Interventions sur "médecin"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...groupent des professionnels qui participent directement, au profit d'un même patient, à la réalisation d'un acte diagnostique, thérapeutique, de compensation du handicap, de soulagement de la douleur ou de prévention de la perte d'autonomie. Le patient peut reconnaître à ces professionnels la qualité de membres de l'équipe de soins, pour la réalisation de consultations et d'actes prescrits par un médecin auquel il a confié sa prise en charge. Les informations sont alors réputées confiées par le patient à l'ensemble des membres de l'équipe de soins. Cela me semble répondre pleinement à votre préoccupation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Ces protocoles de coopération nécessitent que le médecin et l'infirmier participent soit à une communauté professionnelle territoriale de santé, soit à une équipe de soins primaires. J'ajoute que depuis trois ans, la majorité et le Gouvernement ont pour objectif de favoriser un exercice coopératif et coordonné de la médecine, plutôt qu'un exercice isolé. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Bouyx :

...de soins primaires sont particulièrement chronophages pour les professionnels de santé ; elles peuvent avoir un effet négatif sur le déploiement de telles équipes, et par conséquent sur la coordination des professionnels de santé, voire sur la réponse apportée aux patients. Mon amendement propose que le patient soit le déclencheur de la coordination des professionnels de santé qu'il a choisis. Le médecin traitant, le pharmacien correspondant et l'infirmier choisis par le patient constitueraient ainsi une équipe de soins primaires immédiate et spécifique à chaque patient ; elle se coordonnerait pour assurer son suivi. Dès lors, des protocoles de soins pourraient être organisés entre les professionnels de santé : renouvellement de certains traitements durant six mois, avec un contrôle des constant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

... l'hôpital d'Orthez tout proche. Pourtant, il y a quelques années, le centre hospitalier d'Oloron, qui s'étire sur des vallées qui représentent un bassin de vie de 80 000 personnes, avait du succès. Une commission, des scientifiques, le directeur du centre hospitalier ont estimé qu'on ne pouvait plus envoyer des internes en formation dans de tels hôpitaux au risque de les décourager du métier de médecin ou de chirurgien. Je me demande si, une fois de plus, votre administration ne vous joue pas des tours. En tout cas, cela fait maintenant plus de deux mois que les SAMU partent tous les soirs sans aucun médecin. Heureusement, jusqu'à présent il n'y pas eu de pépin. Par ailleurs, je souhaite appeler votre attention sur le fait que les syndicats des jeunes médecins et des praticiens de l'hôpital, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Madame la rapporteure, vous avez raison, l'article 1er bis va bien dans le sens de la simplification, mais ce n'est pas suffisant. Vous posez comme préalable, pour le développement des protocoles de coopération, l'existence d'une CPTS : une fois ce cadre posé, il suffirait juste de passer des accords. Je reviens à mon exemple très concret – désolé mais ce sont des problématiques de terrain – du médecin et de l'IDE libéral. Aujourd'hui, avec l'ARS, c'est une vraie galère. Le cadre que vous proposez au travers de cet article 1er bis ne va rien résoudre, on le voit bien : faire de la CPTS l'alpha et l'oméga de la coopération ne peut pas fonctionner, vu la lourdeur du dispositif et son périmètre, inadapté à la réalité des territoires. Il est évident qu'il faut l'assouplir. On n'a qu'à faire un sond...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Pujol :

...présente également des risques, celui notamment d'une aggravation de la fracture numérique ou de failles de sécurité. Elle risque également de développer une faille sanitaire entre les établissements de santé qui pourront bénéficier de la présence effective des praticiens et ceux qui ne pourront avoir accès à certains spécialistes qu'au travers de la télésanté. La télésanté est la promesse d'une médecine qui s'émancipe des territoires, permettant aux patients de bénéficier de consultations médicales n'importe où. Nous pensons cependant qu'il est important pour le maintien d'une médecine de qualité de garantir un parcours de soins qui reste connecté au territoire. Le risque des prestations de téléconsultation délocalisées est de transformer le médecin en un simple fournisseur d'ordonnances à la d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

