Interventions sur "guadeloupe"

424 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Au 3 septembre, la Martinique comptait 460 décès, la Guadeloupe 508 et la Polynésie 480. C'est une hécatombe inédite. Des familles entières sont décimées. Selon le Gouvernement et les grands médias sous contrôle, nos populations rétives à la vaccination favorisent donc une épidémie de non vaccinés : quelle caricature ! L'objectif est de culpabiliser les victimes en occultant les responsabilités de l'État : quel cynisme ! Là, je suis en colère. Comme nombre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

...riotes à leur funeste sort. Nos hôpitaux sont sous-équipés, sous-dotés, embolisés. Des personnes sont décédées à cause de l'insuffisance de lits de réanimation malgré la gravité du risque encouru. D'autres sont décédées par manque d'oxygène, malgré la présence de cette ressource dans nos territoires et la grande capacité de production de la Guyane. Mais la Guyane, c'est la France. Aujourd'hui, la Guadeloupe et la Martinique sont les plus gros foyers de contamination de la Caraïbe. Mais pourquoi des pays voisins qui ont moins vacciné que nous comptent-ils moins de contaminations et de décès ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Pour la neuvième fois, nous examinons un projet de loi portant sur l'état d'urgence sanitaire. La situation en outre-mer est alarmante, même s'il faut noter une amélioration à La Réunion, due à la saison sèche. Reste qu'en Polynésie française, en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, en Guyane, les structures hospitalières n'ont pas la capacité d'accueillir tous les patients. Heureusement que l'épidémie de dengue a totalement disparu, n'est-ce pas ? Comme la grippe avait quasiment disparu du continent européen l'hiver dernier, n'est-ce pas ? Vous savez que les populations sont fragilisées par les comorbidités, ce n'est pas nouveau, mais que faites-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

...s ont été confrontés les territoires d'outre-mer auraient été moindres si leurs services hospitaliers avaient été soutenus par le Gouvernement, grâce à une augmentation des capacités d'accueil ainsi que des effectifs, que nous avons demandée à de nombreuses reprises. Saluons, à ce propos, l'initiative de la région Île-de-France qui, dans le cadre d'une coopération avec les régions d'outre-mer de Guadeloupe et de Martinique, a livré vingt-six lits de réanimation à celles-ci. Monsieur le ministre, il est vital que le prochain PLFSS tienne compte des fragilités structurelles des territoires ultramarins et apporte des réponses concrètes. Je déplore par ailleurs que dans ce texte traitant des territoires ultramarins, leurs spécificités ne soient pas prises en considération. En effet, le projet de loi v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

...réfets d'adapter des décisions localement, en fonction de la situation sanitaire. Si nous approuvons ce principe, qui pourrait d'ailleurs être décliné plus souvent, nous regrettons beaucoup qu'il soit sollicité dans un texte sans contenu. Pour l'heure, La Réunion semble avoir écarté le risque de flambée épidémique, même si la situation demeure fragile. Ce n'est pas le cas de la Martinique, de la Guadeloupe ou encore de la Polynésie. Notre taux d'incidence est en effet de 152,9 quand il est en Martinique de 438,47, en Guadeloupe de 580,82 et en Polynésie de près de 3 000. Or le texte ne prévoit pas de différencier ces situations ; tous les territoires sont censés subir le même traitement. Aussi, si, par solidarité et esprit de responsabilité, je voterai le projet de loi, je tâcherai, par voie d'amen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

