Interventions sur "malade"

185 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni, rapporteur :

Il s'agit de préciser qu'au moins un des membres du collège de médecins chargé d'examiner la situation médicale de la personne est spécialiste de l'affection dont souffre le malade demandeur de l'assistance médicalisée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

La demande d'aide active à mourir émane du malade, mais la décision est prise de manière collégiale, avec l'équipe médicale qui la soutient. Nous souhaitons que le collège comprenne un spécialiste de la pathologie à l'origine de la demande. C'est un garde-fou supplémentaire, et une garantie pour éviter les abus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni, rapporteur :

Il s'agit de préciser que les médecins chargés d'évaluer la demande de la personne malade vérifient qu'elle se trouve bien dans une « impasse thérapeutique ». L'ajout de cette expression est important. Malheureusement, chaque médecin la connaît dans sa pratique quotidienne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Pételle :

Il vise à ménager un délai raisonnable entre l'entretien et la remise du rapport comportant les conclusions sur l'état de santé du malade. D'après les équipes soignantes rencontrées en centre de soins palliatifs, le délai de quatre jours est trop court pour explorer toutes les pistes susceptibles d'alléger les souffrances de la personne en fin de vie. Aucun délai ne semble idéal pour permettre de prendre en compte tous les éléments, d'analyser précisément la situation du patient et de rechercher les différentes options qui peuven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

...Pourquoi utiliser le terme non d'euthanasie, mais d'assistance médicalisée ? Parce que l'euthanasie est administrée indépendamment du consentement : on peut euthanasier un animal domestique ou, comme on le fait malheureusement 2 000 à 4 000 fois par an, par l'administration de produits à effet létal à une personne qui n'a pas toujours été consultée. Une assistance est une réponse à une demande du malade : l'équipe médicale l'assiste afin d'humaniser son agonie et de la rendre moins pénible. Chaque mot, ici, a été choisi à bon escient. Il faut admettre qu'une personne qui va entrer en phase agonique éprouve toujours une souffrance psychique. Cela ne veut pas dire qu'elle présente une maladie psychiatrique. Il est naturel, et ce sera le cas pour chacun d'entre nous, que l'approche de l'échéance t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

L'amendement vise à préciser l'alinéa 5 afin que la personne malade ayant demandé une assistance médicalisée à mourir puisse à tout moment révoquer sa demande auprès de l'équipe médicale, de la manière dont elle le souhaite, écrite ou orale. Il s'agit de garantir jusqu'au dernier moment la possibilité de revenir sur son choix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

Nous sommes évidemment opposés à un protocole d'euthanasie médicale pour les malades inconscients. Le CCNE, qui a fait part de réserves majeures à cet égard, a recommandé de ne pas modifier la loi Leonetti-Claeys parce qu'elle « opère une distinction essentielle et utile entre “laisser mourir” et “faire mourir”, même si cette distinction peut, dans certaines circonstances, apparaître floue ». Le CCNE a considéré que « le maintien de l'interdiction faite aux médecins de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Selon l'alinéa 4 du présent article, « la ou les personnes de confiance doivent confirmer le caractère libre, éclairé et réfléchi de la demande anticipée de la personne malade ». J'ai vraiment besoin de précisions sur ce point. Il est évident, pour moi, que la demande doit avoir été formulée clairement dans le cadre d'une directive anticipée lorsque la personne était vraiment en état de le faire : il ne doit pas s'agir d'une simple demande. Ce n'est pas du recours à une personne de confiance pour une sédation profonde et continue qu'il est question : il s'agit d'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je vais continuer mes explications sur les directives anticipées – j'ai déjà parlé du site internet. Il ne faut pas attendre d'être malade. J'invite tous les députés à donner l'exemple en rédigeant des directives anticipées. Il ne faudrait pas que nos débats induisent nos concitoyens en erreur. Ce n'est pas un sujet tabou. On peut en parler avec sa personne de confiance ou avec ses enfants, on peut dire ce qu'on souhaite si quoi que ce soit arrive. Les accidents de la vie ne concernent pas que les personnes âgées : ils peuvent se p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Comme nous le rappelons dans ces amendements, la personne de confiance ne donne pas son avis mais fait part de la volonté du malade. Elle est son porte-parole mais elle ne décide rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...u une vingtaine d'organisations en audition. Cette proposition de loi est inscrite à l'ordre du jour de la journée réservée du groupe UDI, jeudi 25 mars. Trente-sept amendements ont été déposés, dont cinq ont été déclarés irrecevables : deux au titre de l'article 40 de la Constitution et trois au titre de l'article 45. Le sujet traité par cette proposition de loi est l'accompagnement des enfants malades dans leur parcours scolaire. Après avoir examiné ce texte, nous passerons à l'examen, au titre de l'article 88 du Règlement, des amendements déposés en séance sur la proposition de loi visant à démocratiser le sport en France, dont l'examen devrait débuter en séance cet après-midi. Madame la rapporteure, je vous laisse la parole, pour une dizaine de minutes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps, rapporteure :

