Interventions sur "médecin"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Comme indiqué lors de la commission, il ne paraît pas opportun d'étendre l'avantage supplémentaire maternité à d'autres professionnels de santé que les médecins, puisque cette aide financière a été spécifiquement décidée pour les jeunes femmes médecins qui s'installent. Une mission sur ce sujet avait d'ailleurs été confiée à notre collègue Marie-Pierre Rixain, dont le rapport n'a pas conclu à la nécessité d'étendre ce dispositif à d'autres professionnels. Je vous propose donc de supprimer cet article introduit par le Sénat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

...les interruptions volontaires de grossesse – IVG – chirurgicales, afin de faciliter le recours à l'IVG par les femmes. S'il est nécessaire de passer par une phase d'expérimentation pour savoir ce dont les sages-femmes ont besoin, notamment en matière de formation, de revalorisation et d'accompagnement, je crois qu'il faut vraiment s'engager dans cette voie. Dans certains territoires, trop peu de médecins pratiquent aujourd'hui l'IVG, que ce soit par conscience ou en raison du manque de médecins. Aujourd'hui, la démographie médicale des gynécologues est en berne, et il faudra quelques années pour la faire remonter. On peut toujours continuer à se dire que les gynécologues pratiquent ces actes, ce n'est pas vrai : ils n'en font plus suffisamment. Je souhaite donc que l'Assemblée retrouve l'unani...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Identique aux précédents, cet amendement vise à rétablir l'article dans la rédaction que nous avions adoptée en première lecture, qui prévoyait l'expérimentation de l'ouverture de la pratique de l'IVG instrumentale aux sages-femmes, supprimée par le Sénat. Cette disposition très attendue permettra de répondre au manque de médecins, et donc à l'inégalité d'accès à l'IVG dans les territoires. Nous nous sommes déjà prononcés en faveur de cette disposition en adoptant la proposition de loi visant à renforcer le droit à l'avortement mais, comme sa promulgation risque de prendre du temps, il convient donc d'adopter dès aujourd'hui le principe de cette expérimentation. C'est ce que nous proposons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... l'unanimité lors de la première lecture du texte, puisque je m'y étais opposée. Je vais vous redire pourquoi. Les sages-femmes ne peuvent actuellement pratiquer qu'une IVG médicamenteuse, jusqu'à huit semaines de grossesse, et non une IVG chirurgicale, jusqu'à douze semaines. La seconde peut demander une anesthésie ; c'est l'une des raisons objectives qui l'ont jusqu'à présent fait réserver aux médecins. Vous me paraissez tous d'accord pour adopter ce soir cette mesure d'expérimentation, mais, par définition, une sage-femme n'est pas un médecin : sa mission première consiste à aider aux accouchements, aux naissances, à donner la vie, non à réaliser une IVG et encore moins une IVG chirurgicale, qui, je le répète, ne correspond pas à la même pratique médicale qu'une IVG médicamenteuse. Ce n'est p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je ne vois donc pas pourquoi on s'inquiéterait que la même sage-femme soit seule pour réaliser une IVG instrumentale, alors que, tous les jours de l'année, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je le répète, elles donnent toutes seules naissance aux enfants, sans la présence d'un médecin. Que vous le vouliez ou non, ce sont les mêmes gestes qu'elles pratiquent, in utero, sans la présence d'un médecin. Les sages-femmes pratiquent même déjà des actes instrumentaux : elles peuvent recoudre une patiente et le font très bien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il vise à renforcer le droit à l'information du patient, afin que celui-ci soit assuré d'avoir une connaissance complète des risques encourus et qu'il puisse prendre sa décision le plus consciemment et librement possible. La précision apportée contribuerait d'ailleurs également à protéger le médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

..., vous en conviendrez, paraît tout à fait illusoire. Seul un contrôle systématique du juge judiciaire peut garantir les droits de la défense et des libertés de ces personnes. Pour satisfaire aux exigences du Conseil constitutionnel, il conviendrait de rendre la saisine du juge des libertés et de la détention automatique dès lors qu'une mesure de renouvellement de la contention est décidée par le médecin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il vise à garantir la traçabilité des transmissions opérées par les médecins dans le cadre des prorogations des mesures de contention ou d'isolement, afin de protéger la sécurité juridique de ces prorogations et l'exercice professionnel des médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Monsieur le ministre, lorsque nous avons débattu de cette question l'année dernière, notre groupe a estimé que le dispositif que vous imaginiez était insuffisant et trop centré sur l'hôpital, et qu'il fallait, pour le rendre efficace, l'étendre à la médecine de ville et à l'ensemble des acteurs qui interviennent dans les territoires. J'apprécie le diagnostic posé, mais il ne serait guère prudent ni pertinent d'adopter l'amendement en l'état sans disposer de davantage de précisions, notamment d'une étude d'impact. Il vaudrait mieux qu'il soit retiré et qu'on laisse le soin au Sénat de trouver, dans sa sagesse, une rédaction convenable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ent faire si l'on ignore d'où l'on part ? En 2011, la Cour des comptes a rappelé : « Les pathologies relevant de la psychiatrie se situent en France au troisième rang des maladies les plus fréquentes, après le cancer et les maladies cardiovasculaires. » Le nombre de patients aurait augmenté de 29 %. Votre prédécesseure, Mme Buzyn, reconnaissait que la psychiatrie était le « parent pauvre » de la médecine. Or on a très probablement encore appauvri ce parent au cours des dernières décennies : alors que le budget global de l'hôpital a augmenté en moyenne de 2 % par an – c'est évidement insuffisant, mais c'est déjà ça – , les crédits alloués à la psychiatrie ont été gelés, voire diminués. Nous avons besoin d'un état des lieux concernant l'évolution du budget de la psychiatrie depuis vingt ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...evons savoir, et vite, de combien le budget de la psychiatrie a baissé lors des vingt dernières années. À l'aune de cette information, nous pourrons comprendre la paupérisation du secteur et connaître l'ampleur du rattrapage budgétaire à opérer. Les sous ne font pas tout, mais sans ce rattrapage financier, nous ne sortirons pas la psychiatrie du mépris et elle demeurera le « parent pauvre » de la médecine, pour reprendre les mots d'Agnès Buzyn.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Lors de mes recherches sur la psychiatrie, j'ai rencontré un psychiatre de l'hôpital Philippe Pinel d'Amiens. Voici ce qu'il m'a dit : « Se priver d'une molécule, plus personne n'y songe. Elles apaisent les souffrances des grands malades. Elles facilitent leur vie sociale. Elles permettent la communication. » Ce médecin ne conteste pas l'utilité des médicaments, mais leur usage : « Si les médocs conduisent le patient à l'apathie, s'ils ont pour finalité d'éteindre la parole et de fermer les oreilles, si les symptômes disparaissent et que le médecin s'estime quitte parce qu'il a obtenu le silence, alors on n'est pas loin du système totalitaire. » Et il l'admet : « C'est pour nous une pente. » Ce médecin aperçoit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

