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Ce que nous vivons, ce sont les retards français. Le Président de la République a dit que nos capacités seraient portées à 10 000 lits de réanimation.
Tout ceci nous conduit donc à la situation actuelle, marquée par un nouvel emballement de l'épidémie. Nos hôpitaux sont au bord de l'explosion et nous savons que les deux prochaines semaines seront terribles. À ce sujet, j'ai une question : combien de lits de réanimation nouveaux ont été créés depuis un an ? Combien ?
...nce économique du monde ? Que nous propose le Président de la République pour faire face à ce désastre, à son propre échec ? La fermeture des crèches et des écoles pour trois semaines, et celle des collèges et des lycées pour un mois ; un effort de tous les soignants, alors que depuis un an, ils sont à bout de souffle et n'ont eu droit, en échange qu'à de belles paroles ; l'ouverture de nouveaux lits de réanimation, pour atteindre un objectif de 10 000 lits qui, depuis un an, s'avère inatteignable ; la systématisation du télétravail, alors qu'il reste au bon vouloir des employeurs ; et enfin la fermeture de tous les commerces dits non essentiels. Et cela, pourquoi ? Parce que l'acte de foi du Roi-Soleil n'a pas suffi à briser la courbe des contaminations.
Le constat, c'est que depuis un an, notre pays n'a pas accru ses capacités hospitalières de manière pérenne, notamment en lits de réanimation. Avant l'épidémie, 5 000 à 5 100 lits étaient ouverts en France, avec des taux d'occupation moyens oscillant entre 85 et 90 %. Au 19 mars, la direction générale de la santé en recensait 7 503, dont 86 % étaient occupés par des patients atteints ou non par le covid-19. En réalité, l'ouverture de ces lits a impliqué des déprogrammations d'opérations, avec toutes les conséquences que l'on connaît. À...
Il y a un an, nous étions confinés, car nous manquions de masques et de tests. Il y a quatre mois, nous étions confinés car la promesse d'augmenter le nombre de lits de réanimation n'avait pas été tenue. Aujourd'hui, nous sommes à nouveau confinés car la vaccination est lente et chaotique.
...nfinement, dont vous préférez d'ailleurs taire le nom, est un ter repetita, symbole de l'arrogance aveugle dans laquelle votre Gouvernement et le Président de la République se sont enfermés, comme si vous aviez si peu appris de vos erreurs passées. Ne l'oublions pas, si nous avons été reconfinés en octobre, c'est parce que vous avez été incapables de tenir votre promesse d'augmenter le nombre de lits de réanimation.
...hecs, combler le fossé abyssal entre vos promesses et la réalité, ainsi qu'arrêter de vous défausser de vos propres responsabilités. Le refus d'endosser la responsabilité de ses propres échecs tout en imposant toujours plus de sacrifices aux Français n'est plus acceptable. Ce n'est pas la faute des soignants, mais celle de du Gouvernement si nous n'avons pas été capables d'augmenter le nombre de lits de réanimation. Ce n'est pas la faute des Français mais la vôtre si nous sommes incapables d'organiser une vaccination de masse dès aujourd'hui. Au fond, les Français vous demandent une seule chose : vacciner, vacciner encore et toujours. Alors c'est vrai, vous le dites, mais, malheureusement, vous ne le faites pas. Hier encore, quelques heures avant les annonces présidentielles, le préfet de police de Paris ...
… tétanisés par les conséquences potentielles de vos décisions. Le Président de la République nous explique que nous sommes en guerre, mais il a laissé les soignants et les Français totalement désarmés : manque de masques, de tests, de gants, de blouses, de surblouses, de lits de réanimation, de kits de séquençage et désormais de vaccins. Alors oui, nous souhaitons que ce nouveau confinement serve au moins à quelque chose, qu'il permette de vacciner un maximum de Français, notamment ceux qui sont en première ligne – les soignants, bien sûr, mais aussi les enseignants et l'ensemble des personnes qui accueillent du public, comme le demande notre président, Christian Jacob. Comme l'a r...
Nous ne sommes pas comptables de vos échecs pour ce qui concerne les masques, les tests salivaires, les lits de réanimation et les vaccins. Vous nous demandez aujourd'hui de voter sur des décisions qui ont été prises hier, mais quel conseil municipal, quel conseil départemental quel conseil régional se permettrait de voter sur des décisions qui ont déjà été adoptées et édictées ?
C'est méconnaître la réalité des faits : notre capacité de tests a été décuplée, notre capacité en lits de réanimation va doubler – pas par miracle, non ! mais bien parce que les administrations ont tout mis en oeuvre pour y parvenir. Alors, oui, il est tentant de se refaire une santé médiatique et politique sur leur dos, mais c'est irresponsable.
Du fait de cette impréparation, le nombre de places en réanimation n'a pas bougé depuis mars, l'hôpital public est encore plus fragilisé et les médecins libéraux n'ont pas été suffisamment associés. Le 27 août dernier, lors d'une conférence de presse de prérentrée, le ministre des solidarités et de la santé avait assuré : « Si la situation le nécessite, 12 000 lits de réanimation pourront être disponibles. » Hier soir, le Président de la République a indiqué que nous disposions aujourd'hui de 6 000 lits de réanimation et promis de porter ces capacités à 10 000 lits, c'est-à-dire de revenir au nombre maximal de lits mobilisés à la mi-avril, au plus fort de la première vague. Que s'est-il donc passé pour que la situation s'aggrave et que les ambitions soient revues à la bai...