...icap. Il s'agirait d'étendre ce droit à l'annonce de la survenue d'une pathologie chronique entraînant un apprentissage thérapeutique ou d'un cancer. Ce congé d'une durée de deux jours permettrait aux parents de s'occuper de leur enfant sans que cette absence ne soit décomptée de leurs congés payés ni qu'ils perdent une partie de leur salaire comme c'est le cas avec les congés pour garde d'enfant malade. Ceci étant dit, ces congés seront bien utiles, malheureusement, par la suite, pour ces familles. Je voudrais aussi rappeler ici combien l'annonce d'une maladie chez l'enfant est un choc pour les parents, un choc psychologique, et combien il me paraît tout simplement juste que l'on fasse mention de ces enfants et de ces parents dans la loi. Mais l'enfant est aussi, le plus souvent, selon son âge...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

. Le groupe Les Républicains soutiendra cette proposition de loi du groupe UDI. De nombreuses études montrent l'augmentation de la prévalence de maladies chroniques chez les enfants. L'école accueille depuis longtemps des enfants malades ou handicapés en application des textes réglementaires selon lesquels ces enfants bénéficient des mêmes conditions de scolarisation que les autres et la communauté éducative met tout en œuvre pour qu'il en soit ainsi. Ces dernières années, la question de l'école inclusive est revenue plusieurs fois dans le débat. Notre groupe avait par exemple déposé une proposition de loi pour mieux prendre en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Josso :

...s dispositions qui ont été adoptées ces dernières années, qui montrent que la politique du Gouvernement est très active dans ce domaine. Je pense par exemple au vote de la loi sur la fin de la discrimination sur le marché du travail des personnes atteintes de maladie chronique. Cette proposition de loi vise à apporter un soutien aux parents et porte sur la question de la scolarisation des enfants malades. Sur ces problématiques, de nombreuses associations interviennent depuis longtemps. Je pense aux services d'éducation spéciale et de soins à domicile, les SESSAD, qui ont pour ambition d'aider les enfants dans leur milieu. De même les accompagnants des élèves en situation de handicap, AESH, sont aussi des acteurs incontournables d'aide à l'inclusion. Nous pouvons nous féliciter du chemin parcou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

. Je remercie notre rapporteure d'avoir l'ambition politique de mettre à l'agenda de notre assemblée ce sujet important. La maladie chronique et le cancer bouleversent la situation des familles et l'institution scolaire a un rôle à jouer pour l'épanouissement des enfants malades. Votre proposition de loi pose la question du rôle joué par l'institution scolaire pour les accompagner dans ces circonstances qui bouleversent leur quotidien. Vous abordez plusieurs sujets. S'agissant des congés donnés aux parents, il n'y a pour le moment rien qui existe au moment de l'annonce de la maladie, à la différence des congés donnés lors d'un PACS, par exemple, alors que chacun sait l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Potterie :

. Cette proposition de loi s'inscrit dans un mouvement de reconnaissance des enfants malades et nous la saluons. Les problèmes de santé nous concernent tous. Les maladies chroniques et les cancers touchent de nombreux enfants. Leur scolarisation a progressé ces dernières années, elle a notamment triplé depuis 2005 mais cela reste un enjeu majeur. Cette proposition de loi renforce le travail récent de M. Paul Christophe sur le congé de présence parentale et nous soutenons ce texte qui co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

...quant à la bonne réalisation de cette nouvelle mission. Élue de La Réunion, je suis souvent confrontée au désarroi de parents lorsque leur enfant doit être pris en charge dans l'Hexagone. J'ai d'ailleurs une pensée particulière pour Kerane, 12 ans, atteint d'une tumeur au cerveau et qui arrive à Paris aujourd'hui, accompagné de ses parents, pour se faire soigner. Pour lui et pour tous ces petits malades, la scolarité n'est pas la moindre des difficultés créées par l'éloignement. Il n'existe guère de dispositifs pour qu'ils restent aussi des élèves. L'application réelle de la loi de 2005 qui consacrait déjà le droit à l'éducation pour tous les enfants doit nous éclairer sur ce nécessaire investissement. Manque d'AESH, pénurie de places dans le médico-social, manque d'enseignants formés font que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps, rapporteure :

Je sais, par votre travail, l'importance que vous accordez à la situation des enfants, notamment malades. Je pense toutefois que votre amendement sera satisfait par un amendement de Mme Dubois, qui mentionne le PAI, et ainsi le fera entrer dans la loi. Pourquoi pas demander l'avis du ministre en séance, mais pour l'heure je demande un retrait de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps, rapporteure :

Cet amendement vise à élargir le champ du titre V du livre III de la deuxième partie du code de l'éducation, pour ajouter aux enfants en situation de handicap les enfants malades.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps, rapporteure :

Vous soulevez un sujet important pour la poursuite d'étude et le maintien du lien des enfants malades avec l'école. Ce que vous proposez existe déjà avec les Services d'assistance pédagogique à domicile (Sapad). Ces dispositifs, gérés par les services académiques, sont parfois compliqués à mettre en œuvre et d'une efficacité variable selon les territoires mais ils existent et consistent le plus souvent à ce que des enseignants se déplacent au domicile de l'enfant. Mon avis est donc défavorable.