Interventions sur "hôpital"

99 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

...moins, comme le montrent les interventions de nos différents collègues, se pose toujours le problème de la concurrence entre plusieurs établissements publics, de sorte qu'au lieu d'un véritable réseau, d'un maillage propice à la disponibilité des soins, on aboutit à des effets de vases communicants, aggravés par la tendance très française au renforcement de l'établissement le plus central – ici l'hôpital le plus important. J'avais signalé, à la lumière d'une initiative louable d'ouverture à l'exercice mixte, ce risque d'effets de vases communicants, de mise en concurrence – en l'espèce entre établissements privés et publics – et de non-disponibilité des praticiens. Et ici, le problème est encore plus complexe puisque la concurrence oppose des établissements publics. Je vis dans une région transf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

...e statut juridique des GHT. Vous n'y êtes pour rien, madame la ministre : elle résulte de la loi HPST, laquelle n'a pas poussé jusqu'au bout la logique de coopération et de mutualisation qui prévalait à l'époque. Cela a produit un canard boiteux qui essaie maintenant d'avancer comme il le peut. Je l'ai dit, si la fonction achats a été mutualisée, elle continue de relever de la compétence et de l'hôpital support et des hôpitaux parties, ce qui ne manquera pas de créer une véritable ambiguïté juridique tant pour les directeurs d'établissements support que pour ceux des établissements parties – vous le verrez dans mon futur rapport sur les achats hospitaliers rédigé pour la MECSS, la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale. La difficulté est la même en ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Hammerer :

...etraite. Bien que situés à 40 kilomètres de Bordeaux, nous connaissions donc aussi une désertification médicale. Ce qui nous différencie aujourd'hui est, non pas le constat – nous faisons tous le même – , mais la méthode. Ce projet de loi porte une méthode pour travailler autrement. Monsieur Garot, vous disiez que, malgré nos grands discours, la loi n'apportera rien. La loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite loi HPST, associait aux maisons de santé le terme « pluridisciplinaires ». C'est vous qui avez mis en place cette notion !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

L'idée est la même que dans l'amendement précédent : créer un statut d'infirmière référente pour garantir le suivi du parcours de soins des patients, notamment en faisant le lien entre l'hôpital et la ville, et entre le sanitaire et le médico-social, selon une logique de parcours personnalisé. On sait que les infirmières représentent la première profession médicale, riche de plus de 600 000 professionnels, et assurent un bon maillage du territoire. Elles font partie des seuls soignants qui se rendent encore au domicile des patients. Je ne crois pas que les infirmières référentes seraie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Je soutiens cet amendement très intéressant. Il est vrai que ces commissions existent mais elles ne sont pas très opérationnelles. Très souvent, les doyens dans les CHU gardent les internes parce qu'ils en ont besoin et s'abstiennent de les affecter hors de l'hôpital. Dans les hôpitaux généraux, en particulier dans les villes petites et moyennes, on trouve des médecins qui sont chefs de service, à temps partiel ou à temps plein. Ces derniers sont en mesure d'accueillir des internes. Il y a plusieurs années, des centaines d'internes ont été reçus dans les hôpitaux généraux – on les appelait « faisant fonction d'interne » – , où ils restaient pendant deux ans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