Le ministre des solidarités et de la santé avait lui-même reconnu, il est vrai, dans une note diffusée aux agences régionales de santé le 17 juillet, que l'hypothèse de 12 000 lits de réanimation « nécessite[rait] de nombreux effectifs supplémentaires en personnel, qui ne seront pas présents directement et ne peuvent pas être disponibles sur tout le territoire national en même temps ». En d'autres termes, il admettait, dès le 17 juillet, que la mobilisation de 12 000 lits de réanimation relevait d'une chimère, faute de personnels disponibles. Y a-t-il eu, dès lors, un plan de formation a...
...e seule la responsabilité de chacun fera reculer cette épidémie. D'insouciance en imprudences et en remises en cause irresponsables, nous avons laissé le virus circuler, nous obligeant aujourd'hui à prendre des mesures difficiles et contraignantes. Plus de 30 000 nouvelles contaminations et plus de 500 nouveaux décès comptabilisés au cours des dernières vingt-quatre heures, plus de la moitié des lits de réanimation occupés, des opérations qui commencent à être déprogrammées : les faits sont accablants et nécessitaient une réaction ferme. Des mesures avaient été prises, mais elles se sont avérées insuffisantes. La France procède à de nombreux tests, mais l'accélération de l'épidémie requiert des mesures renforcées pour la freiner, car la saturation des hôpitaux menace. Des mesures sévères ont donc été annon...
... aux délibérations secrètes. C'est au Gouvernement de planifier les actions, après avoir consulté ses conseils scientifiques et médicaux. Au lieu de quoi un homme décide de tout, tout seul, entouré d'un conseil de défense hors-sol. Hélas, hélas, hélas ! Aucune leçon ou presque n'a été tirée des mésaventures du premier confinement. Nous nous battons encore une fois pour empêcher la saturation des lits de réanimation, car le problème vient, encore une fois, de la destruction de l'hôpital public, qui se poursuit. Vous nous présentez un plan à prendre ou à laisser, sans le moindre amendement possible, même d'une ligne. Vous nous demandez un vote de confiance. Eh bien, nous n'avons pas confiance ! Et nous avons même de moins en moins confiance, autant vous le dire !
Quand, il y a huit jours, le Président de la République a annoncé cette mesure déjà difficile et courageuse à prendre qu'était le couvre-feu, et quand, il y a trois semaines, le Premier ministre a décidé la fermeture nocturne des bars et des restaurants dans certains départements, des élus nous ont expliqué alors qu'il valait mieux laisser les restaurants ouverts et ouvrir de nouveaux lits de réanimation : ce n'est pas acceptable !
... qu'il s'en est fallu de peu, au printemps, que l'hôpital s'effondre. Grâce à eux, grâce à la mobilisation de tous, nous avons pu renforcer nos moyens. Avons-nous plus de masques ? La réponse est oui. Avons-nous plus de médicaments ? La réponse est oui. Avons-nous plus de matériel, de blouses et de surblouses ? La réponse est oui. Avons-nous plus de tests ? La réponse est oui. Avons-nous plus de lits de réanimation ? La réponse est oui. Avons-nous relevé la rémunération des soignants et des aides-soignants ? La réponse est oui !
Dès à présent, il nous faut une administration sanitaire de guerre et permettre de nouvelles ouvertures de lits de réanimation. Le 28 mars, M. le ministre de la santé nous en a annoncé 14 000. Hier, le Président de la République donnait le chiffre de 6 000. En Allemagne, ce sont 25 000 lits et trois fois moins de morts. Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, pour agir vite et bien, il faut aussi protéger vos soldats sanitaires en rendant dès aujourd'hui obligatoire le vaccin contre la grippe pour les perso...
Ce confinement, ces nouvelles restrictions vont de nouveau paralyser notre pays et son économie, et mettre une fois de plus le personnel soignant à contribution alors que depuis des mois, ces femmes et ces hommes sont sur le pont, engagés, volontaires – je tiens ici à leur rendre un hommage particulier. Vous nous avez dit, monsieur le Premier ministre, qu'augmenter le nombre de lits de réanimation ne suffirait pas. Néanmoins, ce serait le minimum nécessaire. Les Vosges, par exemple, comptent huit lits de réanimation pour 360 000 habitants – quoique nous ayons un mince espoir d'augmentation en janvier. Est-ce assez ? Quand atteindrons-nous l'objectif de 10 000 lits de réanimation ? Pourquoi avoir tant attendu ? De plus, qu'en est-il du recrutement du personnel nécessaire ? Il n'est plus qu...
Ce sont les mêmes qui ont voté contre l'état d'urgence sanitaire, contre les budgets permettant d'augmenter nos capacités en matière de lits de réanimation, contre la revalorisation des carrières et de la rémunération des soignants ! Contre, encore contre, toujours contre !
Oubliées les cliniques privées, avec pourtant un potentiel de 4 000 lits de réanimation.