L'article 29 prévoit l'expérimentation d'un modèle mixte de financement des activités de médecine. Cela s'inscrit dans le cadre des engagements pris lors du Ségur de la santé afin de diversifier les modalités de financement de l'hôpital. La réduction de la part de la T2A serait accélérée et on permettrait donc l'expérimentation d'un autre modèle de financement des activités hospitalières de médecine. Cette disposition se situe ainsi dans la continuité des contrats d'amélioration de la qualit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

L'article 29 crée une expérimentation, sur cinq ans, d'un nouveau mode de financement de l'activité de médecine à l'échelle territoriale ; nous nous en réjouissons. Notre amendement vise à s'assurer que la contractualisation avec les agences régionales de santé, portant sur des objectifs de qualité de la prise en charge et de réponse aux besoins des territoires, tiendra bien compte de la nécessaire coordination entre ville et hôpital, laquelle est primordiale lorsqu'une personne est atteinte d'un cancer. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

L'expérimentation proposée par cet article, qui introduit dans le financement des critères de qualité mais aussi populationnels, me paraît tout à fait intéressante. Cela évoque les réflexions que nous avons commencé à mener sur la santé mentale ; on pourrait d'ailleurs imaginer que ces deux chemins, médecine-chirurgie-obstétrique d'une part, psychiatrie de l'autre, finissent par converger. En revanche, nous avons connu des réformes de financement qui ont pris beaucoup trop de temps, par exemple celle du financement des soins de suite. Cet amendement fixe donc la durée de cette expérimentation à trois ans au lieu de cinq, pour se mettre une légère pression sur les résultats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Il s'agit en quelque sorte d'un amendement de coordination, car celle-ci est une condition essentielle de l'efficience de notre système de santé. Il tend à insister sur la coordination des hôpitaux volontaires avec les organisations territoriales ambulatoires d'une part, et avec les instances de coordination et de concertation locales et la médecine de ville d'autre part.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...n janvier 2019 à Mme la ministre des solidarités et de la santé, le professeur Jean-Marc Aubert soulignait l'inadaptation du modèle de financement des établissements hospitaliers aux spécificités ultramarines, qui subissent des surcoûts liés à leur situation géographique. Il proposait d'instaurer un modèle de financement mixte, mêlant une petite part de tarification à l'activité pour les actes de médecine et de chirurgie courants, des financements dans le cadre de la mission d'intérêt général pour les activités les plus lourdes et les plus coûteuses, et une dotation spécifique compensant les surcoûts des hôpitaux ultramarins. Des coefficients géographiques permettraient l'adaptation des financements aux réalités et aux handicaps structurels des établissements concernés. Cet amendement de Mme Jus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Je souhaiterais parler de prévention. Vous connaissez la façon dont travaillent les médecins traitants : elle leur laisse peu de temps pour se poser avec leurs patients afin de faire le point sur leur état, leurs traitements, les courriers de l'ensemble des spécialistes, les comptes rendus d'examens biologiques ou radiologiques, et les bons comportements qui doivent en résulter. Pourtant, un diabétique par exemple, dont le médecin traitant est généralement diabétologue, consulte des spé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Tant mieux ! En revanche, la consultation à des fins de prévention, de coordination, de mise à jour de la fiche de synthèse ne figure pas dans le texte. C'est ce qui manque encore. Les médecins traitants doivent pouvoir prendre le temps de faire de la prévention, et cela ne peut pas se faire en cinq minutes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

...s. Dans un amendement qui a été déclaré irrecevable, nous préconisions, reprenant une recommandation de la HAS, que chaque femme se voie proposer un entretien postnatal précoce, afin de prévenir les dépressions post-partum et d'accompagner les parents. Chaque nouvelle mère pourrait ainsi s'exprimer sur son vécu et sur ses besoins mais aussi sur ses difficultés. Cet entretien serait réalisé par un médecin ou une sage-femme dans les deux mois qui suivent l'accouchement.