Interventions sur "immigration"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Je veux m'exprimer sur les amendements de Mme Le Pen, monsieur le président. Cela fait un peu durer nos débats, certes, mais c'est pour l'honneur, car on ne peut pas continuer à laisser réciter ce catéchisme absurde, selon lequel l'immigration serait une plaie ouverte dans nos finances publiques. Ce n'est pas vrai, madame !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

… et que vous sortiez de l'idéologie. Il suffit d'ouvrir les yeux, en effet, pour se rendre compte des sommes faramineuses que coûte l'immigration à nos compatriotes. C'est un véritable gouffre financier. Encore n'ai-je pas parlé de santé ni de la priorité à l'emploi induite par la directive sur les travailleurs détachés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

L'amendement vise à instaurer chaque année des quotas, votés par le Parlement, sur le nombre de visas d'immigration ou de titres de séjour délivrés par la France. Vous le savez, chers collègues : notre pays a délivré quelque 262 000 titres de séjour à des étrangers l'an dernier, ce qui correspond à une hausse de 13,7 % en un an. Je rappelle que 227 500 titres de séjour avaient été accordés en 2016, ce qui constituait déjà une hausse de 4,6 % par rapport à 2015. C'est pourquoi il me semble plus que nécessaire q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

Après l'article 33 bis, nous proposons d'insérer l'article suivant : « Les bibliothèques municipales ouvrent leurs collections aux organismes de formation agréés par l'Office français de l'immigration et de l'intégration pour l'enseignement de la langue française ainsi qu'aux associations proposant des cours d'alphabétisation à destination des étrangers en situation régulière. Les signataires du contrat d'intégration républicaine engagés dans un parcours linguistique sont inscrits par l'Office français de l'immigration et de l'intégration dans la bibliothèque municipale la plus proche de leur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Vatin :

Cet amendement vise à limiter l'effet de l'exemption de visa pour les demandeurs d'asile issus de pays pour lesquels la France n'en exige pas. Le nombre de demandes d'asile a fortement augmenté, selon le dernier rapport de l'OFPRA. En réalité, nous savons tous qu'il s'agit d'une immigration économique. C'est pourquoi je demande un rapport sur les mesures de lutte contre celle-ci.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il y a quelques jours, le quotidien Le Monde titrait : « Projet de loi asile et immigration : des associations manifestent et dénoncent un projet de recul ». La CIMADE, association qui soutient avec beaucoup de zèle les migrants, s'insurge contre le projet de loi immigration et demande tout simplement son retrait. Ses membres brandissent un « code de la honte ». Pourtant, les associations militantes ne devraient pas trop s'inquiéter, car l'État cultive, si je puis dire, une certaine tra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...rtie parce que l'INSEE calcule mathématiquement le solde migratoire – soit la différence entre le nombre d'entrées et de sorties – , ce qui ne reflète pas la réalité. En 2017, ce solde est positif à hauteur de 69 000 personnes. Or, pour que ces chiffres puissent être analysés correctement, il faudrait que l'INSEE communique deux chiffres différents : l'un comptabiliserait le solde migratoire de l'immigration, autrement dit le nombre d'immigrés arrivés et le nombre de ceux qui sont repartis ; l'autre ferait le compte du solde migratoire des expatriés, c'est-à-dire de la différence entre les expatriés partis et ceux qui sont revenus. Le cumul de ces soldes permettrait d'apprécier plus clairement la composition de la société française. Étant donné les enjeux de la question migratoire, il me paraîtrait p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

...ion, monsieur le ministre d'État, sur le fait qu'il n'existe, à l'heure actuelle, aucune statistique officielle permettant d'établir le nombre de mariages présumés frauduleux entre Français et étrangers, qui sont par ailleurs signalés au ministère public. Avec une moyenne de 40 000 premiers titres de séjour octroyés chaque année à des époux étrangers de Français, le mariage est le premier motif d'immigration familiale et d'accès à la nationalité. Je rappelle qu'il a donné lieu, en 2017, à 20 702 naturalisations. Il constitue, vous l'aurez compris, un biais par lequel un étranger peut, sans pouvoir légalement y prétendre, obtenir ou proroger un titre de séjour et même accéder à la nationalité française. Pour combattre efficacement un phénomène qui, non seulement dénature l'institution du mariage mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Cet amendement d'Éric Ciotti, soutenu par nombre de nos collègues, propose que le Gouvernement remette un rapport au Parlement, faisant un état des lieux précis du coût réel de l'immigration dans notre pays. Il est choquant que nous nous apprêtions à nous prononcer sur un projet de loi sans avoir les éléments chiffrés du sujet. Nous demandons au Gouvernement de s'engager à un peu plus de clarté dans les mois à venir, en élaborant ce rapport. L'Allemagne est capable de le dire : 42 milliards d'euros sur deux ans pour 1 million de migrants, comme nous l'a précisé notre collègue Valér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Chaque année, l'OFPRA publie un rapport. J'ai rédigé cet amendement à la lumière des auditions de la commission des lois et des interventions de mes collègues des groupes UAI et MODEM. Il serait intéressant que le Gouvernement présente chaque année au Parlement, en sus de ce rapport, un rapport d'ensemble sur la situation de l'asile et de l'immigration, afin de permettre à la représentation nationale de mieux appréhender la réalité migratoire. Il indiquerait le nombre de demandes d'asile, de cartes de séjour annuelles, de demandes de regroupements familiaux, de passeports « talent », de cartes de séjour temporaire. Je vois la présidente de la commission des affaires étrangères opiner du chef, parce que je sais qu'elle en a parlé en commission e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Fajgeles, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Monsieur Diard, vous avez une très bonne idée : vous voulez un rapport du Gouvernement sur l'asile et l'immigration. Il se trouve qu'il existe déjà ! Prévu par l'article L. 111-10 du CESEDA, il a été complété par un amendement du groupe MODEM lors de nos travaux en commission. Il sera dorénavant présenté tous les ans à date fixe, au mois d'octobre, par le Gouvernement. Il portera sur l'asile et l'immigration, et je peux vous transmettre la liste des sujets qu'il traitera. J'émets donc un avis défavorable à l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

