Interventions sur "militaire"

3585 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme, rapporteure pour avis :

...t à fait d'accord : une analyse des accords de défense au prisme des intérêts de la défense nationale est tout à fait important dans ce genre de projets de coopération. C'est tout le sens de notre saisine pour avis ; je pense aussi qu'il est important que nous attachions à suivre la mise en oeuvre de ces coopérations. Nous sommes tout à fait d'accord également pour ce qui concerne la coopération militaire dans le champ de la formation ; il faut vraiment que l'on travaille sur la coopération à l'échelle d'« homme à homme ». En outre, l'ouverture de nos écoles à des stagiaires étrangers est particulièrement importante pour les militaires de pays avec lesquels la France n'a pas de frontière. Pour l'anecdote, Nicosie est plus à l'est qu'Ankara. Quant à l'impact qu'aura l'accord franco-chypriote pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot, rapporteur pour avis :

...lliance Atlantique ont invité la Macédoine du Nord à entamer des pourparlers d'adhésion moins d'un an après la signature de l'accord de Prespa. Ces pourparlers ont abouti le 6 février dernier. Une fois le protocole d'adhésion dûment ratifié, la Macédoine du Nord sera le trentième État membre de l'alliance Atlantique. L'adhésion de la Macédoine du Nord a ainsi un sens au moins aussi politique que militaire. Militairement, en effet, il serait très exagéré de soutenir que l'adhésion de la Macédoine du Nord se traduira par un apport déterminant pour la capacité de l'alliance à remplir ses missions de défense collective. En effet, la Macédoine du Nord est un pays de deux millions d'habitants environ avec une armée de 8 000 soldats équipés de matériels soviétiques ou yougoslaves, qui ne sont pas interop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonica Michel-Brassart :

...tie nord, cet accord peut aussi favoriser l'apaisement des tensions entre ce pays et la Bulgarie, déjà membre de l'alliance, en offrant un cadre de dialogue supplémentaire. Toutefois, nous savons que cette organisation est assez critiquée depuis la fin de la guerre froide, qui a remis en question sa raison d'être ; elle reste toutefois pour beaucoup un outil unique de par sa vocation strictement militaire et ses moyens. Nous ne pouvons pas nous en passer pour notre sécurité collective. Le Président de la République a même utilisé des termes particulièrement forts et qui traduisent cette nécessité de repenser l'OTAN ou ce qui pourrait être amené à lui succéder. Ces réflexions seront au coeur du sommet de Londres qui se tiendra dans un mois. Elles animeront également les réflexions de notre commiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot, rapporteur pour avis :

...vec d'autres pendant longtemps. Nous avons désormais ce schéma plus unilatéraliste et de repli sur soi, qui entraîne un certain nombre de conséquences sur l'alliance elle-même. Sur la question budgétaire, il est vrai que tous les pays de l'Europe doivent faire un effort en matière budgétaire et financière concernant les questions de défense. Au travers du vote de la dernière loi de programmation militaire, la France s'est incluse dans cet objectif et s'est mise en situation de ne pas être l'objet de reproches de la part de ses alliés. Les 2 % ne sont pas un dogme, mais une nécessité. Nous ne pouvons pas prétendre assurer la défense de notre continent et ne pas nous en donner les moyens. Sans vouloir donner raison au Président américain ou aux administrations américaines successives, le fait notam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot, rapporteur pour avis :

...dans les mots, mais aussi dans les faits. Les grands analystes de l'OTAN avaient prévu tous les scénarios, sauf celui qu'un certain nombre de coups serait porté du coeur même du système, c'est-à-dire de la Maison-Blanche, et qu'à partir de là, cela allait entraîner un certain nombre de réactions et d'interrogations. Concernant l'adhésion de la Macédoine du Nord, il existe un intérêt politique et militaire. Et ce n'est pas l'apport de 8 000 soldats supplémentaires, puisque c'est essentiellement une armée de terre. Il n'y a pas d'armée de l'air, juste quelques hélicoptères. Ce sont essentiellement des forces terrestres. De par la situation géographique, il n'y a pas de marine macédonienne. Sur la question de l'OTAN et de l'Union européenne, cet élément de perspective est un peu tronqué par la Macéd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Joncour, rapporteur :

