidemment défavorable car l'amendement vise à supprimer l'article unique, donc la proposition de loi. Ses auteurs tirent argument d'une prétendue absence de solutions de remplacement, ce qui aurait des effets désastreux sur notre agriculture. Or, certains travaux de l'ANSES et de l'INRAe démontrent qu'il existe des pratiques et des produits non chimiques susceptibles de remplacer le glyphosate dans ses usages. Dès lors, on ne peut plus – comme le font le Gouvernement et la majorité à l'Assemblée nationale depuis trois ans – se retrancher derrière des obstacles techniques ou économiques afin de justifier le maintien d'une substance dont les dangers ne font plus aucun doute parmi les scientifiques. Les parlementaires qui ont signé l'amendement ne peuvent pas davantage contester les limi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je veux redire à M. Loïc Prud'homme et à Mme Delphine Batho, notamment, que je ne suis pas fondé à recevoir des leçons de radicalité sur les questions relatives aux pesticides. Depuis trente ans, comme praticien, je fais partie de ces paysans bios qui se passent du glyphosate, ce qui signifie beaucoup de sueur, de poussière, de mécanique, de travail, et je veux leur rendre hommage. Comme élu, je représente un territoire où nous avons fait en sorte que près d'un quart des exploitations et 80 % du vignoble soient bios. Pas de leçon de radicalité ! L'IDDRI indique que trente ans sont nécessaires pour sortir de l'ensemble des pesticides – et non du seul totem du glyphosa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...ture biologique sont décidées. Elles se font en trois ou cinq ans, en améliorant le revenu des agricultrices et des agriculteurs. C'est donc possible ! Arrêtons de dire que c'est impossible et qu'il faut trente ans ! J'assume parfaitement d'avoir rejoint le combat des écologistes et d'avoir quitté le groupe socialiste, lorsque ses membres ont refusé de signer mon amendement visant à interdire le glyphosate.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...rsité passe aussi par les organismes du sol. Avec leurs techniques, le sol revit : ils le montrent concrètement, lorsqu'on les accompagne sur le terrain. Ce ne sont pas des assassins ! Je le dis clairement. Pourtant, avec cette conscience des exigences environnementales, ils nous disent que, pour conduire une telle culture, où le sol est déterminant, ils sont obligés d'ajouter une petite dose de glyphosate, dans l'attente de produits de substitution. Sans elle, ils devraient abandonner leurs pratiques et, de nouveau, labourer, assécher le sol et le faire mourir, alors que ce n'est bien entendu pas leur objectif. Il ne faut donc pas être caricatural : soyons prudents, circonspects et respectons ceux qui font des efforts de culture !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

J'ai écouté ce débat, qui est de très bonne qualité : même si nos avis divergent, ils sont exprimés de façon construite et argumentée. Le groupe Agir ensemble votera l'amendement du groupe La République en marche. Nous avons mis quatre ans pour trouver la bonne trajectoire afin de traiter la question du glyphosate, au bon rythme, avec la bonne méthode, avec un partenariat et une discussion avec les parties prenantes, comme vous le souhaitez. Le moment n'est pas venu d'en dévier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

L'agriculture de conservation des sols ne peut servir de cache-sexe à la masse des usages du glyphosate. Sans refaire le débat passé, nous étions prêts à envisager un calendrier différent pour cette pratique. Personne n'a traité qui que ce soit d'assassin – et surtout pas les agriculteurs et agricultrices. L'Assemblée nationale discute des règles que les pouvoirs publics prévoient : ce ne sont pas les agricultrices et les agriculteurs, mais l'Assemblée et l'Europe, qui décident si le glyphosate, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis, rapporteur :

...e porter leur nombre à 250. Une fois n'est pas coutume, au lieu de prévoir des dispositions spécifiques aux outre-mer, nous proposons d'étendre celles qui y existent déjà à la France entière. Nous demandons ainsi que les prix de cinq fruits et légumes de saison locaux – et, pourquoi pas, bio – soient administrés ou bloqués. Nous rejoignons ainsi la proposition de loi relative à l'interdiction du glyphosate précédemment examinée, mais je laisse ceux qui nous regardent faire le lien entre les deux textes et se forger leur propre avis. Cette proposition de loi peut être mise en œuvre, puisqu'elle l'est déjà dans plusieurs territoires de la République. Il est souhaitable de le faire dans des périodes de turbulences telles que celles que nous connaissons, lesquelles créent des effets de marché de natur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis, rapporteur :

...si la France commence à subir ce genre de difficultés, c'est peut-être pour les mêmes raisons. On ne peut, j'en conviens avec vous, se reposer sur le marché et se contenter d'encadrer ce dernier. M. Chassaigne, pour sa part, a raison de rappeler que les services publics ont leur rôle à jouer pour garantir des droits. Les mécanismes de gestion du marché ont également leur importance. S'agissant du glyphosate, par exemple, on a soulevé, au cours du débat, la question du protectionnisme aux frontières et de la concurrence déloyale exercée par des pays qui n'appliquent pas les mêmes normes que nous. Nous proposons également une augmentation du SMIC pour que les gens puissent s'acheter une nourriture de bonne qualité, à un prix suffisamment élevé pour que les agriculteurs s'y retrouvent. Contrairement à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président de la Commission des affaires économiques :