...t de nature à toucher les sages-femmes, parce que pour l'instant, on ne peut pas dire qu'elles se sentent le moins du monde prises en compte. Pourtant, dans les territoires où les services de maternité ont dû fermer de gré ou de force – il est même arrivé qu'on ferme leurs portes avec des chaînes pour que les parturientes ne puissent pas y accéder – ce sont des sages-femmes, qui, en l'absence de médecins, sont obligées d'intervenir, parfois sur le bord de la route, quand une malheureuse n'a pas pu arriver jusqu'au centre hospitalier : chez nous, il faut parfois rouler trois heures avant d'y arriver. Quand je vois ce dont elles disposent pour travailler, le manque de considération dont elles sont l'objet, je souhaite ardemment que ce que vous nous proposez, monsieur le ministre, soit de nature à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cordier :

...ermet aux sages-femmes de prescrire des arrêts de travail pour une durée supérieure à quinze jours. Or si un arrêt de travail de quinze jours constitue, dans le cas d'une grossesse, un arrêt que l'on peut considérer comme classique, au-delà on est clairement dans une situation pathologique dont le suivi, et donc la décision quant à la durée de l'arrêt, doit relever soit de l'obstétricien, soit du médecin traitant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

… a parfois besoin de s'arrêter pendant trois semaines et ce n'est pas pour autant une grossesse pathologique. Il est important d'introduire de la souplesse et d'avoir confiance en la capacité de ces professionnels de faire preuve de mesure dans la délivrance de ces arrêts plutôt que de contraindre la patiente à reprendre rendez-vous chez le médecin. Par cette disposition on simplifie la vie des patientes et on fait confiance aux sages-femmes. L'avis est donc très défavorable sur cette proposition de suppression.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je ne soutiendrai pas ces amendements. Toutes ces professions sont importantes : les médecins ne sont pas les « sachants », seuls capables de prescrire des arrêts maladie. Je voudrais ajouter mon mouvement d'humeur à tous ceux de la soirée en regrettant à mon tour que nos amendements aient été déclarés irrecevables. Vous savez, chers collègues, le meilleur obstétricien du monde ne pourra pas pratiquer la plus belle césarienne du monde sans être assisté des meilleurs ASH – agents des ser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

Dans le droit fil de l'article 2, cet amendement portant sur la bi-appartenance vise à permettre aux doctorants de la filière maïeutique d'exercer simultanément leur activité d'enseignement et de recherche et leur activité professionnelle, comme le peuvent déjà les pharmaciens, les dentistes et les médecins. À l'instar de ces professions, cela leur permettrait de combiner de façon optimale la théorie et la pratique, pour une meilleure actualisation de leurs connaissances, au service de l'enseignement qu'ils prodiguent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

... permettra d'aider les parents à construire leur projet de naissance et de faire le lien avec la maternité, de diminuer les passages aux urgences en étant disponible et à l'écoute dans un climat de confiance, et de rendre effectif le volet anténatal du programme d'accompagnement du retour à domicile – PRADO – en organisant en amont les sorties de maternité. Son rôle est complémentaire de celui du médecin sans se substituer à lui puisqu'elle exerce dans le champ de la physiologie. » N'est-il pas temps que le rôle et les compétences des sages-femmes soient davantage pris en considération ? C'est l'objet de cet amendement, travaillé avec l'ordre des sages-femmes : il vise à ce que, dans toute situation ne nécessitant pas le recours à l'expertise d'un gynécologue ou d'un gynécologue obstétricien, la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...ble – compte plus de vingt CPTS. Ces dernières, qui ont montré leur efficacité en matière de coopération mais surtout de qualité de prise en charge des patients, se multiplient à vue d'oeil : il faut un peu moins de six mois pour créer une CPTS, ce qui n'est pas si long. Cela ouvre accès à des coordonnateurs, à des aides et à des incitations. Je vous invite donc à encourager les infirmiers et les médecins de vos territoires à s'engager dans des CPTS. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Madame la rapporteure, vous nous avez dit que les CPTS fonctionnaient à merveille dans votre circonscription mais ce n'est pas le cas dans tous les territoires. Je reprends l'exemple du projet de binôme entre une infirmière et une médecin dans ma circonscription, dont je vous ai déjà parlé tout à l'heure : on leur a dit de monter une CPTS, en précisant qu'il fallait le faire à grande échelle mais qu'elles ne devaient pas s'inquiéter car on recruterait un bureau d'études, un cabinet de conseil qui les accompagnerait, moyennant une somme à cinq chiffres… Le projet est en cours, des réunions se tiennent depuis plusieurs mois, mais fi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Pujol :