La situation sanitaire dramatique que vivent les départements et territoires d'outre-mer me fait penser que cette séance est surréaliste. Le projet de loi se limite à un article sur l'état d'urgence et révèle votre manque complet d'anticipation. Nous ne sommes pas au début de la crise sanitaire et nous connaissions depuis déjà longtemps la situation des hôpitaux en Guadeloupe, à Mayotte – je me souviens d'un déplacement à Mayotte où l'eau n'arrivait pas régulièrement. On connaissait tout cela. Des députés et des sénateurs ultramarins n'ont pas manqué de vous alerter, de vous écrire, quel que soit leur bord politique : rien. Rien d'autre que l'inconscience, un amateurisme total. Pourquoi continue-t-on à fermer des lits ? Pourquoi se refuse-t-on – j'aimerais avoir le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...scuter du vaccin mais, en l'occurrence, on sait que le taux de vaccination est faible. Pourquoi ne soigne-t-on pas avec des traitements préventifs outre-mer ? Expliquez-moi : pourquoi est-ce réservé à la métropole ? On peut s'interroger. J'en viens, pour finir, au respect des gestes barrières. Comment respecte-t-on les gestes barrières quand il n'y a pas d'eau, quand il y a des pénuries d'eau en Guadeloupe et que ça continue depuis des années ? Voilà quatre ans qu'on en parle. C'est bien facile de donner des leçons ici et de culpabiliser les populations ultramarines, de les accuser de ne pas être prudentes, comme l'a fait de manière scandaleuse le ministre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Par cet amendement, le groupe La France insoumise manifeste son opposition très claire à l'ensemble du projet de loi ; les arguments ont été donnés. Nous nous opposons à la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 15 novembre à La Réunion, en Martinique, en Guadeloupe, en Polynésie, en Guyane, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Nous l'avons dit, cette perpétuation de la restriction des droits et des libertés, instaurée depuis plus d'un an, n'est pas une réponse sanitaire et sociale à la hauteur. La vaccination dans les territoires d'outre-mer est très faible ; une fois de plus, ce que nous proposons, ce pour quoi nous plaidons, c'est, dans l'urgence, une p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Qu'est-ce que vous prévoyez pour les semaines à venir ? Vu le faible taux de vaccination, vous prévoyez de suspendre les soignants, tout en ayant peur des conséquences immédiates. Je ne vais donner qu'un exemple : en Guadeloupe, il y a des personnes dialysées ; le taux de vaccination des soignants est tellement faible que si on devait suspendre les soignants non vaccinés, l'espérance de vie de tous ces dialysés ne serait même pas d'une semaine. Vous savez que vous allez dans le mur…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... se développe entre l'outre-mer et la métropole. La politique que vous menez se limite à imposer l'état d'urgence alors qu'il faudrait un vrai plan d'action sanitaire, global, à moyen terme : ainsi, vous aggravez le fossé entre les ultramarins et la métropole. Vous prenez là une énorme responsabilité, au point que le ministre des solidarités et de la santé n'a même pas osé parler aux pompiers de Guadeloupe : il s'est échappé en hélicoptère, incapable qu'il était de leur répondre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...rtains moments, dans leur version la plus extrême vis-à-vis des habitants, laissent penser qu'il y aurait un particularisme quant au refus de se faire vacciner, fleurant malheureusement bon le racisme. Je citerai Louis Bernard, chef de service de médecine interne et de maladies infectieuses au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours qui, cet été, est allé aider les soignants en Guadeloupe et en Martinique, avec certains de ses collègues. Il parle, au sujet de la Martinique, de « maltraitance sanitaire » : « En plus de trente ans de métier, je n'ai jamais connu ça dans un département français […]. J'ai encore des idées noires face aux afflux massifs de patients, aux gens restant pendant vingt-quatre heures sur des brancards dans une hygiène précaire […]. » Il cite le manque de moye...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Il porte notamment sur la situation en Guadeloupe et à Saint-Barthélemy, situation qui est un exemple criant non seulement de votre manque de planification et d'anticipation, mais aussi de l'échec de votre politique. En juin 2018, il y a trois ans, j'interpellais ici même la ministre des outre-mer, à la suite d'un déplacement effectué en Guadeloupe où j'ai eu l'occasion de rencontrer notamment des soignants et des soignantes du CHU de la Guadel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il est vrai que les taux d'incidence sont encore importants : en dessous de 2 000 pour la Guadeloupe et près de 500 pour Saint-Martin. Étant donné que la couverture vaccinale n'est pas encore satisfaisante, la limitation de la liberté de circulation est la seule méthode pour empêcher le virus de circuler. Ce n'est pas simple et c'est éprouvant mais il y va de la protection de la santé des habitants de ces îles. J'émets donc un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