Je suis particulièrement heureux de coprésider cette séance dans une salle de réunion, avec des députés en chair et en os, pour évoquer un sujet qui nous est cher. Nous nous retrouvons aujourd'hui pour assister à la présentation du rapport de la mission d'information commune à nos trois commissions sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate. Le nombre de commissions concernées – trois commissions – et l'importance du sujet nous ont permis d'obtenir une dérogation à la règle fixée par la Conférence des présidents imposant le recours à la visioconférence. Nous disposons donc de la salle Victor-Hugo permettant de respecter les gestes barrières, en particulier les distanciations physiques que je vous engage donc à mettre en œuvre en vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président de la Commission des affaires économiques :

Je suis particulièrement heureux de coprésider cette séance dans une salle de réunion, avec des députés en chair et en os, pour évoquer un sujet qui nous est cher. Nous nous retrouvons aujourd'hui pour assister à la présentation du rapport de la mission d'information commune à nos trois commissions sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate. Le nombre de commissions concernées – trois commissions – et l'importance du sujet nous ont permis d'obtenir une dérogation à la règle fixée par la Conférence des présidents imposant le recours à la visioconférence. Nous disposons donc de la salle Victor-Hugo permettant de respecter les gestes barrières, en particulier les distanciations physiques que je vous engage donc à mettre en œuvre en vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, présidente de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je suis également très heureuse de vous retrouver en chair et en os dans cette belle salle Victor-Hugo, réunis à trois commissions pour examiner le rapport final de la mission d'information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, un an après la présentation d'un rapport d'étape. Il s'agit d'un travail important sur un sujet auquel les membres de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire sont particulièrement sensibles. Voici un an, lors de l'examen du rapport d'étape de la mission, nous avions eu le sentiment que les choses n'avançaient peut-être pas assez vite au regard des engagements pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, présidente de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je suis également très heureuse de vous retrouver en chair et en os dans cette belle salle Victor-Hugo, réunis à trois commissions pour examiner le rapport final de la mission d'information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, un an après la présentation d'un rapport d'étape. Il s'agit d'un travail important sur un sujet auquel les membres de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire sont particulièrement sensibles. Voici un an, lors de l'examen du rapport d'étape de la mission, nous avions eu le sentiment que les choses n'avançaient peut-être pas assez vite au regard des engagements pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président de la commission des affaires économiques :

Je suis particulièrement heureux de coprésider cette séance dans une salle de réunion, avec des députés en chair et en os, pour évoquer un sujet qui nous est cher. Nous nous retrouvons aujourd'hui pour assister à la présentation du rapport de la mission d'information commune à nos trois commissions sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate. Le nombre de commissions concernées – trois commissions – et l'importance du sujet nous ont permis d'obtenir une dérogation à la règle fixée par la Conférence des présidents imposant le recours à la visioconférence. Nous disposons donc de la salle Victor-Hugo permettant de respecter les gestes barrières, en particulier les distanciations physiques que je vous engage donc à mettre en œuvre en vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi, présidente de la Commission des affaires sociales :

...al de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Nous nous investirons pleinement dans ce travail le moment venu, sachant que nous pouvons compter d'ici là sur l'implication de la référente de notre commission pour l'ANSES, Mme Claire Pitollat. Cette agence a été chargée voici deux ans d'une réévaluation des alternatives non chimiques au glyphosate afin de réexaminer les autorisations de mise sur le marché des produits à base de glyphosate. Nous serons spécialement attentifs aux développements que les rapporteurs consacreront à cet aspect du sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi, présidente de la Commission des affaires sociales :

...al de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Nous nous investirons pleinement dans ce travail le moment venu, sachant que nous pouvons compter d'ici là sur l'implication de la référente de notre commission pour l'ANSES, Mme Claire Pitollat. Cette agence a été chargée voici deux ans d'une réévaluation des alternatives non chimiques au glyphosate afin de réexaminer les autorisations de mise sur le marché des produits à base de glyphosate. Nous serons spécialement attentifs aux développements que les rapporteurs consacreront à cet aspect du sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je suis également très heureuse de vous retrouver en chair et en os dans cette belle salle Victor-Hugo, réunis à trois commissions pour examiner le rapport final de la mission d'information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, un an après la présentation d'un rapport d'étape. Il s'agit d'un travail important sur un sujet auquel les membres de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire sont particulièrement sensibles. Voici un an, lors de l'examen du rapport d'étape de la mission, nous avions eu le sentiment que les choses n'avançaient peut-être pas assez vite au regard des engagements pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, président de la mission d'information commune :

 « J'ai demandé au Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées et, au plus tard, dans trois ans ». C'est avec ce tweet, daté du 27 novembre 2017, du Président Emmanuel Macron qu'apparaît la genèse de nos débats puis de nos travaux, même s'il faut remonter à quelques années auparavant et à l'étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) pour que soit versée au débat public...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, président de la mission d'information commune :

 « J'ai demandé au Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées et, au plus tard, dans trois ans ». C'est avec ce tweet, daté du 27 novembre 2017, du Président Emmanuel Macron qu'apparaît la genèse de nos débats puis de nos travaux, même s'il faut remonter à quelques années auparavant et à l'étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) pour que soit versée au débat public...