Interventions sur "guadeloupe"

424 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

J'ai beaucoup apprécié la manière dont Mme Panot a mené les travaux de la commission d'enquête sur la gestion de l'eau, lesquels ont permis de faire la lumière sur bien des problèmes. Ils ont également permis de constater qu'au-delà de la question du SMO, il y a une urgence : celle de trouver des financements pour permettre aux habitants d'accéder à l'eau du robinet en Guadeloupe. La question du SMO ne règle pas le problème. J'apprécie également de l'avoir entendue dire qu'il fallait de l'eau à ces familles. C'est la raison pour laquelle je voulais introduire un article 2, lequel a été jugé irrecevable. Mettre en place l'état d'urgence sanitaire sans évaluer les moyens matériels nécessaires pour prévenir les crises à venir, c'est mettre un cautère sur une jambe de bois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...sans doute une bonne intention de notre collègue que de proposer un nouveau comité. Je me permets néanmoins de revenir à la discussion précédente pour regretter que l'Assemblée n'ait pas, dans un élan de sagesse et de cohésion nationale, voté les amendements précédents sur l'eau. Il y a plein de comités, il y a plein d'élus, il y a tout ce qu'on veut, et il n'y a pas d'eau potable au robinet à la Guadeloupe ! Voilà. Il est ahurissant de se dire qu'en pleine crise sanitaire, nous ne sommes capables que de voter un projet de loi d'urgence pour enfermer ses habitants. J'aimerais d'ailleurs, monsieur le ministre, que vous répondiez à trois questions très simples. Première question : dans des zones où l'habitat est souvent surchargé, avec beaucoup d'insalubrité, le confinement est-il si pertinent ? Y a-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

or je maintiens que beaucoup de personnes ont été sauvées dans de nombreux départements et de nombreux pays grâce à ce médicament : pourquoi n'est-ce pas possible à la Guadeloupe ? Troisième question : au 15 septembre, compte tenu du nombre de non-vaccinés parmi les soignants à la Guadeloupe et en Martinique, allez-vous suspendre des infirmières, des aides-soignantes, des médecins ? Allez-vous, oui ou non, appliquer la loi ? J'aimerais avoir des réponses précises ; cela honorerait la représentation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je réponds défavorablement à la demande de rapport, d'autant que les informations sont accessibles et documentées. S'agissant du cas spécifique des centres hospitaliers universitaires de la Guadeloupe et de La Réunion, je vous renvoie au rapport de la délégation aux outre-mer. Concernant l'activité et les capacités d'accueil des établissements de santé dans les départements et régions d'outre-mer, je vous invite à consulter les notes très détaillées de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère des solidarités et de la santé. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...s moyens pour y répondre. Voilà pourquoi nous avons déposé cet amendement d'appel, visant à vous interpeller sur cette question. Nous poursuivrons ce débat lors de l'examen du PLFSS, même si votre refus de vous interroger sur la raison d'un tel niveau de tension, alors que la crise a créé un état d'urgence sanitaire et impose de réfléchir aux politiques à mener, est aberrant. En Martinique et en Guadeloupe, les soignants ont été les premiers à se mobiliser dans la rue, s'opposant au passe sanitaire et disant leur rejet de la politique menée ces dernières années. Alors qu'ils devraient être les chevilles ouvrières de la campagne de vaccination et de la mise en œuvre de la politique de santé, nombre d'entre d'eux font preuve d'une absolue méfiance, voire d'une opposition, à ce que vous êtes en train ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...blicains a des pensées particulières pour tous ceux qui souffrent aujourd'hui. Il est important de rappeler cette empathie, bien présente, et qui s'exprime aussi envers les soignants. Nous saluons aussi les gestes de solidarité qui se manifestent. On a ainsi vu se mobiliser des communes françaises, comme Sainte-Suzanne-sur-Vire, dans ma circonscription, qui le fait pour la commune de Deshaies, en Guadeloupe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur :

...d'incidence jamais atteints, une saturation des capacités hospitalières et une mortalité qui rappelle que la covid-19 continue de tuer – principalement des personnes non vaccinées. En Polynésie française, la situation est sans précédent. Le taux d'incidence est supérieur à 3 000 sur le territoire, il avoisine même les 4 000 dans les îles Sous-le-Vent, et les hôpitaux sont entièrement saturés. En Guadeloupe, une amélioration s'amorce mais la situation demeure très dégradée : le taux d'incidence est supérieur à 1 000 et le taux d'occupation des lits de réanimation s'élève à 92 %. En Guyane, la situation se détériore de nouveau avec une circulation plus importante du variant delta et un taux d'incidence en hausse de 16 % la semaine dernière. Si des raisons structurelles rendent ces territoires partic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, président de la délégation aux outre-mer :

...nts n'oublieront jamais ! Comment oublier les scènes qui structurent notre quotidien, ces morgues bondées, les adieux express, le tri des patients, les décès à domicile, la souffrance psychologique ? Les membres de la délégation, réunis jeudi 2 septembre, n'ont donc pu qu'approuver, sur le principe, la volonté du Gouvernement et du ministre des outre-mer de proroger l'état d'urgence sanitaire en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin et en Polynésie française, avec des prérogatives conservatoires pour les territoires de Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Wallis-et-Futuna et de la Nouvelle-Calédonie. Il est néanmoins de ma responsabilité, en tant que président de la délégation – à la composition hétéroclite –, de me faire le porte-voix des outr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

...la prorogation de l'état d'urgence sanitaire dans les territoires d'outre-mer jusqu'au 15 novembre prochain. Composé d'un article unique, le texte répond à des enjeux spécifiques à l'outre-mer. Ces territoires connaissent de réelles difficultés, depuis le début de l'été, sur le plan sanitaire. À la différence de la métropole, ils ont connu un rebond épidémique particulièrement aigu, notamment en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et en Polynésie française. Du fait de la diffusion importante du virus, du faible taux de vaccination de la population et de la forte pression pesant sur les hôpitaux, le nombre de décès est en constante augmentation. En Martinique, 103 personnes sont encore dans un état critique et le taux d'occupation des lits est de 96 %. Depuis le début du mois d'août, 1 600 personne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

...ormations que j'ai obtenues de nos collègues ultramarins, contraints de rester sur place en raison de la crise sanitaire. Je vous prie donc de bien vouloir excuser leur absence. Cette crise, particulièrement préoccupante, fragilise les territoires ultramarins, même si elle diffère de l'un à l'autre. À la date du 29 août, le taux d'incidence était de 456 en Guyane, 646 à la Martinique et 1 070 en Guadeloupe, contre 179 à l'échelle nationale ; il a même franchi les 3 000 en Polynésie française. La situation est catastrophique aux Antilles, où le pic épidémique a été atteint il y a quelques semaines et où le plateau est élevé depuis plusieurs jours, ainsi qu'en Polynésie française, où elle continue de se dégrader fortement. La Réunion connaît, en revanche, une amélioration, avec une levée du confineme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...er mes pensées les plus sincères et solidaires à nos frères et sœurs ultramarins ainsi qu'à tous les professionnels de santé qui s'épuisent pour prendre soin des nôtres. Dans un éternel recommencement, nous nous retrouvons pour prolonger l'état d'urgence sanitaire dans notre territoire national, du moins ses parties ultramarines. Le texte concerne les territoires déjà soumis à ce régime, comme la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Polynésie, La Réunion, Saint-Barthélemy et Saint-Martin, mais il anticipe aussi la déclaration de l'état d'urgence sanitaire, jusqu'au 15 novembre, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et à Wallis-et-Futuna. L'État justifie cette décision par l'insuffisance de la couverture vaccinale dans ces territoires. À qui la faute ? C'est bien ce gouver...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

L'amendement CL4 concerne la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. En Guadeloupe, le taux d'incidence est particulièrement élevé, puisqu'il s'élève à 1 885 cas pour 100 000 habitants, après être passé au-dessus de 2 000. La situation de la Guadeloupe illustre parfaitement notre propos : depuis très longtemps, nombre de soignants et d'élus nous alertent sur l'état déplorable des infrastructures sanitaires. Moi-même, en 2018, apr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