..., les présents amendements tendent à leur permettre de prescrire des produits de santé, terme très large, qui englobe notamment l'ensemble des médicaments, ce qui me semble excessif. L'avis sera donc plutôt défavorable. Quant au statut des kinésithérapeutes, je rappelle que nous avons adopté ce matin un amendement, déposé par les groupes MODEM et LaREM, qui favorisera l'exercice mixte – ville et hôpital – des kinésithérapeutes. C'est là, je crois, une véritable avancée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Cet amendement vise à modifier le titre du chapitre III, en y ajoutant les mots «, le secteur médico-social », ce qui aboutirait à l'intitulé suivant « Fluidifier les carrières entre la ville, le secteur médico-social et l'hôpital pour davantage d'attractivité ». Cela permettrait d'assurer la cohérence entre le titre du chapitre et le principal objectif recherché à travers l'article 6.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...blissements publics de santé est paradoxale. En dépit de la diversité des modalités d'emploi médical contractuel à leur disposition, ils rencontrent des difficultés importantes pour recruter des praticiens, pas seulement parce que certaines disciplines se caractérisent par une situation démographique tendue, mais aussi parce qu'ils peinent à permettre l'intervention de professionnels libéraux à l'hôpital dans le cadre d'actions de coopération entre ville et hôpital. Les spécificités propres à chaque forme de contrat constituent en fait des contraintes qui pénalisent la politique de recrutement appliquée par les hôpitaux pour répondre à leurs besoins précis. Cela a pour conséquence le développement de mécanismes de recrutement alternatifs, dont, en particulier, le recours à l'intérim et, in fine, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...e. C'est un exemple très concret que l'on doit examiner au regard de la problématique de l'attractivité des hôpitaux publics. Le directeur général de l'ARS de Bourgogne-Franche-Comté a choisi, contre l'avis de la communauté médicale, de l'ensemble des élus de Bourgogne – notamment de l'Yonne – et des acteurs de la sécurité civile, de proposer le transfert du centre de régulation des urgences de l'hôpital d'Auxerre vers l'hôpital régional de Dijon. Nous pensons – je parle au nom de la communauté des élus et des acteurs de terrain de l'Yonne – que c'est une très mauvaise idée, qui nuirait à l'attractivité du centre hospitalier départemental de l'Yonne. Nous considérons qu'un contre-projet gagnerait à être examiné par vos services : celui de la mutualisation du 15 – les « blancs » – et du 18 – « les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Nombre d'établissements publics de santé rencontrent des difficultés importantes pour recruter des praticiens, outre dans le cas de certaines disciplines se caractérisant par une situation démographique tendue, pour permettre l'intervention de professionnels libéraux dans le cadre d'actions de coopération entre ville et hôpital. Les spécificités propres à chaque forme de contrat constituent en fait des contraintes qui pénalisent la politique de recrutement des hôpitaux pour répondre à ces besoins précis. Cela a pour conséquence le développement de mécanismes de recrutement alternatifs – dont, en particulier, le recours à l'intérim – et, plus généralement, une fragilisation des organisations et des activités hospitalière...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

... idéologiques dont on a déjà discuté lors de l'examen d'autres articles. Il est vrai que cette fois, il y a bien urgence à légiférer, mais de nombreuses zones d'ombre persistent. Connaissant les deux types d'exercice, je nourris une certaine appréhension concernant la qualité des soins. Certains établissements privés, dirigés par des potentats locaux, vont-ils faire encourir tous les risques à l'hôpital public, qui devra réaliser des actes lourds et peu rémunérateurs, tout en continuant à pratiquer des actes très rémunérateurs et peu risqués ? Certains praticiens hospitaliers accorderont-ils la priorité à leur activité privée au détriment de leur travail au sein de l'hôpital public, et de la qualité de ce dernier ? Subira-t-on des dérives, par exemple des freins supplémentaires à l'installation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...primant le concours associé. Or les simplifications que vous avez opérées depuis le début de la législature – qu'il s'agisse de la loi travail, de la réforme de la fonction publique ou aujourd'hui de la fonction publique hospitalière – se sont systématiquement traduites par des dérégulations. Vous souhaitez supprimer le concours, pour quoi faire ? Encourager l'exercice partagé entre la ville et l'hôpital, pourquoi pas, mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment de l'activité hospitalière. Cela risque essentiellement de contribuer à l'hémorragie déjà à l'oeuvre dans le secteur public. La principale finalité de cet article ne serait-elle donc pas de réduire les coûts et non, comme vous le prétendez, d'accroître l'attractivité du secteur hospitalier ? Pour atteindre ce dernier objectif, il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

J'observe tout d'abord qu'une fois de plus, vous nous demandez de signer un chèque en blanc. Le Gouvernement dit vouloir, par cet article, fluidifier les carrières entre la ville et l'hôpital pour accroître l'attractivité de l'exercice à l'hôpital. Un tel souhait n'est pas, en soi, critiquable. Mais soyons plus précis : pour y parvenir, vous prétendez favoriser l'exercice à l'hôpital des professionnels libéraux. Nous avons pourtant évoqué tout au long de la nuit dernière le manque de professionnels libéraux dans les zones sous-denses. Et on leur demanderait d'exercer aussi dans les hô...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

