Interventions sur "interprofession"

114 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...vous aider une nouvelle fois. Vous voulez sécuriser le prix, vous voulez garantir une valeur ajoutée à l'agriculteur. Or nous proposons que les indicateurs soient élaborés par l'Observatoire des prix et des marges des produits alimentaires. Qu'est-ce qui vous fait peur dans cette proposition ? Que redoutez-vous ? J'espère que vous répondrez à cette question ! Pourquoi redoutez-vous de confier aux interprofessions la responsabilité de fixer le prix ? Si vous acceptez notre proposition, celles-ci ne pourront plus dire que l'Assemblée nationale et le Gouvernement n'ont pas fait leur boulot ou que les distributeurs ont contourné l'accord ! Nous vous proposons de les mettre au coeur de l'accord. De cette façon, elles ne pourront plus vous faire aucun reproche ! Cet amendement apporterait une vraie sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Cet amendement de mon collègue Martial Saddier vise tout simplement à revenir à l'ambition des états généraux de l'alimentation, en faisant des indicateurs de coûts de production des indicateurs publics non discutables. Pour ce faire, ces indicateurs devront être définis uniquement par l'Observatoire des prix et des marges des produits alimentaires ou par les interprofessions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Comme l'a dit notre collègue Philippe Vigier, il importe de sécuriser ces indicateurs. Il faut donc qu'ils soient publics, afin qu'on ne puisse pas les discuter. Mais il est également fondamental de faire confiance à l'interprofession et, bien sûr, à l'Observatoire des prix et des marges des produits alimentaires. Tel est l'objet de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Nous pouvons partager vos objectifs, mais cet amendement relève du pouvoir réglementaire ou d'un accord interprofessionnel, et non de la loi. Défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

… adopté en commission des affaires économiques, qui prévoit que les indicateurs des interprofessions seront rendus publics. L'idée de ce projet de loi, comme l'idée des états généraux de l'alimentation, est de laisser les opérateurs choisir leurs indicateurs, sans que ceux-ci soient nécessairement rendus publics, et de faire en sorte que les indicateurs disponibles soient pertinents et consensuels. Je rappelle que les accords interprofessionnels ne peuvent se conclure que sur le mode du consens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

À la suite de la fin des quotas, intervenue le 1er janvier 2017, le secteur du sucre s'est réorganisé pour faire face à la concurrence de l'Allemagne et de la Pologne. Ce secteur est particulièrement concentré, Tereos et Cristal Union représentant 80 % du marché et Saint Louis Sucre 15 %. Dans l'interprofession, une commission de répartition de la valeur a été mise en place de manière volontaire, en application de l'acte délégué de la Commission européenne. Elle est composée des représentants des planteurs et de sucriers. Les accords interprofessionnels qui en ont résulté sont considérés comme mieux-disants. En effet, les deux principaux acteurs du secteur se sont engagés sur un prix minimum garanti de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

Nombre d'entre nous – et vous plus particulièrement, monsieur le ministre – ont évoqué le rôle des interprofessions et la responsabilisation des acteurs des filières. À ce sujet, je ne comprends toujours pas pourquoi l'amendement no 500, que j'ai présenté la nuit dernière, a été rejeté. Il visait précisément à accroître l'importance des accords interprofessionnels, dont certains risquent d'être rendus illégaux par les dispositions que nous nous apprêtons à voter. J'aimerais, monsieur le ministre, que vous ve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Nous souscrivons à l'idée selon laquelle il faut responsabiliser les filières. Néanmoins, un problème se pose si elles ne parviennent pas à un accord. Comment faire dans ce cas ? Il faudrait au moins prévoir un système en cascade permettant de disposer, en cas d'échec de la négociation à l'échelon des interprofessions, d'un filtre – par exemple celui de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires – garantissant la conclusion d'un accord.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Bouchet :

Si la loi doit définir les grands principes, elle doit laisser aux interprofessions la possibilité de fixer des modalités d'application spécifiques via des accords interprofessionnels. En l'espèce, l'amendement promeut le recours à un tel accord pour les fruits et les légumes frais afin de tenir compte des spécificités de la filière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Menuel :