La ressource en eau est en effet un enjeu important outre-mer, comme l'a démontré la récente commission d'enquête. Notre collègue Olivier Serva indique d'ailleurs dans son rapport que cette question n'a pas été ignorée dans le contexte de la crise sanitaire. Ainsi, le préfet de Guadeloupe a déclenché avec le concours des collectivités territoriales une opération coup de poing, qui a permis d'ouvrir des points de distribution d'eau, en citerne et en bouteille ; d'autre part, 3 800 points du dysfonctionnement ont été réparés en urgence. Ce sera donc un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Si la compétence eau est une compétence locale, nous sommes en situation d'état d'urgence sanitaire, et il est vrai que, sur le terrain, il y a parfois des coupures d'eau, qui empêchent les habitants de respecter les conditions sanitaires, ne serait-ce qu'en se lavant les mains. Et j'ai pu constater que le directeur de cabinet du ministre, ancien préfet de Guadeloupe, avait ordonné des réquisitions d'eau pour pallier les défaillances au niveau local, l'État se devant de garantir la sécurité sanitaire sur le territoire. Il faut donc que l'État soit extrêmement vigilant quant aux coupures d'eau. La sécurité sanitaire sera compromise si, malgré la bonne volonté des élus locaux et malgré la mise en place du syndicat mixte ouvert, le SMO, qui est une excellente c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...e retrancher derrière l'échelon communal ou la compétence locale. L'État a d'ailleurs procédé à des réquisitions lorsque les enfants ne pouvaient plus aller à l'école parce qu'il n'y avait plus d'eau ou lorsqu'il n'y a pas d'eau à l'hôpital ou que l'eau contient des matières fécales. Quand le problème d'assainissement est tel que, si on ne fait rien, il n'y aura plus d'eau, bonne ou mauvaise, en Guadeloupe d'ici dix ans, l'État doit intervenir et déclencher le plan ORSEC, comme cela se fait dans les cas de catastrophe naturelle. Nous sommes en pleine crise du covid, et j'ai rencontré des gens qui n'ont plus l'eau courante chez eux depuis six ans. Si nous voulons être sûrs que tout le monde ait accès à l'eau potable, ce qui est indispensable pour freiner et vaincre cette épidémie, il faut déclenche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Je suis fière d'avoir défendu, avec mon collègue sénateur Dominique Théophile et l'ensemble des parlementaires de la Guadeloupe, la proposition de loi rénovant la gouvernance de l'eau. Nous avons mené un gros travail d'auditions. Qui mieux que des Guadeloupéens comme nous pouvaient comprendre les soucis et les difficultés rencontrées sur le terrain ? Nous ne devons pas rouvrir cette blessure béante, nous avons besoin d'apaisement, en particulier sur des enjeux qui ont fait l'objet d'un dialogue constructif entre les parl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Avant de défendre mon amendement, je précise que je n'ai pas remis en cause le SMO. Nous avions soutenu sa création mais voulions l'améliorer, raison pour laquelle nous avons voté contre la PPL. Avec cet amendement, nous proposons pour la Guadeloupe, ce que la majorité vient de rejeter pour Mayotte, à savoir qu'en temps d'épidémie, l'État fixe un prix maximal pour les bouteilles d'eau en plastique et qu'on en distribue aux familles privées d'eau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

J'ai mis le cas de la Guadeloupe à part car, lors de la commission d'enquête, nous y avons passé dix jours. En Guadeloupe, nous sommes dans une situation où les soignants, comme plusieurs d'entre vous l'ont dit, expliquent qu'ils sont obligés de trier les patients, que l'hôpital est devenu un mouroir, qu'ils doivent parfois laver les patients à l'eau de Cologne, faute d'eau. C'est une situation où les familles n'ont pas accès à ...