Interventions sur "liste"

185 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Anato :

Le Parlement européen a rejeté les listes transnationales : nous ne pouvons que regretter ce choix, même si nous le respectons. À mon avis, il a raté l'occasion de créer un véritable espace politique et public européen. Les députés européens ont vocation à défendre un projet européen ensemble, dans l'intérêt de l'Europe et des États membres. Ils n'ont pas vocation à défendre l'intérêt de leur seul État. Malgré le vote du Parlement euro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

… que nous n'avions pas à inscrire dans ce texte des dispositions philosophiques ou qui ne pouvaient trouver leur application que dans l'avenir. Mais tous ces discours ne font que masquer une volonté souverainiste, à laquelle nous sommes radicalement opposés. Inscrire les listes transnationales dans la loi, c'est accepter que l'Europe fasse un pas en avant et que les parlementaires européens, demain, soient réellement ce qu'ils sont aujourd'hui, c'est-à-dire des représentants de l'intérêt général européen, et pas seulement des représentants des États membres dont ils sont issus. Inscrire les listes transnationales dans la loi, c'est faire un pas de plus en direction de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés est tout à fait favorable au maintien de l'article 7, car il est très attaché au principe de ces listes transnationales. Jean-Louis Bourlanges a rappelé que c'est une revendication ancienne, qui a toujours été la nôtre. Quant à la question de la constitutionnalité de l'article 7, nous verrons bien, et nous pouvons en faire une autre lecture que celle qui a été proposée. Nous estimons que l'article 7 a un caractère normatif, en ce qu'il dispose que la loi entrera en vigueur à l'occasion du prochai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Simian :

Le choix d'introduire ces listes transnationales est éminemment politique. L'article 7 traduit notre volonté de relancer la construction européenne, car c'est notre seule option pour continuer à exister dans un monde globalisé. C'est l'occasion de faire un peu de philosophie politique. Une phrase de Victor Hugo me semble s'appliquer parfaitement à cet article 7 : « Ce que Paris conseille, l'Europe le médite. » Permettez-nous, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Nous n'avançons absolument pas masqués ! Nous, au groupe Les Républicains, nous assumons totalement notre opposition à l'idée de ces listes transnationales. Et je le dis avec beaucoup de sérénité, dans un endroit qui s'appelle d'ailleurs l'Assemblée « nationale ». Le mot « national » n'est pas une horreur, ce n'est pas un gros mot. Il n'y a rien d'anormal, il n'y a rien d'extravagant à soutenir cette belle idée que ce sont des citoyens français, choisis par des citoyens français, qui doivent défendre les citoyens français au Parleme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...us qui proposez de prendre un risque, et vous avez beau reconnaître, madame la ministre, que cette disposition n'a pas de portée normative, vous la maintenez tout de même, en complète contradiction avec les propos que vous avez pu précédemment tenir. Là se trouve la différence entre vous et nous. Alors que nous nous situons sur le terrain du droit, vous nous répondez par un débat d'idées sur les listes transnationales. Ce n'est pas l'enjeu. Il faut au contraire prendre acte d'une réalité politique. D'ailleurs, M. Larrivé a très bien répondu à l'interpellation de M. Houlié qui, en fier représentant du nouveau monde, ne suit absolument pas le texte, vient deux minutes en séance faire son intervention pour l'AFP avant de repartir. C'est peut-être votre conception du nouveau monde, mais ce n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...isions du Parlement européen. Or, rien que dans ce texte, vous les bafouez à trois reprises : une première fois en revenant sur la pluralité des circonscriptions, alors qu'en 1998 le Parlement européen avait recommandé à tous les pays de plus de 20 millions d'habitants de former plusieurs circonscriptions électorales en vue des élections européennes ; une deuxième fois à cet article, au sujet des listes transnationales ; et enfin une dernière fois avec la position du Spitzenkandidat. Vous pouvez appeler les Français à aimer et à embrasser l'Europe, mais commencez déjà par respecter un minimum les décisions du Parlement européen. C'est tout ce que nous vous demandons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

À cet égard, l'établissement de listes nationales est la garantie de voir s'exprimer clairement, en 2019, les programmes de chaque famille politique sur l'avenir de l'Europe, sans équivoque. Les listes régionales ont contribué à diluer le débat européen, aux dépens des électeurs, qui n'en percevaient plus les enjeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

