Interventions sur "guadeloupe"

424 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

De façon générale, je ne suis pas favorable à la coprésidence. En ce qui concerne spécifiquement la Guadeloupe – territoire auquel j'adresse toutes mes pensées –, je suis également défavorable à un régime dérogatoire. Pour rappel, la composition du conseil de surveillance de son agence de santé relève du domaine réglementaire : il comprend un conseiller régional de Guadeloupe désigné par le conseil régional, un conseiller départemental de Guadeloupe, un conseiller territorial de Saint-Barthélémy et un con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Je précise que l'amendement n° 2843 ne propose pas un régime dérogatoire, mais une coprésidence à titre expérimental. Par ailleurs, l'ensemble des élus de Guadeloupe ont condamné unanimement et fermement les violences à l'encontre des personnels soignants et du directeur général du CHU de la Guadeloupe, M. Cotellon ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

dont le bureau a été caillassé, hier encore. Nous sommes aux côtés de l'ensemble des personnels soignants de Guadeloupe et de l'ensemble de nos populations. Nous traversons depuis dix-huit mois une situation de crise, déplorons plus de 600 morts répertoriés – sans compter les morts à domicile –, et vivons encore dans une grande tension, du fait de la crise sociétale qui sévit depuis plus de six mois. Je l'affirme devant la représentation nationale : nous sommes mobilisés pour sortir de la crise. Nous sommes aussi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire Guion-Firmin :

Ils concernent la collectivité de Saint-Barthélemy, qui relève de l'agence de santé de Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. Le conseil de surveillance de cette agence ne reflète absolument pas les disparités statutaires des collectivités qu'il représente.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

Je suis défavorable aux amendements n° 2212 et 2713. Par ailleurs, je le répète, le conseil de surveillance de l'agence de santé de Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin prévoit la présence d'un conseiller régional de Guadeloupe, d'un conseiller départemental de Guadeloupe, d'un conseiller territorial de Saint-Barthélémy et d'un conseiller territorial de Saint-Martin, ainsi que d'un maire de commune ou d'un président de groupement de communes. Je demande donc le retrait des amendements n° 1858 et 1849.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

Il vise à établir, à titre expérimental, une composition plus équilibrée du conseil de surveillance de l'agence de santé de Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, en donnant un tiers des sièges aux élus représentant ces collectivités ou leurs groupements. La crise du covid a montré, une fois encore, l'importance du rôle des élus, leur connaissance du terrain et la nécessité de faire bénéficier l'agence de santé de leur expérience, a fortiori en Guadeloupe où la crise a des conséquences multiples. Tel est l'ob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

Il propose qu'en Guadeloupe et en Martinique le projet régional de santé comprenne un volet spécifique de santé visant à mieux connaître les expositions à la chlordécone et leurs conséquences sanitaires, afin d'adapter les mesures de prévention et de protection, de surveiller l'état de santé de la population et d'assurer le suivi sanitaire adapté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

...mplément ce que vient de dire Hélène Vainqueur-Christophe, je souhaite préciser qu'il est très important qu'il y ait un volet portant sur les impacts à la chlordécone. Certes, il y a eu une commission d'enquête, présidée par Serge Letchimy, et dont j'étais rapporteure, certes il y a eu différents plans « chlordécone », en particulier le dernier, mais on voit bien, avec la crise que nous vivons en Guadeloupe, que, au-delà de la vérité, de l'exigence de vérité et des préconisations faites par la commission d'enquête, les populations veulent clairement connaître les conséquences de l'exposition au chlordécone.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

...dre à plusieurs enjeux environnementaux, grâce, notamment à une cartographie de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. Tous ces impacts ont été évalués, mais il faut aller plus loin, avec le nouveau plan, financé à hauteur de 100 millions d'euros. Le Gouvernement en a fortement l'intention, et j'en prends acte. Le plan « chlordécone » fait l'objet de synergies entre les schémas de santé de Guadeloupe et de Martinique, et les différentes initiatives s'articulent bien entre elles. Je crois que votre intention est largement satisfaite et je vous invite à retirer vos amendements. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur :

...taux d'incidence a ainsi progressé de 35 % en une semaine. En ce qui concerne l'article 1er, l'utilité du cadre juridique de l'état d'urgence sanitaire, activable en cas de catastrophe sanitaire, demeure incontestable. Lors du compte rendu de mission présenté avant-hier en commission des lois, notre présidente expliquait que le contexte de faible vaccination de la population en Martinique et en Guadeloupe nécessite d'anticiper la survenue d'une possible cinquième vague. Si cette éventualité venait à se réaliser, ce que personne ne souhaite évidemment, il serait irresponsable d'avoir renoncé au seul outil juridique adapté qui permette d'y faire face et de protéger la santé de la population car en dehors de la vaccination, seules les mesures d'interdiction de sortie du domicile permettent de freine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...ée et responsable. Le groupe démocrate soutient le maintien de l'état d'urgence en Guyane, qui vit malheureusement une poussée forte de l'épidémie. Le Conseil scientifique l'a souligné, la situation outre-mer est très différente. Elle est critique du fait de taux de vaccination très insuffisants au moment de l'émergence du variant delta dans ces territoires – et ils sont encore très bas : 29 % en Guadeloupe, 30 % en Martinique, 23 % en Guyane. En conséquence, le risque d'une nouvelle vague est encore important. Le présent projet de loi permettra d'accompagner la nouvelle étape de la gestion de la crise sanitaire et d'ouvrir un état de vigilance, temporaire et mesuré. Il faut voir ce texte comme une fenêtre ouverte sur un avenir plus serein. Vous l'aurez compris, le groupe démocrate votera pour le p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...t 22 à 30 euros pour un test antigénique en pharmacie. Je rappelle que, sur votre proposition, à La Réunion, où le taux de pauvreté est pourtant très élevé, ces tests coûtent plus cher. Or, vous le savez, les personnes les plus précaires sont aussi celles qui sont le plus éloignées du système de santé ; elles sont donc les premières concernées par cette mesure inepte. Quant à nos compatriotes de Guadeloupe, ils ont été à court de masques, de gants, de médicaments et de respirateurs, le stock d'oxygène médical était limité et le nombre de lits insuffisant. A l'hôpital de Pointe-à-Pitre, par exemple, on ne dénombrait, au mois de septembre, que deux infirmiers pour 100 patients ! Comment les populations peuvent-elles vous croire, quand le Président de la République et vous-même mentez ? Depuis mars ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, présidente :

