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Franchement, ce n'est pas simple. Enfin, s'agissant des fonctionnaires, l'indemnité sera versée en 2022,…
…parce que l'État n'est pas capable de le faire en 2021. On compte 38 millions de personnes éligibles à une indemnité de 100 euros. Quand j'entends un député de la majorité demander s'il est grave que quelqu'un la perçoive plusieurs fois, je me demande si vous avez conscience qu'il s'agit d'argent public, d'une dette constituée aux dépens des générations à venir.
Lors de l'examen en commission, vos partisans ont affirmé que l'opposition n'était pas cohérente parce qu'elle veut déconjugaliser l'AAH, tout en demandant que les revenus du ménage soient pris en compte pour le versement de l'indemnité inflation. Mais cet argument tombe de lui-même,…
Le travail accompli par M. de Courson nous permettra de donner des explications aux citoyens qui n'auront pas bénéficié de l'indemnité. Je m'interroge sur le chiffre de 38 millions : des gens seront forcément oubliés. J'ai également du mal à entendre que, si certains bénéficient d'un effet d'aubaine, c'est tant mieux pour eux. Il s'agit d'argent public et nous devons être garants des sommes qui seront distribuées.
…si vous ne votez pas l'amendement visant à rétablir l'article 12 dans la version adoptée en première lecture, la disposition adoptée par le Sénat limitera le nombre de bénéficiaires à 8 millions au maximum. Or nous proposons de le monter à 38 millions. En refusant de voter l'amendement n° 7, vous prenez le risque que certains de nos concitoyens ne perçoivent pas l'indemnité inflation. Comme nous, les Français regarderont attentivement le vote de chacun, parce que leur pouvoir d'achat est en jeu. Les conséquences interviendront rapidement, comme vous le demandiez : c'est vous qui êtes en campagne, contrairement à nous, qui agissons de manière responsable.
...ont têtus. Du côté de la dépense, la fin du « quoi qu'il en coûte » se traduit dans ce texte par des annulations, un peu supérieures à 3,5 milliards, notamment au titre des missions Plan d'urgence face à la crise sanitaire et Crédits non répartis. Il y a des ouvertures nettes de crédits de paiement pour un peu plus de 3 milliards essentiellement, le ministre l'a dit, pour la création de l'indemnité inflation, dont le montant sera d'un peu plus de 3,8 milliards, ainsi que pour le relèvement de 100 euros du chèque énergie. Parmi les outils instaurés par le Gouvernement et la majorité parlementaire, ces dispositions sont là pour protéger les Français face à l'augmentation du coût de la vie, notamment des carburants, de l'électricité, du gaz, qui accompagne la reprise économique observée dans l...
…en déployant une indemnité inflation de 100 euros pour les individus présentant un revenu inférieur au salaire médian. En l'état, la disposition, présentée comme centrale par le gouvernement et la majorité, ne nous satisfait pas et suffirait à justifier à elle seule le renvoi de ce texte. Alors que la quasi-totalité des conditions sera fixée par décret sans que le Parlement puisse intervenir, les quelques éléments figurant...
Oui, je vous souhaite un joyeux Noël, avec un peu d'avance, car vous avez déjà annoncé les cadeaux : indemnité inflation, chèque énergie, plan de réduction des tensions de recrutement, et ainsi de suite.
...tous nos amendements sont systématiquement rejetés. C'est la raison pour laquelle, cette fois-ci, nous proposons le rejet préalable du texte. Absence de toute mesure fiscale de solidarité de la part des plus aisés – même la plus insignifiante – à chaque examen d'un texte budgétaire ; absence de réponse durable au problème des bas salaires et du pouvoir d'achat des ménages populaires ; enfin, une indemnité inflation dont – nous ne sommes pas les seuls à le penser – la quasi-totalité des paramètres sont renvoyés à un décret dont nous n'avons pas connaissance, et qui sera basée sur les revenus individuels en excluant de fait de nombreuses familles monoparentales qui subissent de plein fouet la hausse des prix à la consommation, notamment ceux de l'énergie : nous ne pouvons pas voter pour un texte qui...
...atre amendements représentant près de 7 % du budget de l'État, dont un consacré au plan France 2030 pesant à lui seul 34 milliards d'euros, soit l'amendement le plus cher de la V
Elles représentent encore 13,8 milliards en flux et continueront de s'accumuler pour atteindre en milieu d'année 103 milliards, soit plus de 4 points de PIB. Il conviendrait d'en finir avec cette illusion comptable, afin que le Parlement connaisse le véritable niveau de l'endettement public. Cinquièmement, enfin, à l'article 12 du projet de loi, l'indemnité inflation, qui concentre 3,6 milliards de crédits de paiement, mériterait davantage le nom de prime électorale. Comme pour le bouclier tarifaire, notre groupe déplore le choix qu'a fait le Gouvernement de sortir le carnet de chèques – option qui révèle une décision prise dans l'urgence – plutôt que d'entamer une réforme fiscale. Si nous soutenons l'idée d'accompagner les citoyens face à la hausse...