..., qui a scellé la réconciliation entre la France et l'Allemagne, a jeté les bases d'une coopération de défense concrète entre les deux États. Avec la diplomatie et l'éducation, la défense constituait en effet l'un des trois domaines couverts par ce traité. La convention incluait notamment des dispositions concernant la fréquence des rencontres entre les ministres de la défense et les responsables militaires des deux pays, le rapprochement des doctrines militaires, les échanges de personnels ou encore les bases d'une coopération en matière d'armement. Le préambule du présent accord y fait référence et réaffirme la volonté de la France et de l'Allemagne de développer leur coopération dans le domaine militaire en général et dans celui du transport tactique aérien en particulier. Signé à Berlin le 10 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson, rapporteure pour avis de la commission de la défense et des forces armées :

Madame la présidente, merci de m'accueillir au sein de votre commission. La commission de la défense s'est saisie pour avis du présent projet de loi en raison de la nature essentiellement militaire de l'accord du 10 avril 2017. Ne faisons pas durer plus longtemps le suspense : hier, elle a émis un avis favorable à l'adoption de ce texte, et ce à une très large majorité. Nous n'avons compté aucun vote défavorable, seulement une abstention. Je ne reviendrai pas ici en détail sur les dispositions de l'accord intergouvernemental que votre rapporteur vient d'exposer. Il ne me semble pas non plu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

... char de combat du futur, MGCS – Main Ground Combat System. Certes, il ne s'agit pas ici d'un accord européen à proprement parler mais il constitue une étape vers une coopération toujours plus intégrée de nos deux armées. Je partage l'avis des deux rapporteurs sur la nécessité de ratifier au plus vite cet accord. Nous aimerions toutefois savoir comment la base d'Évreux se prépare à l'arrivée de militaires allemands. Les installations seront-elles prêtes à temps ? N'oublions pas qu'ils ne viendront pas seuls. Comment la ville d'Évreux entend-elle accueillir les familles ? Par ailleurs, pourriez-vous nous préciser qui commandera cet escadron ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier :

...de l'armée de terre (ALAT), qui fonctionne parfaitement bien. Mais il s'agit d'une école, et nous parlons ici d'une base tactique, ce qui est sensiblement différent. Dans nos échanges avec les Allemands, nous sommes toujours plutôt déficitaires. D'ailleurs, sur la base d'Évreux, il y aura plus d'avions allemands que d'avions français – six contre quatre. La France et l'Allemagne ont des cultures militaires très différentes – c'est un euphémisme. L'armée allemande est très peu employée, alors que l'armée française est engagée sur tous les fronts : seuls 3 000 soldats allemands sont engagés en dehors de leurs frontières, alors que 30 000 soldats français le sont. Par ailleurs, l'armée allemande est une armée syndiquée : nous ne marchons pas du même pas. Des difficultés opérationnelles sont donc à cr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget :

Nous avons voté, il y a quelques semaines, le projet de loi autorisant la ratification du traité d'Aix-la-Chapelle, qui renforce la coopération diplomatique et militaire entre la France et l'Allemagne. Avec cet accord relatif aux modalités de financement des infrastructures et de l'acquisition des outils de formation dans le domaine tactique aérien, nos deux pays font un pas de plus vers l'Europe de la défense, que la France appelle de ses voeux. L'Europe de la défense devra nécessairement s'appuyer sur des partenariats de ce type. Nous en avons avec d'autres pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Le 29 avril 2019, l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) constatait que les dépenses militaires mondiales avaient atteint 1 800 milliards d'euros en 2018, ce qui représente une hausse de 2,6 % par rapport à 2017. Le constat est clair : le monde se réarme. Dans un tel contexte, la coopération proposée par ce projet de loi est précieuse, puisqu'elle vise à mutualiser les moyens de la France et de l'Allemagne et à développer des partenariats stratégiques. Dans son rapport sur la coopération ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Cet accord semble aller dans le bon sens, celui d'une meilleure coopération entre l'Allemagne et la France dans le domaine aérien militaire. Cette coopération a des bases solides, qui sont rappelées dans l'étude d'impact. On y lit en effet : « Dans les années 1950, le programme Transall a ainsi démontré les excellentes relations nouées avec l'Allemagne après la guerre et, plus récemment, la coopération au sein de l'école franco-allemande de pilotage du Tigre, et dans le cadre de l'A400M répondent à la volonté commune de mutualiser la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...du traité d'Aix-la-Chapelle. Vous avez dit, madame la rapporteure pour avis, que personne n'avait voté contre ce projet de loi lors de son examen en commission de la défense hier : si l'un des membres de notre groupe avait été présent, il aurait voté contre ou se serait abstenu. Le fait que ce projet se développe sur la base d'Évreux me plaît plutôt, car c'est une base qui assume bien sa vocation militaire, qui a de vraies valeurs et une vraie technicité. Et c'est une bonne chose pour la Normandie. Il n'en reste pas moins qu'il faut tenir compte de l'histoire de l'armée allemande. Pendant des décennies, on a interdit à l'Allemagne de se défendre, et si aujourd'hui les Allemands ne sont pas sur la même ligne que nous, c'est d'abord parce qu'on ne les y a pas autorisés. C'est aussi parce que le peupl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

