Interventions sur "olympique"

47 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Votre amendement, monsieur Diard, vise à confier à l'Agence la mission de veiller à la bonne application de la Charte olympique et au respect des valeurs sportives et républicaines, y compris la laïcité. Cette mission incombe pleinement, à mon sens, au ministère des sports, c'est une mission de l'État, et il ne me semble pas pertinent de la transférer à l'Agence. Elle peut bien sûr jouer un rôle en la matière, mais c'est plutôt la convention d'objectifs conclue entre l'État et l'Agence qui devrait définir les actions que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...la libre expression des cultes ». Le sport est un facteur d'insertion et d'émancipation des femmes au sein de la société. Permettre à toutes les femmes de participer à des compétitions sportives, qu'elles soient amateurs ou professionnelles, contribue à la reconnaissance du principe d'égalité entre les hommes et les femmes. Il ne doit pas devenir une propagande politique ou religieuse. Aux Jeux olympiques de Londres, l'autorisation de participer délivrée aux Saoudiennes par leur pays était liée à l'obligation de porter le voile. Pouvons-nous imaginer que les Jeux olympiques de Paris soient le théâtre de ces pressions politico-religieuses sur les femmes ? Comment imaginer également que les principes de l'olympisme soient battus en brèche par ces concessions faites au totalitarisme islamique ? Comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Permettez-moi seulement d'ajouter, madame la présidente, que le sport ne doit pas devenir une propagande politique ou religieuse. Il faut se rappeler ce qui s'est passé aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Il serait dramatique qu'il en soit de même aux Jeux olympiques de Paris.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Je refuse que des femmes soient aujourd'hui contraintes de choisir entre porter le voile ou ne pas participer aux Jeux olympiques. Voilà la réalité ! Si nous ne sommes pas capables, ici, de nous entendre pour défendre cette idée, nous ne remplissons pas notre mission de représentants de la Nation. Nous sommes dans le pays des droits de l'homme. Ce que vous dites est lamentable !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Madame la ministre, trouveriez-vous normal qu'aux Jeux olympiques de 2024 à Paris, les équipes féminines de l'Iran ou de l'Arabie saoudite portent le voile en pratiquant leur sport ? Non seulement elles contreviendraient au principe de laïcité, mais elles enfreindraient aussi l'article 50 de la Charte olympique qui interdit le port du voile. C'est la raison pour laquelle je souhaitais que l'Agence nationale du sport puisse se poser en arbitre et interdire le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...e en Iran – mais parce qu'elle a voulu porter une tenue sportive et participer à une compétition. Ce sont ces deux comportements qui lui sont reprochés. Je le pense au fond de moi, pour favoriser la libération des femmes dans les pays qui les oppressent, il faut tenir aux autorités le discours suivant : « Si vous opprimez les femmes, vous n'avez pas le droit de faire le tour de la piste aux Jeux olympiques avec des femmes au cinquième rang comme on l'a vu à Londres ; si vous voulez participer, faites en sorte que les femmes puissent pratiquer le sport en toute liberté », c'est-à-dire selon leur choix et non selon ce qui leur est dicté. Il faut calmer le débat et réfléchir, car le sujet est difficile. Ma position a varié, et je considère, pour l'instant, qu'il faut faire preuve de fermeté dans les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...disposition sera utilisé ; comme elle aura entre les mains quelque 350 millions d'euros d'argent public, il faut qu'il soit bien géré, et en toute transparence. Il semble qu'il soit prévu de dédier près de 70 % des moyens d'intervention de l'Agence au développement des pratiques sportives ; c'est un choix pertinent, puisque le but affiché est de doubler le nombre de médailles françaises aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, tout en permettant à près de 3,5 millions de personnes supplémentaires de pratiquer une activité physique et sportive de leur choix, d'ici à 2022.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...s fédérations, donc certaines disciplines. Pour parler clairement, les fédérations craignent de ne pas pouvoir payer ces cadres qui sont normalement payés par l'État. Par ailleurs, les fonctionnaires eux-mêmes ne sont pas très contents du changement, car ils se sentent attaqués dans leur statut. En avril, ils étaient une centaine à manifester contre ces mesures devant le siège du Comité national olympique et sportif français. On invoque la recherche d'un équilibre entre le volet associatif et les résultats sportifs, dont les CTS sont les garde-fous, mais cet équilibre ne semble pas trouvé. En clair, si le statut des CTS n'est pas protégé, les conséquences sur le sport de haut niveau pourraient être problématiques. Voilà pourquoi je propose que l'Agence nationale du sport accorde une attention par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je propose à M. Minot d'en rester au titre actuel, qui fait à la fois référence à l'Agence nationale du sport et aux Jeux olympiques, plutôt, comme il le propose, de se contenter de la notion générique de sport. Comme la ministre l'a annoncé dans son propos liminaire, un grand projet de loi sur le sport nous sera soumis au début 2020 ; le titre proposé sera plus adapté dans ce cadre. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