C'est un sujet important. Vous souhaitez « fluidifier les carrières entre la ville et l'hôpital » ; en effet, la complémentarité entre le public et le privé est fondamentale. Des besoins s'expriment dans toute la France en faveur d'un passage des hôpitaux vers les cliniques ou les maisons de santé, mais aussi en faveur du mouvement inverse – car si des passerelles sont jetées entre le public et le privé, elles doivent pouvoir être empruntées dans les deux sens. Ainsi, dans le cadre de la p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Nous soutenons totalement cet article. Parce qu'elles tendent à simplifier les carrières et à réconcilier l'hôpital et la médecine libérale, revenant ainsi en partie sur la séparation opérée en 1968, ces dispositions attendues depuis longtemps bénéficieront au premier comme à la seconde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...eu importe la qualité du soin », « J'ai l'impression d'être à la chaîne chez Toyota », « Pour eux, ce sont des ratios, des chiffres, mais pas des êtres humains » : ces témoignages recueillis lors de notre tour de France des hôpitaux révèlent la souffrance des personnels hospitaliers, soignants comme non soignants. Cette situation a plusieurs causes : les multiples cures d'austérité infligées à l'hôpital public ces dernières années – représentant, au total, 8 milliards d'euros, dont 1,6 milliard en 2018 et 900 millions en 2019 – , la course à l'activité, qui s'apparente à une course à l'épuisement, les regroupements d'établissements au sein des groupements hospitaliers de territoire – GHT – , l'application de méthodes de gestion issues du secteur privé, l'intensification du travail, l'exigence de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous assistons depuis quelques années à une dérive complète de l'exercice médical à l'hôpital ; en favorisant le recours aux contractuels, l'article 6, s'il était adopté, contribuerait gravement au phénomène. La proportion de contractuels augmente constamment, la médecine libérale est exercée au sein même de l'hôpital et les équipes médicales sont complètement déstructurées : tout cela ne peut conduire qu'à une dégradation des conditions de travail et à une baisse de la qualité des soins....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Madame la ministre, je comprends bien la philosophie des mesures que vous venez de présenter. Nous savons que les médecins intérimaires plombent énormément les finances des hôpitaux, et que certains hôpitaux n'ont pas d'autre choix que d'y avoir recours puisqu'il est très compliqué de faire tourner un hôpital sans médecins ! J'aimerais vous poser une question concernant les urgentistes. Est-il vrai qu'un médecin urgentiste ayant le statut de praticien hospitalier et exerçant dans un hôpital peut effectuer des remplacements dans d'autres hôpitaux en qualité d'intérimaire, ce qui lui assure des revenus importants au vu des tarifs pratiqués ? Si cela est possible, n'est-ce pas le moment d'essayer de rég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

...? L'ancien statut et le nouveau coexisteront-ils au sein des hôpitaux ? Il est à craindre que les difficultés de recrutement perdurent malgré tout. Par ailleurs, la pratique dite des « mercenaires » pose problème dans la mesure où on entend certains praticiens hospitaliers parler de démissionner pour en adopter le statut. Ne faudrait-il pas l'interdire, pour ramener les forces vives au sein de l'hôpital ? L'exercice mixte est une vraie avancée : il s'agit non seulement de faire venir les médecins libéraux à l'hôpital, mais également de permettre aux médecins hospitaliers d'exercer en ville. C'est un rêve que je fais depuis longtemps et que vous êtes en train de réaliser, madame la ministre ! Je vous en remercie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

...ur d'autres, il n'entraînera que des effets de vases communicants s'il ne fait l'objet d'aucun contrôle. Ce contrôle doit-il être assuré au niveau de l'ARS ? Pour ma part, je préférerais un contrôle collégial, par spécialité, exercé par les professionnels de santé, les ordres, les patients et l'ARS. En tout cas, un contrôle qualité est nécessaire pour éviter les débordements. Il ne faut pas que l'hôpital se retrouve toujours à payer, en termes budgétaires et en termes de risque, pour certains actes alors que les soins les plus rémunérateurs seront assurés dans les cliniques. Au lieu de renforcer l'hôpital, ne risquons-nous pas de renforcer des potentats locaux ? Madame la ministre, je souhaite vraiment que vous nous disiez comment les choses vont se passer. Nous devons éviter le surmenage et empê...