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Cet amendement vise à proposer une nouvelle répartition des crédits de la mission « Culture » afin d'apporter un soutien plus fort au patrimoine linguistique. En effet, l'objectif premier de cette politique est de favoriser l'emploi de la langue française, élément essentiel de la cohésion sociale, dans une perspective d'ouverture aux autres langues, mais aussi en favorisant la diversité linguistique, en promouvant et en valorisant les langues de France, métropolitaines comme ultra-marines. Or, la décision du Gouvernement de suspendre une part des contrats aidés a mis en difficulté nombre d'écoles spécialisées dans les apprentissages des...
Les langues régionales continuent de s'inviter dans notre débat avec cet amendement qui vise à augmenter de 375 000 euros les crédits du programme « Patrimoines » afin d'abonder l'action 7 « Patrimoine linguistique » ; cette augmentation serait compensée par une réduction, à due concurrence, des crédits des fonctions de soutien contenues dans le programme « Transmission des savoirs et démocratisation de la ...
Les crédits inscrits au titre du patrimoine linguistique au programme 175 se montent à 3,2 millions d'euros, mais l'action en faveur des langues de France ne bénéficie que de 400 000 euros pour 2018. À l'heure de la globalisation, l'usage des langues vivantes se renforce par la pratique de celles-ci et il convient d'envoyer un signe clair en faveur de la langue corse.
Je suis sensible à la question de la valorisation des langues régionales, mais 400 000 euros sont déjà inscrits à cet effet et l'amendement de M. Castellani tend à doubler ce montant. Outre que l'affectation des crédits évoquée par l'amendement n'est pas assez précise, je ne souhaite pas démunir l'action 7 du programme 224, qui vise les fonctions de soutien du ministère et l'action éducative et culturelle des DRAC. Mon avis est donc défavorable.
Une grande partie de la population ultramarine est uniquement créolophone. La pratique de cette langue, qui n'est pas officielle, doit nous inciter à nous interroger : le rapport même à la langue laisse parfois apparaître un passé peu glorieux. Cette situation de présence concurrente de deux langues, qui entrent en confrontation, est appelée la diglossie ; elle est identifiée comme cause d'illettrisme et de décrochage scolaire. Sur la base d'études réalisées dans des espaces connaissant des condi...
J'ai été touchée parce que vous avez dit sur la langue française comme véhicule de nos valeurs. Je me souviens qu'au Liban, pendant la guerre, nous écoutions beaucoup la radio française, parce qu'elle nous parlait de la liberté et de l'insoumission, du refus de l'exploitation et de la force du peuple quand il se soulève pour être maître de son destin. Aujourd'hui, malheureusement, l'audience des médias français est en recul dans des pays comme le Lib...
...osés par le service public français ? Aujourd'hui sur internet, les chaînes françaises sont limitées par la géolocalisation. Pensez-vous que la proposition de règlement de la Commission européenne en date de septembre 2016 supprimant le principe de la territorialité du droit d'auteur puisse constituer un progrès dans ce domaine ? Enfin, selon quels critères arbitrez-vous entre vos diffusions en langue française et en langues étrangères ?
Madame la présidente, vous avez déclaré au Monde que « La présence d'une chaîne de service public en langue arabe en France [était] une vraie question. ». Je m'interroge sur cette possibilité – n'encourage-t-elle pas une forme de communautarisme et de repli sur soi ? –, même si je suis convaincu que la maîtrise de plusieurs langues permet de former des citoyens du monde. Permettez-moi de vous apporter mon témoignage. Dans ma circonscription se trouve la ville de Lunel, qui a connu trente départs de je...