Interventions sur "libre-échange"

48 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

 « Le droit du travail et la protection de l'environnement sont devenus excessifs dans la plupart des pays développés. Le libre-échange va réprimer certains de ces excès, en obligeant chacun à rester concurrentiel face aux importations ». Qui nous explique ainsi l'intérêt du libre-échange pour les grandes firmes ? Gary Becker, économiste libéral américain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

En effet, ces propos datent de la signature de l'ALENA, l'accord de libre-échange nord-américain, conclu à la même époque que le traité de Maastricht. Gary Becker fait le pari que le libre-échange permettra de miner le droit du travail et la protection de l'environnement, devenus à ses yeux, je le redis, excessifs dans les pays développés. Cette histoire est encore bien vivante, peut-être davantage au niveau environnemental que social, quoiqu'au plan social, les agriculteurs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Ce n'est donc surtout pas le moment de ratifier des traités de libre-échange avec des pays comme le Canada, auquel nous ne sommes pas en mesure d'imposer les mêmes exigences que celles que nous imposons aux agriculteurs français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Nous devons nous prononcer sur la ratification du traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Élu d'une circonscription de la Loire où l'élevage est une filière très importante, j'ai d'ores et déjà alerté le Gouvernement, sans attendre l'examen du présent projet de loi de ratification, sur les dangers qui pèsent sur les filières agricoles françaises, en raison de l'importation dans l'Union européenne, à droits de douane nuls, de plus de 65 000 tonne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

J'associe à mes propos notre collègue Patrice Verchère. Il faut être très clair : nous ne sommes pas opposés aux traités de libre-échange, bien au contraire, mais il faut bien constater que l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le CETA, est mauvais.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...e traçabilité individuelle des animaux. Beaucoup dénigrent l'agriculture française, pourtant la plus sûre au monde, mais quand vous aurez ça dans vos assiettes, il sera trop tard ! J'en suis désolé mais, dans ce débat, il ne s'agit pas de savoir si l'on croit aux vertus de la liberté d'entreprendre et de commercer. Le débat doit porter sur le prix à payer. On ne peut pas sacrifier sur l'autel du libre-échange nos éleveurs, la sécurité alimentaire des Français et la souveraineté alimentaire de notre pays : telles sont nos lignes rouges. Il faut bien comprendre, dans ce dossier, que défendre les intérêts de nos agriculteurs, c'est protéger la santé des consommateurs français et européens. Paysans et consommateurs, même combat ! Voilà pourquoi je vous proposerai de supprimer, par amendement, l'article 1...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Je vous avoue que les explications que nous ont fournies les pro-CETA ne nous ont pas convaincus. Il ne s'agit pas d'être contre le libre-échange, contre l'ouverture, cela a été dit à maintes reprises. Simplement, on voit bien que l'on est en présence d'un traité dont les méthodes de négociation et le contenu sont déjà périmés, correspondent à une autre époque. Alors que nous sortons des débats sur la loi énergie-climat et sur la loi EGALIM, alors que nous connaissons, aujourd'hui mieux qu'hier, les questions d'urgence climatique, d'alime...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Nous sommes nombreux à intervenir, sur tous les bancs, pour vous dire l'inquiétude que nous inspire la ratification de cet accord de libre-échange, considéré comme un véritable danger pour nos agriculteurs et surtout pour nos éleveurs. Ces derniers redoutent, et nous aussi, une déstabilisation des filières française, une concurrence entre modèles agricoles complètement opposés et, bien évidemment, l'arrivée massive de viandes d'animaux dopés aux antibiotiques et aux activateurs de croissance, et nourris aux farines animales. Rappelons ici ...