... laver les mains. Or ce simple geste, presque anodin pour beaucoup de nos concitoyens, ne l'est en rien dans les territoires d'outre-mer. Quand, en France hexagonale, 1,4 million de personnes n'ont pas accès à des services d'alimentation en eau domestique, en outre-mer, plus de 16 000 Guyanais et 7 000 Réunionnais recueillent leur eau de boisson directement à des sources d'eau de surface, et, en Guadeloupe, certaines personnes n'ont pas d'eau depuis six ans. Les conséquences catastrophiques de cette carence avaient suscité notre proposition de commission d'enquête, qui a remis en lumière des constats dressés par les citoyens et les citoyennes concernés depuis des années et certains élus locaux. Dans ces territoires, les enfants ratent jusqu'à un mois et demi de cours par an faute d'eau à l'école ; ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur :

La récente commission d'enquête sur le sujet a en effet démontré l'importance particulière de la ressource en eau outre-mer. Son rapporteur, notre collègue Olivier Serva, indique que cette question n'a pas été ignorée dans le contexte de la crise sanitaire. D'ailleurs, le préfet de la Guadeloupe a déclenché, avec le concours des collectivités, une opération coup de poing qui a permis d'ouvrir des points de distribution d'eau par citerne et en bouteille. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

...s : associations, universitaires, élus et anciens élus, services de l'État, responsables des entreprises concernées, ministres chargés du dossier de l'eau – soit 245 personnes au total. Dans le cadre de ses pouvoirs d'investigation sur pièces et sur place, le rapporteur a envoyé six demandes de communication de documents, relatifs notamment à la gestion des délégations de service public (DSP) en Guadeloupe. La commission d'enquête a examiné de manière approfondie plusieurs cas emblématiques, dont la gestion de la ressource en eau du bassin de Volvic, la gestion assurée par le Syndicat des eaux d'Île-de-France (Sedif), la situation de l'eau à Mayotte et à La Réunion. En outre, des délégations de la commission d'enquête se sont rendues sur le terrain pour rencontrer les acteurs locaux. Les 9 et 10 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, rapporteur :

... parties prenantes : associations, universitaires, élus et anciens élus, responsables des entreprises concernées, ministres chargés du dossier de l'eau – soit, au total, 245 personnes. Dans le cadre des pouvoirs d'investigation sur pièces et sur place dont je disposais en ma qualité de rapporteur, j'ai adressé six demandes de communication de documents, relatifs notamment à la gestion des DSP en Guadeloupe. Nous avons examiné de manière approfondie plusieurs cas emblématiques, dont la gestion de la ressource en eau du bassin de Volvic, la gestion assurée par le Sedif, la situation de l'eau à Mayotte et à La Réunion. La commission d'enquête a recueilli des témoignages d'élus ou d'anciens élus, rapportant des faits parfois graves de corruption, de détournement de fonds publics ou de pressions exerc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Kamowski :

...e assainissement du coût de l'eau me semble une bonne idée, mais uniquement si des investissements sont votés, programmés, puis engagés. La décision devrait être prise localement – ce sera peut-être possible si le projet de loi 4D ou 3DS est examiné et adopté –, car tout le monde ne peut pas avancer au même rythme, les problématiques n'étant pas les mêmes partout, comme l'illustrent les cas de la Guadeloupe ou de Mayotte. S'agissant de la proposition n° 66, je ne suis pas sûre qu'on ait besoin de déclencher le plan ORSEC – organisation de la réponse de sécurité civile – en cas de défaillance de la distribution d'eau. Lors des sécheresses, les communes, ou les collectivités compétentes, organisent déjà l'approvisionnement en eau potable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Cette proposition et celle relative à l'apurement des dettes visent uniquement la Guadeloupe. Il y a des gens qui ont des factures de 17 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Kamowski :

Je l'avais noté, mais mon propos était plus large, car il y a des dettes ailleurs. Je ne nie nullement l'urgence de la situation en Guadeloupe ; c'est d'ailleurs pourquoi j'insiste beaucoup sur la responsabilité des élus, qui doivent assumer les conséquences de leurs décisions ou de l'absence de décision. S'agissant de la proposition n° 73, l'assainissement doit effectivement être un objectif prioritaire, puisque c'est lui qui nous rend la ressource en eau et améliore les eaux de baignade. Mais, pour que l'assainissement fonctionne bie...