Il vise à supprimer cet article ajouté en commission. L'IVG chirurgicale est un geste très particulier qui doit rester dans les seules mains des médecins. Cet article témoigne, une fois encore, de l'approche idéologique des auteurs de l'amendement en commission sur ce sujet, approche déjà dénoncée lors de l'examen de la proposition de loi visant à renforcer le droit à l'avortement. Soyez sûrs que nos compatriotes n'ont absolument pas besoin d'idéologie pour sortir de la crise sanitaire et économique, voire sociale, qui les touche aujourd'hui. J'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

... obstétricien, avec lequel elles travaillent d'ailleurs en parallèle lors des accouchements, elles ont le discernement requis pour savoir dans quels cas elles peuvent elles-mêmes prescrire, comme cela a été voté en commission, les examens complémentaires nécessaires au dépistage des infections sexuellement transmissibles – IST – et dans quels cas elles doivent plutôt renvoyer les patients vers un médecin spécialiste car une telle décision excède leur niveau de compétence. Cet amendement viendra donc compléter les dispositions qui ont déjà été votées concernant le dépistage et le traitement des IST.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Ces trois amendements proposent en effet que les sages-femmes puissent prescrire des examens et des bilans sanguins en vue de protéger la femme enceinte et le foetus. Cette mesure aboutirait à renforcer la prévention, à accélérer et à simplifier le parcours de soins, et à rendre du temps médical au médecin. Elle pourrait, par exemple, améliorer la prise en compte des incompatibilités rhésus lors d'une grossesse ultérieure, ou le dépistage de maladies telles que la drépanocytose chez le conjoint ou encore des infections sexuellement transmissibles. Il s'agit de compléter les missions des sages-femmes, lesquelles, je le rappelle à mon tour, appartiennent déjà aux professions médicales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Aujourd'hui, quand une sage-femme est amenée à devoir adresser une patiente à un spécialiste, elle ne peut le faire : elle doit repasser par l'intermédiaire du médecin traitant. C'est à la fois une difficulté supplémentaire dans un parcours de soins qui devrait être fluide et aussi un surcoût pour l'assurance maladie puisque le nombre des intervenants en est augmenté. Il s'agit, ici encore, d'améliorer le parcours de soins des femmes en reconnaissant mieux les compétences des sages-femmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

J'émettrai un avis de sagesse à titre personnel. Cet amendement a un intérêt pratique, notamment dans les territoires où il est difficile d'accéder rapidement à son médecin traitant. Je pense au cas où la femme enceinte a brusquement un problème de peau : il est plus simple que la sage-femme puisse l'envoyer directement chez le dermatologue plutôt que de devoir attendre un rendez-vous chez le médecin traitant. Il ne s'agit pas de remettre en cause la place du médecin référent dans le parcours, mais seulement de s'adapter à certains cas pratiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

Il vise à créer un statut de sage-femme référente, sur le modèle du médecin traitant, même si cela sera un peu différent. La sage-femme référente pourra ainsi participer à la gestion du dossier médical partagé et suivre les différentes grossesses d'une femme. Elle n'entrera en aucun cas en concurrence avec le médecin traitant qui coordonne le suivi des différents spécialistes ; elle prendra seulement place dans le parcours de soins d'une femme au cours de ses grossesses....