…et l'indemnité est dévoyée de son objectif initial. Pour toutes ces raisons, le groupe Libertés et territoires ne votera pas ce projet de loi.
...ours plus pauvres. J'invite d'ailleurs le candidat Macron à se joindre à une file d'attente de l'aide alimentaire pour oser expliquer le contraire à ceux qui ont faim et aux bénévoles, qui n'en peuvent plus de suppléer l'État. Le candidat Macron n'aime pas davantage les chômeurs, donc il durcit les conditions d'accès au chômage et menace la moitié d'entre eux, qui sont rémunérés, de perdre leurs indemnités s'ils n'acceptent pas l'emploi imaginaire censé leur tendre la main de l'autre côté de la rue. Peu importe qu'il y ait eu 284 000 suppressions d'emplois en un an dans notre pays, ou que nombre des emplois qui permettent d'arranger les statistiques du chômage n'aient que la durée de vie d'un éphémère ou ne représentent que quelques heures par semaine. En revanche, le candidat Macron aime beaucou...
Vous voudriez nous décourager de siéger, vous ne vous y prendriez pas autrement ! Du fait de la conjoncture économique et des dépenses ponctuelles annoncées par le chef de l'État au beau milieu de l'examen du projet de loi de finances pour 2022, il nous est demandé d'examiner un collectif de fin de gestion qui intègre une indemnité inflation et des dispositifs de soutien à la formation des salariés et des demandeurs d'emploi. Les choses ont bien changé depuis le premier PLFR pour 2021, que nous avions soutenu. Le texte que vous nous présentiez en juin 2021 devait s'inscrire dans une dynamique de relance, tout en sortant progressivement du régime d'urgence sanitaire, économique et sociale. Il prévoyait de surcroît un fléchag...
L'un des éléments positifs du PLFR est l'indemnité inflation de 100 euros. Cet amendement vise à la porter à 400 euros pour les ménages les plus précaires, c'est-à-dire ceux qui bénéficient actuellement du chèque énergie. Nous proposons également d'augmenter les dispositifs d'aide à la rénovation énergétique globale et au changement de véhicule. Je ne comprends pas pourquoi le Gouvernement s'obstine à ne pas instaurer un éco-prêt à taux zéro pou...
Il s'agit là encore d'un sujet dont nous débattons régulièrement – et légitimement – dans l'hémicycle. Avant de vous répondre concernant l'amendement en tant que tel, attention, madame Louwagie, à ne pas laisser penser, comme je l'ai entendu notamment sur les bancs du groupe FI, que nous financerions le chèque énergie ou l'indemnité inflation par des recettes d'État telles que la TVA : c'est faux ! Je rappelle que pour les finances publiques, le solde de l'ensemble des mesures prises en faveur du pouvoir d'achat en rapport avec la hausse des prix du gaz, de l'électricité ou du carburant est négatif : il s'élève à plus de 8 milliards d'euros.
...ssé la TICPE ou la TICFE – taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité –, il est extrêmement compliqué de revenir en arrière. Et nous avons presque tous ici le souci de voir nos finances publiques revenir à l'équilibre. Il est ensuite important de cibler les aides face aux effets inflationnistes des prix de l'énergie. La solution budgétaire, par le recours aux chèques énergie et à l'indemnité inflation, est plus efficace et plus rapide à mettre en œuvre, je la préfère à la solution fiscale. Avis défavorable.
Les mécanismes de compensation tels que le chèque énergie ou l'indemnité inflation se multiplient. Chaque fois, des dispositifs exorbitants du droit commun sont bricolés, et appliquent certains critères à l'aveugle. Ainsi, 38 millions de nos concitoyens vont bénéficier de l'indemnité inflation, c'est une bonne opportunité et personne ne viendra cracher dans la soupe. Mais elle est distribuée un peu à l'aveugle, car si les ressources sont prises en compte pour décider ...
Nous soutenons évidemment cet amendement de repli, parce que nous considérons que cette mesure est plus efficace que l'indemnité inflation. Pour deux aides ménagères, dont l'une a accès aux transports publics tandis que l'autre prend sa voiture tous les jours, une aide de 100 euros ne prendra pas la même proportion. De plus, la TVA est un impôt proportionnel donc très injuste : dans le budget d'un smicard, elle pèse proportionnellement beaucoup plus que dans celui d'un député ou d'un cadre chez Michelin. Je dois m'excuse...
Je sais que vous allez prétendre que ce n'est pas possible en raison de l'Europe, mais c'est possible, il faut la volonté. Vous ne l'avez pas et vous vous contredisez car la justice sociale induite par la baisse de la TVA de 20 % à 5,5 % aurait des effets bénéfiques dans le temps, contrairement à l'indemnité de 100 euros. Si quelqu'un fait son plein d'essence avec ces 100 euros, l'État en encaissera 60 en taxes. En fait, vous donnez 40 euros. La TVA est une injustice sociale et notre proposition de faire passer de 3 % à 4 % la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus offrirait les ressources nécessaires pour compenser la baisse de TVA de 20 % à 5,5 %.