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Quels enseignements tirer des conditions de mobilisation de nos moyens militaires en réponse au covid-19, dans l'éventualité d'une crise NRBC majeure sur le territoire national ? Du fait de leur très haute technicité ou du manque de moyens civils, les forces armées vont apparaître comme le premier plutôt que comme l'ultime recours. Une évolution de nos moyens militaires vous apparaît-elle nécessaire pour nous préparer à l'éventualité d'une nouvelle crise sanitaire ?
Sur le terrain, qui, des ARS, des hôpitaux ou des forces armées, avait le pouvoir de décision sur les unités d'appui sanitaire ? Comment s'est organisée la coopération civilo-militaire ?
...ration. Nous vous avions déjà reçue en octobre dernier afin d'évoquer les grandes orientations de la loi de finances pour 2020, des orientations dont nous espérons qu'elles seront maintenues dans la prochaine loi de finances pour 2021. Je sais, Madame la secrétaire générale, les mesures que vous avez prises au sein de votre administration, dès le début du confinement, au profit de l'ensemble des militaires. Vous avez tout d'abord réorganisé les sept directions et services regroupés au sein du SGA afin d'y décliner le plan de continuité de l'activité. Vous avez ainsi décidé de la fermeture des musées, écoles et services extérieurs du ministère des armées et organisé le télétravail pour quelque 60 % de vos effectifs. Vous avez également été chargée par la ministre des armées de mobiliser l'ensemble...
Le recrutement de 2 000 militaires sur douze mois risque de saturer un outil de formation déjà sous pression. Les armées seront-elles capables de maintenir leur niveau d'engagement ? Quels sont les secteurs ou les armes les plus touchés par la pénurie de personnels civils et militaires ? Quelles seraient les conséquences d'un éventuel arbitrage budgétaire défavorable dans le projet de loi de finances (PLF) sur vos services, not...
Alors que le patrimoine immobilier de nos armées est fort vétuste, les chefs militaires locaux, notamment les chefs de corps, ne sont que très peu impliqués dans la définition de la politique de logement des militaires. Comment comptez-vous les faire participer ?
Les capacités d'accueil des centres de formation initiale des militaires du rang (CFIM), où les jeunes recrues doivent se présenter pour signer leur engagement, ont été réduites du fait des règles de distanciation. Avez-vous réfléchi à la pertinence d'ouvrir exceptionnellement d'autres CFIM pour rattraper le retard dans les recrutements ?
Une augmentation de 300 postes est inscrite au programme 212 « Soutien de la politique de défense » de la loi de finances 2020, au titre de l'annuité de la trajectoire définie par la loi de programmation militaire (LPM) de 6 000 recrutements dans les emplois spécifiques liés à la protection du territoire national, à l'action numérique et au renseignement. La pandémie a-t-elle bouleversé ces objectifs ? Le confinement soulève-t-il de nouveaux besoins dans ce même programme 212, dont il conviendrait de tenir compte dans le prochain PLF ?
Pouvez-vous détailler les aides, en matière de logement, d'écoles ou encore d'emploi du conjoint, qui seront apportées aux familles des militaires dont la mutation interviendra cet été ?
Notre rôle n'est évidemment pas de statuer sur les responsabilités militaires ou politiques. Une mission d'information a été diligentée par le président de l'Assemblée nationale et une commission d'enquête créée au Sénat. Je m'étonne que vous évoquiez des « erreurs d'appréciation » – et non des fautes – du commandement et de son service médical, et une transmission partielle et trop lente des informations au sein des différentes chaînes de commandement. La situation d'u...
Les cérémonies du 8 mai ont compté un nombre réduit de participants cette année, mais il y a eu beaucoup plus d'émotion et de recueillement. Nous avons constaté une nouvelle fois la capacité de nos forces armées à se mobiliser face à une crise non militaire. Quelles conclusions en tirez-vous s'agissant du lien entre l'armée et la nation ? Quelles pistes de réflexion peut-on suivre, notamment s'agissant des réservistes citoyens et opérationnels ?