L'accord que nous examinons vise à renforcer la coopération militaire franco-allemande dans le domaine du transport tactique aérien, en créant l'unité aérienne franco-allemande. Il prévoit également de mutualiser les moyens humains et matériels pour réaliser des missions conjointes, le cas échéant avec des équipages mixtes franco-allemands. Même s'il est important de combler notre trou capacitaire en matière de transport tactique, je veux rappeler que notre coopér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...l y a une différence de culture stratégique profonde entre la France et l'Allemagne. Le Président de la République l'avait lui-même soulignée de façon explicite dans son discours de la Sorbonne. Mais ce qui me paraît positif, c'est que le présent accord de coopération nous place sur un plan où cette différence de culture stratégique, qui relève essentiellement du rapport à l'engagement des forces militaires, ne joue pas, dans la mesure où il concerne le transport, c'est-à-dire la préparation à l'engagement. Le champ de cet accord est donc excellent. Ma troisième remarque concerne l'OTAN. Ce qui est paradoxal, c'est que la défense de l'Europe est plutôt assurée dans le cadre de l'OTAN et que la coopération européenne, notamment franco-allemande, joue beaucoup plus hors zone. Or cet accord, qui vise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Nous avons besoin de coopération en matière de transport tactique, notamment de matériel militaire : nous sommes tous d'accord là-dessus. Il y a toutefois un point que je ne comprends pas dans cet accord. Vous écrivez, monsieur le rapporteur, qu'« outre le bénéfice d'un cofinancement, la création de cette unité binationale permettra d'impliquer nos partenaires allemands dès le début d'une opération au lieu d'attendre, comme c'est le cas aujourd'hui, leur soutien dans une opération que la Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

Il faut raison garder et analyser les besoins de nos militaires. Les militaires français actuellement en opération dans les zones du Sahel sont extrêmement dépendants des bases allemandes : je vous rappelle que l'une d'elles est installée au sein de la base avancée de Niamey et qu'elle compte plusieurs centaines de personnes. L'essentiel de l'activité logistique de l'opération Barkhane est assuré par les partenaires de la France, et non par elle-même. Cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Joncour, rapporteur :

...ion d'une Europe de la défense et plusieurs d'entre vous ont rappelé que la mutualisation de nos forces était absolument nécessaire à la réussite de ce projet. Même s'il peut y avoir des différences entre la France et l'Allemagne en matière de défense, et des malentendus à dissiper, il n'empêche que nos deux pays ont des objectifs de sécurité convergents et qu'un renforcement de notre coopération militaire s'impose. Nous assistons, me semble-t-il, à une lente, mais certaine, convergence dans le domaine militaire. Plusieurs d'entre vous ont évoqué l'OTAN, à juste titre. Il est vrai qu'on ne peut pas aborder un accord comme celui-ci sans évoquer l'OTAN et son avenir. Le débat qui doit avoir lieu prochainement au sein de notre commission sur ce sujet nous donnera l'occasion de préciser les choses et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson, rapporteure pour avis de la commission de la défense et des forces armées :

...amment la piste et le lieu de stationnement des aéronefs. S'agissant des infrastructures, les premiers travaux de dépollution vont commencer la semaine prochaine sur le site qui a été choisi pour construire les bâtiments destinés à l'accueil des aéronefs. Vous m'avez interrogé également sur le commandement de cet escadron : il sera français et le commandant en second sera allemand. L'accueil des militaires nécessitera d'abord des aménagements au sein même de la base. Des constructions et des rénovations y sont prévues pour créer une vie et un esprit nouveaux : des « city stades » vont être créés pour renforcer la cohésion et l'esprit sportif des militaires et pour leur permettre d'entretenir leurs aptitudes physiques. La piscine sera également rénovée, comme le bâtiment destiné à l'accueil des cél...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson, rapporteure pour avis de la commission de la défense et des forces armées :

...emagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Espagne et l'Italie ont décidé de mutualiser leurs moyens de transport aérien tactique et stratégique sous un commandement commun, le commandement européen du transport aérien, ou European Air Transport Command (EATC), qui est implanté aux Pays-Bas. Au total, ce sont 200 avions qui sont ainsi partagés. Un avion allemand peut déjà transporter des militaires français au Sahel ou dans les pays baltes. Les C-130J sont déjà intégrés dans l'EATC.