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...minatoires et de reproduction des inégalités sociales, et de contribuer au mouvement d'harmonisation des pratiques de notation entre les différents établissements. L'amendement précise également que cette anonymisation ne remettrait pas en cause les dispositifs visant à promouvoir l'égalité des chances, principe auquel nous sommes très attachés – comme beaucoup d'entre nous j'imagine. Au nom des lycéens, des étudiants et des parents, je vous encourage à faire preuve d'ouverture.
Néanmoins, depuis l'ouverture de la plateforme, et à chacun des points d'étape réalisés depuis, des voix se sont opposées à la mention du lycée d'origine dans la procédure, au motif que le risque de discrimination à l'égard des lycéens issus d'établissements défavorisés ou situés en zone rurale était élevé, alors même que ces élèves n'ont pas choisi leur lycée de secteur.
L'article 2 concerne l'accompagnement personnalisé des lycéens pour leur orientation, qui est une question très importante. Néanmoins, nous ne voterons pas cet article. En effet, il n'est pas nécessaire d'inscrire une telle disposition dans la loi puisqu'elle est déjà inscrite dans la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, même s'il faut vérifier que cet accompagnement est effectif. C'est pourquoi le groupe La République en marche a de...
...22. Tout cela témoigne d'un véritable mépris pour les psychologues de l'éducation nationale. Vous préférez que les adultes exposent leur expérience de vie, comme le préconise le Président de la République, qui pense probablement être un exemple. La disparition du service public d'orientation a favorisé le développement d'un marché privé. Ainsi, pour 445 euros – au bas mot –, un coach propose aux lycéens un accompagnement individualisé ayant conduit, selon cette entreprise lucrative, à ce que 90 % des candidats obtiennent en moyenne douze sous-vœux. Les parents sont obligés de payer des coachs pour que leurs enfants puissent s'inscrire !
Je confirme ce qu'a dit Sabine Rubin sur le démantèlement des CIO. Madame la ministre, pourriez-vous répondre à la question que je vous ai posée ? Comment expliquez-vous qu'au moment où vous avez mis en place Parcoursup, on assiste à un développement sans précédent de boîtes tirant leur revenu de l'orientation des lycéens, prestation qu'elles facturent incroyablement cher ? Les classes supérieures ne sont pas les seules à faire appel à ces boîtes. L'angoisse est si vive chez les classes populaires, qui craignent que l'échec scolaire soit synonyme de mort sociale, que les familles sont prêtes à payer ces sommes de 500 ou 800 euros, en se saignant aux quatre veines pour avoir accès à ces informations. Celles-ci co...