...nement. Nous allons en effet nous prononcer sur un projet de loi qui porte sur deux sujets complètement différents, ce qui fausse non seulement la réflexion globale sur le texte mais, surtout, le vote final. Vos propositions concernant l'Agence nationale du sport ont suscité en commission des interrogations et des inquiétudes tout à fait légitimes, auxquelles vous répondez. La question des voies olympiques n'a aucun rapport avec elles. Je me permets de mettre en garde le Gouvernement contre cette habitude. Ainsi, il a récemment présenté un texte qui concernait tout à la fois la taxe dite GAFA et l'impôt sur les sociétés. Comprenez, dans ce contexte, notre difficulté à appréhender le texte que vous nous proposez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...n bref ce que nous attendions de ce projet de loi pour le sport français. Or, et je le regrette, cette ambition est restée lettre morte et vous n'avez pas souhaité nous entendre, comme Laura Flessel en son temps. En effet, vous n'avez pas dissipé les inquiétudes suscitées par le texte, ses intentions centralisatrices, le flou et la précipitation qui l'entourent. Je souhaite ardemment que les Jeux olympiques soient un succès mais, à ce stade, les mesures prises pour y parvenir sont très insuffisantes. L'Agence nationale du sport ne doit ni ne peut, compte tenu de l'importance de la pratique sportive en France, être un objet administratif trop peu identifié, sans fondement ni cap. Ce texte fourre-tout a été écrit dans la précipitation. Je vous répète ce que j'ai dit lors de la discussion générale : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

Le groupe UDI et indépendants considère ce projet de loi comme un préalable indispensable à la réussite des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Nous l'indiquions lors de la discussion générale, le texte, qui crée notamment l'Agence nationale du sport, doit être l'occasion de réfléchir aux politiques publiques dans le domaine du sport. Nous sommes particulièrement attachés à l'accès de tous à la pratique sportive, à l'accompagnement des territoires dans le déploiement des politiques publiques sportives et à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Essayan :

Ce texte constitue un premier pas vers les Jeux olympiques et paralympiques de 2024. C'est une étape essentielle : il s'agit de lancer l'Agence nationale du sport, qui sera chargée de diffuser l'esprit olympique dans tout le pays. Cet esprit doit être largement partagé et ne doit pas se cantonner au sport de haut niveau. En effet, il faut développer le sport pour toutes et tous, dans les meilleures conditions de pratique et le respect de chacun. En ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Les articles 1er et 2 ne posent bien entendu aucun problème majeur. Ils sont indispensables à la réussite des Jeux olympiques de 2024, qui représentent pour notre pays une opportunité qu'il faut valoriser. Cependant, le projet de loi, modifié pour intégrer la création de l'Agence nationale du sport, est une occasion manquée : il aurait été opportun de traiter le sujet de notre modèle sportif bien plus en amont. Nous regrettons que la stratégie sportive du Gouvernement manque de clarté. Le groupe Libertés et territoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

L'article 1er, portant sur la ratification de l'ordonnance relative aux voies olympiques réservées, ne pose évidemment aucun problème, non plus que l'article 2. Tout le monde l'aura compris, c'est l'article 3 qui alimente les craintes et les critiques. En effet, les choses n'ont pas été faites dans l'ordre : le projet de loi aurait dû embrasser l'ensemble des thématiques liées à l'organisation du sport et au modèle sportif français, mais on a placé la charrue avant les boeufs. Le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Les articles 1er et 2 ne posent évidemment aucun problème ; ils sont nécessaires à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. En revanche, l'article 3 pose problème aux députés de la Gauche démocrate et républicaine, tout simplement parce que nous souhaitons disposer d'un texte de loi décrivant le rôle de chacun dans la définition et la mise en oeuvre de la politique publique du sport. Or ce texte ne comprend qu'une branche, celle de l'Agence nationale du sport, structure fragilisée. Le rôle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Le texte que nous examinons aujourd'hui comporte deux grands volets. Le premier s'inscrit dans le prolongement de la loi que nous avons adoptée l'an dernier pour assurer dans les meilleures conditions l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris. Il ratifie notamment une ordonnance relative aux voies réservées à la famille olympique pendant les Jeux. Le second volet définit le cadre juridique de l'Agence nationale du sport. La création de cette Agence, qui associe l'État, le mouvement sportif, les collectivités locales et les acteurs économiques, opère une réforme nécessaire et attendue de la gouvernanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Ce projet de loi, initialement consacré à diverses dispositions relatives à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, a vu son contenu considérablement modifié par un amendement gouvernemental visant à consolider par la loi l'Agence nationale du sport créée par décret. C'est une surprise que je considère comme plutôt positive car cet amendement permettra enfin à l'Assemblée nationale de débattre et de se prononcer sur le principe même de l'Agence nationale du sport. Convenez, madame l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Atger :

Je veux d'abord saluer le travail conjoint du ministère, du rapporteur et de l'administration : il a permis, dans un cadre contraint, la rédaction d'un projet de loi conforme à l'intérêt de toutes et tous pour la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Dans cinq ans, en effet, la France accueillera le plus grand événement sportif du monde – cinq ans pendant lesquels nous allons poursuivre un travail déterminé, lequel doit déboucher sur la bonne organisation d'une fête dont notre pays a le secret, cent ans après avoir accueilli ses premiers Jeux olympiques, plus de vingt ans après avoir organisé la Coupe du monde de f...