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...c'est le serrage de ceinture obligatoire. Comme le disait Coluche : Françaises, Français, serrez-vous la ceinture encore cinq ans, après, vous serez habitués ! La crise en France a, en partie, pour cause ces outrages commerciaux que l'Union européenne, avec votre complicité, nous fait subir. Les traité de libre-échange, hier avec le Canada, aujourd'hui avec la Nouvelle-Zélande et l'Australie, le Japon et Singapour, demain avec le Vietnam, ont pour vocation la libéralisation des échanges commerciaux en détruisant les droits de douane et en égalisant les normes économiques, commerciales, environnementales ou salariales. Pour quels résultats ? La diminution des droits de douane pour l'Union européenne se traduit par une diminution de son budget. Il est vrai que l'Union européenne ne s'embarrasse...
Troisième économie au monde, le Japon dispose de l'un des pouvoirs d'achat les plus élevés de la planète et par conséquent, avec 126 millions d'habitants, d'une demande domestique considérable.
Le pays compte parmi les leaders dans les domaines de la haute technologie et de la recherche et développement. Il dépose le plus grand nombre de brevets au monde. Autre élément essentiel : pour tout investisseur étranger opérant sur son marché, le Japon offre l'opportunité d'une entrée facilitée vers les autres marchés asiatiques. J'ai ainsi résumé l'intérêt que peut représenter ce pays pour les Européens, surtout dans un contexte mondial de guerre commerciale, d'offensive chinoise et de repli américain. Le traité dont nous discutons aujourd'hui et qui couvrira finalement la totalité des échanges entre les deux puissances est donc assurément un...
Aucun accord commercial ne porte véritablement ses fruits s'il ne s'inscrit pas dans une proximité intellectuelle et culturelle des parties, ainsi que dans leur volonté de vivre ensemble. Avec le Japon, nous avons traversé, depuis cent quarante ans, une zone sans nuages, caractérisée par des rapports intellectuels exceptionnels.
L'an dernier, nous avons inauguré la saison culturelle « Japonismes 2018 ». Ce grand moment a permis de mesurer à quel point nous, Japonais et Français, avons des intérêts culturels communs, et ce depuis Van Gogh. Ce préambule vise à rappeler à quel point nous sommes proches de nos amis japonais. Je suis parfaitement heureux d'affirmer – en présence de M. l'ambassadeur du Japon, qui se trouve dans les tribunes – que nous entretenons avec ce pays une amitié ...
Je ne veux qu'une chose : que nous ayons la possibilité de renforcer nos points forts ! S'agissant de notre relation avec le Japon, nous sommes forts. Nous faisons confiance au Japon.
Par ailleurs, les Américains se replient et se retirent partout. Pourquoi ne profiterions-nous pas de cette occasion extraordinaire pour nous rapprocher de nos amis japonais et nouer une relation à la fois forte et équilibrée ? Je le dis à M. l'ambassadeur du Japon : j'ai pleinement confiance dans les rapports que nous avons ainsi promus entre nos deux pays. Nous avons là une possibilité exceptionnelle dans un cadre européen. Il y a quinze jours, j'étais invité par une importante association à débattre avec les entreprises françaises travaillant au Japon.
Huit mille entreprises françaises y travaillent. Parmi elles, on dénombre des grandes entreprises telles Alstom et Renault, mais aussi de nombreuses PME, dont les dirigeants ont tous affirmé à quel point l'accord leur offre la possibilité de conquérir des marchés au Japon. Voilà ce à quoi je crois ! Madame de Sarnez, monsieur Maire, vous avez bien travaillé en élaborant la proposition de résolution. Nous irons de l'avant, dans l'intérêt de l'Europe, de la France et du Japon, donc de l'économie mondiale.
Merci, monsieur le secrétaire d'État et mes chers collègues, pour ce débat intense qui montre bien combien nous avons besoin de nous exprimer sur cette question. Un an après le rendez-vous proposé par La France insoumise sur le CETA, nous discutons de l'accord commercial avec le Japon : le débat progresse et il a lieu régulièrement. Ce n'est pas là un coup d'épée dans l'eau mais, on l'a dit, un processus qui commence avec la commission des affaires étrangères et qui s'y enracine grâce aux auditions qui y ont été organisées, qui se prolongera dans quelques semaines avec une proposition de résolution européenne d'Olga Givernet sur le prochain accord Australie-Nouvelle-Zélande, e...
… entre les enjeux fondamentaux pour l'avenir de la planète et des parlementaires réduits à remercier pour avoir pu échanger un peu ! Quoi qu'il en soit du vote final, il ne changera strictement rien. Je ne crois pas que la présence de nos amis japonais pour entendre l'expression de notre force de conviction s'inscrive dans un rapport de force. Ce n'est pas ainsi qu'un grand pays doit discuter sérieusement de la nature d'accords économiques ! Il n'est pas question de dire que nous ne voulons plus d'échanges avec les Japonais.
... internationaux, toutes les questions restent ouvertes, à commencer par celle du contrôle exercé par le Parlement. Sur ce point, il est anormal que le Parlement ne puisse pas défendre les intérêts nationaux et régionaux, ou ne puisse le faire que de façon indirecte. Pour ce qui est des questions environnementales, elles restent complètement ouvertes, comme le montre aujourd'hui le traité avec le Japon. Il en est de même de la question du règlement des différends, de celle de la propriété intellectuelle ou de celle de l'exception culturelle. Surtout, la question de la régulation du commerce international ne se trouve en rien réglée. L'OMC est en panne, et il est hors de question de continuer à faire de l'ouverture tous azimuts sans que soient pris en compte les intérêts fondamentaux de nos ent...