L'esprit de ces deux amendements me paraît identique, puisqu'il s'agit d'expliquer à quel point l'immigration coûte et à quel point elle est négative. Vous vous trompez lourdement. Des dizaines de rapports, rédigés par des think tanks et des instituts indépendants depuis une vingtaine d'années, estiment que l'immigration est une richesse. Il n'est pas besoin d'être un grand clerc pour le comprendre. Le FMI estime qu'une hausse d'un point de la proportion d'immigrés dans la population en âge de travaille...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Fajgeles, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons évoqué ce sujet en commission. L'OFPRA est déjà prêt à former les agents de préfecture. Il ne semble pas judicieux de repousser la mise en oeuvre de cette mesure. Quant au rapport d'évaluation, je suis convaincue que nos collègues Jean-Noël Barrot, Stanislas Guerini et Elodie Jacquier-Laforge, qui sont rapporteurs de la mission « Immigration, asile et intégration » et qui ont beaucoup participé à nos travaux sur ce texte, s'en saisiront. Il n'est pas nécessaire d'inscrire dans la loi l'évaluation de cette mesure. Je vous invite donc à retirer votre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Nous défendons les Français les plus modestes, qui n'arrivent pas à se soigner correctement, alors que vous laissez les soins gratuits pour les clandestins. Nous défendons les Français qui n'arrivent pas à se loger ou à trouver un travail, alors que vous, vous continuez à laisser entrer une immigration massive et irrégulière dans notre pays

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Il n'y a rien dans ce texte pour agir sur les causes de l'immigration, comme la suppression du droit du sol ou de l'aide médicale d'État. Il n'y a rien non plus pour accroître la lutte contre l'immigration clandestine, avec ses réseaux de passeurs, ses associations immigrationnistes gavées d'argent public sur le dos de la misère humaine. Nous avons fait un certain nombre de propositions au cours de ce débat, qui ont été rejetées. Certains de nos amendements sont a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

En déposant cet amendement, j'avais pensé ouvrir un débat sur l'application de l'accord franco-algérien relatif à l'immigration, mais il me semble que les conditions d'une totale sérénité ne sont pas absolument réunies. Aussi, je me bornerai à le défendre de manière à la fois synthétique et convaincue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...e vous ne vous donnez a priori pas les moyens, dans ce projet de loi, d'expulser les clandestins et que vous continuez à estimer que le fait que 96 % des déboutés du droit d'asile restent en France sans être expulsés est in fine une bonne chose, il est nécessaire d'ajuster très légèrement le titre du projet de loi que nous nous apprêtons à voter. Je vous propose d'en supprimer les mots « pour une immigration maîtrisée », afin qu'il reflète concrètement le contenu du projet de loi : il ne s'agit que du droit d'asile et un tout petit peu de l'intégration. Cela irait dans un sens largement commenté et approuvé tout au long de nos débats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Je propose moi aussi de modifier le titre de ce projet de loi, qui deviendrait « pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile encadré et une intégration effective ». Le titre actuel est en effet symptomatique du caractère mi-chèvre mi-chou de la politique gouvernementale. Or la situation de notre pays nécessite une politique très ferme dans le domaine de l'immigration, non un savant compromis politicien qui vise à ne fâcher personne. Lorsque plus de 30 % des demandeurs d'asile obtiennent l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...ontré qu'il était trop souvent détourné par des personnes qui en abusent, pour venir s'installer en France. C'est pourquoi je propose de remplacer le mot « effectif », qui est superfétatoire, par « encadré », qui aurait le mérite d'envoyer un signal indiquant que cette voie d'accès au territoire national est strictement contrôlée. J'aimerais aussi souligner que, à la lumière de quarante années d'immigration non contrôlée, l'intégration ne se décrète pas. Donc, avant de l'espérer « réussie », il convient plutôt d'avoir pour objectif qu'elle soit « effective ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...s étrangères concernées de vivre en France, en adoptant sa culture et ses règles. Dans le cas contraire, il serait illusoire de croire qu'une quelconque intégration puisse être réussie – il est important, selon moi, de le souligner. Pour conclure, vous l'avez compris, je crois que les mots choisis pour le titre d'un projet de loi en traduisent la teneur. Malheureusement, avec ce nouveau texte, l'immigration n'a guère de chance d'être maîtrisée, et c'est dommage.