Les éléments que vous nous avez communiqués répondent à notre souhait d'une enquête transparente et de conclusions très claires. Allez-vous adresser des recommandations très fortes à toutes les armées afin de rétablir la confiance des militaires et de ceux qui aspirent à en faire partie ? S'agissant des opérations extérieures, quel message enverrez-vous demain à vos homologues européens ? La crise aura des effets directs sur les budgets nationaux et européens, mais j'espère que l'Europe de la défense pourra repartir. Ne pensez-vous pas qu'il faudra retravailler avant 2021 sur la loi de programmation militaire (LPM) ?
Je voudrais remercier nos armées pour leur rôle remarquable durant la crise. L'élément militaire de réanimation déployé à Mulhouse sera-t-il remonté dans un autre territoire, par exemple ultramarin ?
Je salue les propos de la ministre : reconnaître des erreurs est assez rare. Je m'interroge, en revanche, sur un tweet du 8 mai dernier qui a oublié certains pays. Le service de santé des armées a été très affaibli depuis des décennies alors qu'il a un rôle extrêmement important à jouer. Il faut renforcer ses moyens et se doter d'un hôpital militaire de campagne directement mobilisable. Allez-vous le faire ?
...ment que le budget de la défense ne doit pas être sacrifié dans le cadre d'un plan de relance global, compte tenu de son impact immédiat sur l'économie française. Le ministère des armées peut-il mobiliser plus rapidement des crédits dans un projet de loi de finances rectificatif dès 2020, voire dans le projet de loi de finances pour 2021, sans oublier les porte-avions dans la loi de programmation militaire ?
Quels dispositifs prévoyez-vous pour que la célébration du 14 juillet, légitime et attendue par nos concitoyens, puisse se dérouler dans le respect de la sécurité sanitaire ? Les soignants militaires seront-ils mis à l'honneur ?
...mée Christian Bailli, commandant de la zone de défense et de sécurité Est, qui récapitulera les actions entreprises et les moyens investis par les armées dans le cadre de l'opération « Résilience » dans la région Grand Est, ainsi que les éventuels arbitrages et situations particulières auxquels il a dû faire face ; le médecin chef des services hors classe (2S) Jacques Escarment, chef de l'Élément militaire de réanimation de Mulhouse, qui nous expliquera l'organisation et la mission de ce dispositif inédit ; et le commissaire en chef de deuxième classe Antoine de Coster, du centre de planification et de conduite des opérations de l'état-major des armées, sur la partie logistique de cette opération. Comme vous le savez tous, la région Grand Est a été l'une des premières et des plus sévèrement touché...
Quel est le délai incompressible entre la décision officieuse de déploiement d'une unité et son déploiement effectif ? Étiez-vous préparés à une telle situation avant l'annonce faite par le Président de la République le 16 mars ? Auriez-vous pu intervenir plus tôt si vous en aviez reçu l'ordre ? En cas de besoin, auriez-vous pu installer d'autres unités de réanimation ? Certains médecins militaires ont eu le sentiment d'être sous-utilisés : auriez-vous pu mobiliser davantage de ressources humaines pour soulager la première ligne ? Avez-vous eu des difficultés juridiques ou opérationnelles, notamment dans la prise en charge de civils en dehors d'un contexte de conflit ?
En période de crise, l'intervention de l'armée peut donner lieu à des attentes irréalistes et donc, en dépit des prouesses réalisées, à ce que certains expriment de la déception : cela affecte-t-il le moral des militaires sur le terrain ?
Général, de quelle manière la demande des services civils et l'offre militaire se sont-elles rencontrées dans le cadre de l'opération Résilience ? Les armées ont-elles seulement répondu à cette demande ou se sont-elles parfois montrées proactives ? Monsieur le commissaire, y a-t-il des enseignements à tirer de cette opération pour les Opex, notamment au regard du travail interministériel ou de compétences particulières qui auraient pu être développées ? Peut-on considérer ...
Général, avez-vous identifié des points de possible amélioration de la coopération entre militaires et civils dans la gestion de ce type de crise ? Monsieur le médecin chef, doit-on déduire de vos propos qu'aucun de vos personnels n'a contracté le virus au cours de l'opération ? Dans l'affirmative, ce résultat s'expliquerait-il par des protocoles particuliers à la médecine militaire ?