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Le français est parlé par plus de 250 millions de personnes dans le monde. C'est la quatrième langue de l'internet, la troisième langue des affaires, la deuxième langue d'information internationale dans les médias, la deuxième langue de travail dans la plupart des organisations internationales, et la deuxième langue étrangère la plus apprise dans le monde, avec 125 millions d'élèves et près d'un demi-million de professeurs de français à l'étranger. Avec l'anglais, c'est aussi la seule langue par...
...'Université de Californie du Sud. Comme tout classement, celui-ci comporte des biais mais, comme pour tout classement, le fait de bien y figurer constitue un encouragement. J'espère que les projets de réforme de l'audiovisuel ne vont pas constituer un handicap pour ces formidables outils, essentiels au rayonnement de la France, à la qualité et au pluralisme de l'information, à la diffusion de la langue française, à la culture, à la promotion de la francophonie. Ce sont des outils majeurs pour notre diplomatie et je regrette d'ailleurs que le poste d'attaché culturel au Maghreb, basé à Tunis, ait été supprimé il y a quelques mois. C'est un mauvais signe pour notre politique en matière de médias extérieurs. J'ai lu que la Suisse envisageait de se désengager de TV5Monde au plan financier. Est-ce ...
...essiste, grâce à laquelle nos futurs bacheliers disposeront d'un examen plus juste, permettant d'évaluer leurs efforts et leurs acquis de manière continue, un examen moins complexe à organiser et davantage tourné vers la réussite des élèves dans le cadre de leur projet professionnel. Que va devenir le bac OIB – option internationale – et quelles seront les modalités retenues pour les épreuves de langue vivante, notamment à l'oral ? Vous préservez le totem de la philosophe parmi les épreuves finales, mais ne pourrait-on pas envisager l'apprentissage de cette matière dès la seconde ou la première, tant son programme est dense ? Enfin, je suis satisfait de voir proposée une nouvelle matière intitulée « Humanités numériques et scientifiques », dont la vocation est de doter les élèves des connaiss...
...n.) Je reprendrai une proposition de votre rapport, monsieur Mathiot, page 37, visant à « permettre aux lycées qui le souhaitent, à côté […] des "Majeures nationales", de proposer des "Majeures complémentaires", [proposition qui] constituerait une juste prise en compte des singularités des territoires et de l'autonomie éclairée des établissements ». J'y ai vu l'occasion de vous interroger sur les langues régionales, de l'Hexagone ou de l'outre-mer. J'ai entendu tout à l'heure M. Blanquer confirmer la mise en place d'une certification des langues vivantes et annoncer la création d'une mission spécifique sur les langues. Je m'en réjouis. Les lycéens Diwan de Carhaix s'interrogent sur les épreuves en breton au baccalauréat – de leur côté, les lycéens Baxoa euskaraz, dans le Pays basque, ont le mêm...
...ement. J'ai ainsi des enfants qui parlent breton couramment et qui ont choisi cette option au baccalauréat alors qu'ils n'avaient suivi aucun cours de breton en terminale, ce qui ne sera plus possible dorénavant. Je pense à d'autres élèves qui, à la maison, parleraient russe, serbo-croate ou que sais-je encore… En outre, comment allez-vous valoriser les arts plastiques, le sport, la musique, les langues régionales, donc, autrement que par le biais du contrôle continu qui ne représentera que 10 % du total des épreuves ? Le breton fera-t-il partie des épreuves communes ou non ? Ensuite, concernant les filières bilingues, une partie des épreuves du baccalauréat sont passées en langue régionale parce que les lycéens concernés, depuis le cours préparatoire (CP), ont appris certaines matières en cet...
Avec le grand oral, vous proposez un vrai changement de paradigme. Je pense également à la pratique des langues étrangères au sujet de laquelle le ministre souhaite lancer une mission. La maîtrise de l'oral est au coeur de la notion d'égalité des chances. Or il est établi que les Français ne sont pas très forts dans la pratique des langues étrangères, en tout cas pas les plus forts en Europe. Je me demande par conséquent si 4 h 30, en seconde et 4 heures en terminale suffiront pour l'enseignement et l'ex...
...t même d'avoir eu connaissance de ces résultats, la mesure visant à dédoubler les classes de CP et CE1 en REP et en REP+ s'est clairement attachée à favoriser l'individualisation de l'enseignement, et les premières remontées du terrain sont extrêmement positives. Dans le système d'apprentissage actuel, c'est au CP et au CE1 que la lecture doit être acquise. Cependant, les écarts de maîtrise de la langue à l'entrée au CP étant déjà importants, il semble judicieux et nécessaire de s'intéresser à l'enseignement en amont. Vous vous êtes également saisi de cette problématique en créant un conseil scientifique pour améliorer les contenus et partager les bonnes pratiques pédagogiques et éducatives, notamment à travers les futures Assises de la maternelle. Mais cela sera-t-il suffisant ? Un éminent spé...
... comment envisagez-vous l'articulation de cette mission sur l'école maternelle avec celle dont s'est saisie la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, à laquelle j'ai l'honneur d'avoir été associée, qui aborde la question des inégalités dès la petite enfance ? Il s'agirait notamment de penser un continuum dans l'apprentissage de la langue par les enfants âgés de zéro à trois ans puis à l'école maternelle, par-delà l'opposition entre ces deux mondes – celui de la petite enfance et celui de l'école – qui s'ignorent souvent, afin de faire émerger une culture commune autour du langage. Je ne doute pas que vous-même, ainsi que Boris Cyrulnik, qui a effectué un travail remarquable avec l'Institut petite enfance, saurez vous saisir de ce...