Avec les listes nationales, la donne est simple : chaque formation politique se devra de défendre une position homogène pour être entendue de ses électeurs. Au fond, ce qui dérange celles et ceux qui luttent contre le retour à cette circonscription nationale unique, c'est peut-être le fait qu'ils n'ont pas de ligne politique sur l'Europe et qu'ils ne sont pas audibles sur cette question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...e continue de la participation ni l'éloignement des Français de leurs représentants à Bruxelles. Ces deux faits se sont au contraire aggravés au cours des années suivantes. Les huit circonscriptions en vigueur, prétendument régionales, n'ont aucune cohérence historique, culturelle, géographique ou administrative, encore moins depuis la fusion des régions décidée par le précédent gouvernement socialiste – encore une belle trouvaille pour favoriser la proximité entre élus et citoyens. La région Nouvelle-Aquitaine, par exemple, est séparée de sa partie Nord, qui s'étend jusqu'aux Deux-Sèvres. La circonscription, quant à elle, s'étend en revanche de Bordeaux jusqu'à Nîmes : personne ne peut rien y comprendre. De même, quelle cohérence y a-t-il à regrouper l'Île-de-France et les Français de l'étran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

L'article 1er de votre projet de loi prévoit une circonscription unique pour l'élection des représentants au Parlement européen. Cela pose beaucoup de questions sur le plan démocratique. Qui connaîtra demain ses représentants au Parlement européen, au-delà de la tête de liste ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Comment les citoyens pourront-ils évaluer leur travail, entrer en contact avec eux, au plus près de chez eux ? Comment pourra-t-on s'assurer qu'aucune région n'est oubliée ? Madame la ministre, la démocratie est malade. Elle l'est peut-être même davantage dans les pays qui ont déjà des listes nationales, où l'abstention est encore plus forte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...es. Mes chers collègues, vous avez sûrement, comme moi, entendu sur le terrain des compatriotes stupéfaits de voir combien certains règlements européens sont déconnectés des réalités locales. Pour sauver l'Europe, il faut au contraire la rapprocher des territoires. C'est pourquoi je refuse votre tripatouillage centralisateur. Je déplore votre manipulation électorale. Ce sont les partis, avec des listes désincarnées, hors sol, d'apparatchiks recyclés qui affaiblissent la démocratie européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...ucturelles. Face aux critiques qui s'élèvent contre une Union européenne trop technocratique, il est indispensable de créer un lien avec les citoyens, en renforçant les institutions démocratiques. Or le Parlement européen est, pour l'heure, le seul lieu qui remplisse ce rôle. Comme nous l'ont indiqué certains de nos collègues eurodéputés français, le retour à une élection organisée autour d'une liste nationale unique devrait permettre – je suis d'accord sur ce point avec notre collègue de La France insoumise – de renforcer la politisation du scrutin, et par conséquent de favoriser la mobilisation et la participation des électeurs. Cependant, la question de la représentativité des listes se pose, en particulier s'agissant de la prise en compte des spécificités de l'outre-mer. Nous présenteron...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Soyons objectifs : le choix entre un scrutin de listes nationales ou un scrutin par euro-circonscriptions n'est pas le sujet. Ce qui est en cause, c'est la responsabilité des partis politiques, leur capacité à porter un bon projet européen, mais aussi à construire une liste nationale de manière à ce que chaque région soit représentée et que chaque candidat élu au titre d'une région la représente réellement, en étant présent sur son territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

...torique et administrative, qui a entretenu une confusion latente. Pour remobiliser les électeurs, nous avons besoin de règles simples, de clarté et de lisibilité. Certains considèrent que la suppression de circonscriptions interrégionales confisquera la voix des territoires. C'est plutôt le débat sur l'Europe qui fut confisqué durant des années. Il appartient aux partis politiques d'utiliser les listes nationales pour représenter la diversité des territoires et, je l'espère, des intérêts. Rendons à l'élection européenne la place qui lui revient : ce doit être non pas une élection de second ordre, mais un rendez-vous électoral unique où, au même moment, dans l'Europe entière, plus de 340 millions de citoyens peuvent choisir ensemble leur destin commun. À terme, notre objectif doit être de ten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Si nous sommes ici ce soir, c'est parce que le Président de la République a échoué à instaurer des listes transnationales. Les listes nationales et la circonscription unique sont le reflet de l'échec du Président de la République à défendre son idée de listes transnationales pour l'élection au Parlement européen. L'échec est même double, puisqu'il porte aussi bien sur les listes que sur la désignation du président de la Commission européenne. Cette affaire n'aura qu'un seul mérite : désormais, les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Quant à mes collègues qui défendent des circonscriptions regroupant plusieurs régions, je leur dirai que je ne vois pas en quoi être élu sur une liste nationale empêcherait un député européen d'être présent sur le terrain. Avant d'être élu parlementaire, j'ai été conseiller régional, élu sur une liste à la proportionnelle, ce qui ne m'a pas empêché d'être présent sur le terrain et aux différentes manifestations dans les communes de mon territoire. Par ailleurs, lorsqu'un mouvement politique constitue ses listes, il prend en considération la r...