Plus qu'un amendement de précision, il s'agit d'un amendement d'adaptation visant à tenir compte des spécificités de la filière fruits et légumes. Il est proposé de laisser à l'interprofession, à partir du moment où elle représente l'ensemble des maillons de la filière, de la production jusqu'à la distribution, la possibilité de fixer par accord interprofessionnel des modalités spécifiques de contractualisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...ants pour donner notre position. Dans la négociation commerciale, il est évident que le choix des indicateurs est essentiel dans la détermination finale du prix. Il est dès lors essentiel de s'assurer que la pression née du déséquilibre entre les différents acteurs ne se reporte pas sur les indicateurs. Nous proposons donc que ces derniers puissent être définis par une autorité publique ou par l'interprofession, et qu'à défaut ils soient soumis pour avis à l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, avant d'être validés par l'autorité administrative. Je voudrais également faire part de notre inquiétude en ce qui concerne la maîtrise des volumes. Il y a là une insuffisance du texte. Nous savons tous que c'est la dérégulation des volumes – due notamment à la suppressi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...formante. Elle établit une comparaison avec des prix du blé ou du maïs constatés. Elle n'est donc pas déconnectée de la réalité mondiale ; elle se base sur ce différentiel. Or la France sait mettre en avant des critères de technicité et de classification de ses semences, à tel point qu'elle est aujourd'hui le leader mondial dans ce domaine. La démarche de filière et de construction du prix avec l'interprofession est donc tout à fait performante. Le projet de loi vise, dans son titre Ier, à organiser la construction du prix des produits plus spécifiques et, dans son titre II, à développer la consommation de ce qui est produit en France ; mais ne nourrissons pas de fantasmes : nous n'allons pas, grâce à lui, augmenter le prix du blé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Ce sont donc les interprofessions qui décident de leurs indicateurs. Je répète ce que j'ai indiqué lorsque la question d'éventuelles pressions a été évoquée : les indicateurs ne seront pas acceptés si les producteurs les refusent, puisqu'il n'y aura pas de consensus. Par ailleurs, si un seul indicateur est pertinent pour un marché ou une filière, ou si un seul indicateur suffit, je ne vois pas l'intérêt d'obliger à en utiliser ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Dans le cas du roquefort, que vous avez cité, la référence au prix de production du lait de brebis risque effectivement de faire baisser le prix du fromage, tandis que la référence au prix du marché le ferait augmenter. Mais qui nous dit que, dans les interprofessions où, les uns étant plus forts que les autres, on ne joue pas à jeu égal, l'industrie agroalimentaire ne prendra pas le prix du marché à l'international pour indicateur afin de tirer les prix de produits vers le bas ? Ni l'article ni le reste du projet de loi ne présentent de garantie à cet égard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau :

Les indicateurs utilisés dans les contrats doivent être neutres et indiscutables. Pour cela, il est essentiel qu'ils proviennent des organisations interprofessionnelles, lieu d'échange et de consensus entre les différents maillons des filières. C'est pourquoi la loi doit être ferme à cet égard, et indiquer que les interprofessions diffusent aux opérateurs des indicateurs, qui doivent être ensuite utilisés dans les contrats. En effet, il ne serait pas cohérent que des opérateurs disposant d'indicateurs dans leur filière en utilisent d'autres, qui n'auraient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

Nous sommes au coeur de l'article 1er avec la définition des indicateurs, qui doivent être incontestables, indiscutables et tout à fait neutres. La loi doit être ferme et très claire à ce sujet. Les indicateurs utilisés dans les contrats doivent avoir reçu l'aval de l'ensemble de la filière et provenir des organisations interprofessionnelles. Cette précision doit être inscrite dans le marbre de la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...nsieur le ministre, nous avons bien compris que vous ne vouliez par que l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires élabore lui-même des prix publics. On comprend pourquoi, compte tenu de la liberté contractuelle des parties. Toutefois, par sécurité tant pour la filière que pour les agriculteurs, il nous paraît indispensable que les indicateurs élaborés par les interprofessions et les filières soient validés, agréés par l'Observatoire. Ils n'en seraient que plus forts, et surtout on éviterait que certains acteurs de la filière, qui sont en position dominante, n'élaborent leurs propres indicateurs, qui s'éloigneraient des préoccupations et des coûts de production des agriculteurs. C'est un point essentiel. À un moment donné, il faut que l'État soit protecteur, qu'il jo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...te. Tout à l'heure, monsieur le ministre, vous m'avez répondu que vous vouliez mettre en oeuvre le système en cascade que je préconisais. Si c'est le cas, écrivons-le dans la loi, non pour codifier ou rigidifier la situation, mais pour rassurer les acteurs qui attendent cette précision. Par ce biais, on responsabilisera les filières, puisque les indicateurs seront diffusés par les organisations interprofessionnelles. En outre, on donnera un vrai rôle à l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, et le filtre ainsi que la garantie de l'État nous permettront d'atteindre notre objectif. Je l'ai dit : en adoptant l'amendement, nous ne ferions qu'inscrire les propos du ministre dans le marbre de la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

On sait très bien qu'en fonction du système utilisé, le coût de production de 1 000 litres de lait peut varier de 280 à 340 euros. C'est pourquoi il me semble très important que les interprofessions se mettent d'accord pour fixer les coûts de production. À défaut, comment trouver des indicateurs fiables, qui soient – car tel est bien l'objectif – le moins possible remis en question ?