Monsieur le ministre, je souhaiterais appeler votre attention sur les cours d'enseignement des langues et cultures d'origine, ou ELCO. Ces cours sont dispensés à partir du CE1, à titre optionnel, à raison d'une heure et demie à trois heures par semaine, par des enseignants qui ont reçu leur formation dans leur pays d'origine et pour lesquels le contrôle est relativement léger, avec parfois un risque de prosélytisme déguisé de la part de pays religieux. Le maintien de ce dispositif n'a aujourd'hu...
L'apprentissage des langues étrangères est un enjeu majeur pour l'avenir des jeunes Français. Les méthodes de l'éducation nationale en France sont souvent remises en cause mais la publication de la note de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, la DEPP, en septembre dernier, constate les progrès évidents enregistrés en langue anglaise par les élèves de troisième. En effet, entre 2010 et 2016,...
Monsieur le ministre, mon collègue Julien Aubert vous a posé tout à l'heure une question sur les ELCO, les enseignements des langues et cultures d'origine. Je ne vais pas revenir sur sa question, tout à fait pertinente, et j'ai bien écouté votre réponse. Néanmoins, je voudrais poursuivre la réflexion et rappeler que c'est le Haut conseil à l'intégration lui-même qui, dans un rapport de 2011, soulignait le risque élevé de communautarisme dont ce dispositif est porteur, communautarisme qui, toujours selon le Haut conseil à l'i...
Cet amendement rejoint celui de M. Acquaviva qui sera présenté ultérieurement. L'objectif premier de la politique en faveur du patrimoine linguistique est de favoriser l'emploi de la langue française, élément essentiel de la cohésion sociale, dans une perspective d'ouverture aux autres langues, mais aussi de soutenir la diversité linguistique, en promouvant et en valorisant les langues de France. Si l'emploi du français doit être renforcé pour assurer un sentiment d'appartenance et permettre une meilleure intégration, il convient de sécuriser et de pérenniser l'enseignement de tout...
Cet amendement vise donc à augmenter de 800 000 euros les crédits de l'action no 7, dotée aujourd'hui de 3,2 millions d'euros, qui sont destinés à la valorisation des langues régionales alors que ceux-ci sont en très légère hausse dans le PLF 2018. Ces crédits seraient prélevés sur l'action no 7, qui regroupe l'ensemble des fonctions de soutien du ministère dans le programme 224. En outre, on peine à distinguer l'usage qui serait fait de l'augmentation des crédits proposés par l'amendement. De plus, le programme 224 porte sur la démocratisation de l'accès à l'éducat...
Je voudrais revenir sur la question des langues régionales. Cet amendement vise à augmenter de 400 000 euros le programme 175 « Patrimoines », notamment son action no 7 « Patrimoine linguistique », et au sein de cette action, les dépenses d'intervention relatives à la « valorisation des langues de France ». Le montant prévu pour ces dépenses est en effet particulièrement faible : 400 000 euros seulement. J'ai bien compris les explications qu...
Monsieur le député, nous avons un intérêt certain pour les langues régionales. Mais ce que vous nous proposez, par cet amendement, c'est de réduire les moyens des DRAC, les directions régionales des affaires culturelles ; or les DRAC sont le fer de lance du dispositif qui doit nous permettre d'attirer les populations qui sont éloignées de la culture, de les réconcilier avec la culture. Malheureusement, nous ne pouvons qu'être défavorables à votre proposition.
Trugarez vras aotrou prezidant – merci beaucoup, monsieur le président. Je ne vous ferai pas un cours d'histoire, mais vous savez que la République a été pour le moins chagrine vis-à-vis des langues régionales, qu'elle a essayé de mettre dans la tête des gens qu'il ne fallait plus les parler – et je sais, monsieur le président, que vos parents ont eu à en souffrir. Aujourd'hui, la France est le pays d'Europe qui compte le plus de langues régionales : c'est un patrimoine phénoménal, qui compte pas moins de soixante-douze langues. Je vous recommande la lecture du rapport Cerquiglini à ce suj...
En tant que Picard, je voudrais me joindre à mes camarades corses et bretons. Je réclame la reconnaissance de la langue picarde comme une langue régionale. On parle parfois d'une langue appelée le ch'ti, mais il s'agit en réalité de la langue picarde – je ne voudrais pas, en disant cela, vexer mes collègues du Nord, mais ils ne sont pas là ce soir.
Le ch'ti n'est jamais qu'un cousin de la langue picarde, laquelle était déjà présente – et même écrite – dès avant l'an Mil. Elle était à cette époque la grande concurrente de la langue qui allait devenir le français. Vous savez que je n'attends pas grand-chose, d'une manière générale, de notre Président de la République ; il se trouve cependant qu'il vient d'Amiens, de Picardie ; j'espère donc que sous son quinquennat, nous obtiendrons la rec...
Au-delà des problèmes budgétaires que j'ai évoqués en présentant mon amendement, je ne peux qu'aller dans le sens de mes collègues – ou même de mes camarades – qui demandent un vrai débat visant à donner un statut législatif à ces langues. La diversité n'est pas un danger ! Voilà pourquoi faire passer les crédits destinés à la valorisation des langues de France de 400 000 euros à 800 000 euros aurait été un geste symbolique fort. Mais en effet là n'est pas le fond du problème : le fond du problème, c'est d'accepter la diversité culturelle. Il faudrait admettre que dans une époque de perte de repères, les racines sont très import...
Étant originaire de la Martinique, quoique n'étant pas née là-bas et élue dans le Val-de-Marne, je voudrais rappeler qu'il ne faut pas oublier les patois, les langues régionales ultramarines. Elles aussi font partie du patrimoine linguistique de la France.