J'ai présenté avant-hier un compte rendu du déplacement d'une délégation de la commission en Guadeloupe et en Martinique, dans le cadre du contrôle de l'état d'urgence sanitaire. Les ministres Olivier Véran et Sébastien Lecornu se sont également rendus sur place au mois d'août dernier. L'intérêt de la représentation nationale et du Gouvernement pour les outre-mer ne se dément donc pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... peut-être penser à l'inscrire dans le droit commun. Pour ce qui est des états d'urgence, on connaît par cœur la chanson. On crée des dispositifs d'exception et puis ils deviennent la norme, ce qui, pour nous, est extrêmement problématique. Madame la présidente, vous avez dit que l'intérêt du Gouvernement pour l'outre-mer ne se dément pas, et cité les déplacements et les discussions organisés en Guadeloupe et en Martinique. Mais, en commission, deux de nos collègues ont posé des questions. Le ministre a répondu aux orateurs un par un, sans daigner leur apporter un seul élément de réponse. Cela est très méprisant. Il est inadmissible que des députés qui travaillent, qui préparent des interventions, ne reçoivent pas de réponse du ministre, et il l'est d'autant plus que ces députés sont nos deux collè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ource en eau par les intérêts privés et ses conséquences, j'ai déjà déposé de tels amendements, qui ont été rejetés, mais je veux insister à nouveau sur le sujet. Le plan ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile) eau potable peut être déclenché en cas de catastrophe naturelle – tempêtes, inondations. Il vise à distribuer de l'eau en bouteille à la population dont l'eau est coupée. En Guadeloupe, toute la population est en tours d'eau, c'est-à-dire qu'elle n'a pas constamment de l'eau courante. Les enfants manquent jusqu'à un mois et demi de cours par an à l'école, car il n'y a pas d'eau dans les établissements. Des femmes et des bébés restent deux, quatre, six semaines sans aucune eau. Le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits à l'eau potable et à l'assainissement l'atteste dans son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur :

Le problème de la distribution de l'eau, qui est réel en Guadeloupe, se pose en effet plus gravement dans le contexte de la crise sanitaire. L'État a cependant pris les mesures qui s'imposaient, aux côtés des collectivités territoriales. Le rapport de notre collègue Justine Benin sur la proposition de loi rénovant la gouvernance du service public d'eau potable et d'assainissement en Guadeloupe explique que le préfet a pris des mesures d'urgence dans le contexte d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Les mesures dont vous parlez, notamment les réquisitions, ont en effet été prises. Mais, certaines familles continuent à se lever la nuit, pour voir si des filets d'eau coulent de leur robinet, afin de remplir des seaux, ou à consacrer une part exorbitante de leur budget mensuel à l'achat de bouteilles d'eau. Il n'est pas vrai qu'en Guadeloupe, il y a des distributions d'eau pour tous ceux qui n'y ont pas accès. Lorsque vous ne pouvez pas vous laver facilement les mains chez vous parce que vous n'avez pas accès à l'eau, vous ne pouvez pas lutter contre la diffusion de l'épidémie. Or nous sommes capables de distribuer de l'eau lorsqu'une catastrophe sanitaire frappe la région. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi vous refusez ains...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, présidente :

Je me suis rendue en Guadeloupe, accompagnée de deux vice-présidents de la commission. Nous nous sommes notamment intéressés à la question de l'eau, puisque la commission avait adopté la proposition de loi de Justine Benin qui tendait à créer un nouvel organe de gouvernance réunissant les différents syndicats mixtes chargés de la gestion de l'eau. Vous avez rappelé, madame Panot, à quel point le réseau de distribution est défec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...lencher à ce stade le plan ORSEC eau potable, car son application est prévue uniquement en cas de catastrophe naturelle. Or l'épidémie de covid n'est pas reconnue comme une catastrophe naturelle – laissons de côté le débat sur les raisons pour lesquelles les zoonoses se multiplient. C'est pourquoi nous demandons d'inscrire dans la loi que le plan ORSEC eau potable est automatiquement déclenché en Guadeloupe lorsque l'état d'urgence sanitaire est déclaré. C'est nous, les Insoumis, qui le demandons, alors même que nous sommes opposés à l'état d'urgence sanitaire. Vous avez raison : il faut distinguer les mesures d'urgence et les mesures de moyen et long termes. Dans la mesure où 70 % de l'eau prélevée part en fuites, où l'état des nappes phréatiques est inquiétant, où les défaillances du réseau d'ass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLamia El Aaraje :

Nous allons nous tourner vers nos collègues de la Guadeloupe et de la Martinique pour connaître l'état de leurs discussions à ce sujet avec les représentants de l'État. En fonction de leur retour, il conviendrait de réfléchir, pour la séance publique, à une solution consensuelle qui permettrait d'avancer, au bénéfice de nos concitoyennes et concitoyens de Guadeloupe. Gardons-nous de toute polémique inutile en la matière. Les travaux nécessaires seront eff...