Interventions sur "pétition"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Dans leurs territoires, certains font pleinement partie de la communauté. Ce serait une avancée de les intégrer au droit de pétition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Porte :

Il s'agit d'un amendement rédactionnel visant à apporter une précision. L'adverbe « régulièrement », qui figure dans la rédaction actuelle, évoque une notion de temporalité. L'expression « de façon régulière » indiquerait clairement que le droit de pétition en question n'est ouvert qu'aux personnes en règle avec le droit des étrangers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

J'ajoute qu'il faut se poser la question de la réciprocité. Un Français qui travaille dans un pays étranger n'a pas forcément la possibilité d'y voter, d'y signer des pétitions ou de s'engager dans certaines activités. Ainsi, un Français vivant aux États-Unis ne peut pas entrer dans l'armée américaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

Le texte du Gouvernement prévoyait trois éléments d'identification des pétitionnaires : nom, prénom et adresse postale. En commission, j'avais déposé un amendement visant à y ajouter l'adresse électronique, d'une part parce que les pétitions peuvent être signées par voie électronique, conformément aux dispositions de la loi du 24 juin 2020 pour la confiance en l'économie numérique, dite LCEN, que nous avons votée, et, d'autre part, afin de permettre un meilleur contrôle de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Cet amendement sera plus facile. Il vise à compléter l'alinéa 3 par la phrase suivante : « Ces données sont soumises au droit à la rectification. » Il s'agit de permettre aux signataires des pétitions de bénéficier de la législation sur la protection des données personnelles afin d'écarter toute possibilité de réutilisation de ces données dans un contexte autre que la procédure de pétition. M. le rapporteur ne manquera pas de m'objecter que l'amendement est satisfait, mais dans le contexte que nous connaissons, marqué par la pratique du phishing ou hameçonnage, certaines précisions ne semble...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Il s'agit d'un amendement du groupe Les Républicains, dont M. Philippe Gosselin est le premier signataire. Afin d'assurer une identification sincère des pétitionnaires, nous proposons de mentionner expressément dans le texte que « le système d'identification assure leur authentification incontestable tout en garantissant la protection des données personnelles ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Il propose que l'avis rendu par le CESE sur les pétitions recevables soit transmis aux commissions parlementaires compétentes afin qu'une suite puisse leur être donnée. Il ne s'agit pas d'inscrire cet avis à l'ordre du jour de l'Assemblée – cela ne serait pas constitutionnel ou du moins cela ne relève pas de la loi organique dont nous discutons – , mais d'éviter de donner à nos concitoyens le sentiment que leurs pétitions ne sont que des voeux sans po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je suis extrêmement favorable à ce principe ; le CESE – je pense à ses avis en général et à ceux qu'il rend lorsqu'il est saisi d'une pétition – doit être connecté avec la représentation nationale. Néanmoins, comme vous l'avez dit, monsieur Brindeau, le projet de loi organique ne peut pas contraindre l'agenda du Parlement. Avis défavorable. J'encourage toutefois les présidents des commissions et les groupes politiques à se saisir des avis du CESE, et à travailler activement et sans relâche avec celui-ci.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Ce n'est pas le sujet, madame la secrétaire d'État. Le CESE est effectivement un filtre ; s'il entend donner suite à une pétition, il la transmet aux présidents des deux assemblées. Monsieur le rapporteur, nous avons pris soin de vérifier si l'amendement présentait un risque d'inconstitutionnalité en contraignant l'ordre du jour de l'Assemblée. La réponse est non : l'avis sera simplement transmis à l'une des commissions permanentes, qui fixe elle-même son ordre du jour, ce qui rend le dispositif constitutionnel. La commiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Dubré-Chirat :

Cet amendement, dont notre collègue Laurianne Rossi est la première signataire, est soutenu par le groupe La République en marche. Il entend conforter la compétence du CESE en matière de traitement des pétitions en prévoyant qu'il connaît et instruit celles qui sont adressées au Parlement en vertu de l'article 4 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 et qui entrent dans son champ de compétence. Le CESE serait saisi préalablement avant d'y donner éventuellement suite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Le président est taquin. Il me semble que, lorsque les pétitionnaires s'adressent à l'Assemblée nationale ou au Sénat, ils souhaitent que nous examinions effectivement le sujet posé. Comme je l'ai indiqué en commission, je suis assez réservé. Madame Dubré-Chirat, je vous demande de retirer un amendement… que vous n'avez pas signé, mais puisque M. le président l'a fait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Le droit de pétition n'a pas vocation à être exercé uniquement auprès du CESE, mais également auprès de nombreux pouvoirs publics. Il s'agit d'un droit d'interpellation hérité de la Révolution. Il ne serait pas logique que l'Assemblée s'en dessaisisse au profit du CESE.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Le groupe Socialistes et apparentés s'opposera à cet amendement. Nous considérons que l'Assemblée nationale ne peut pas déléguer son droit de pétition ; ce serait une dérive. Cette proposition suscite une très grande inquiétude chez les députés, qui se verraient alors dessaisis du pouvoir d'instruire les pétitions que les citoyens adressent légitimement à leurs représentants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

... la continuité des propos de Mme Untermaier, je considère qu'il faut maintenir les canaux prévus par les institutions. Le projet de loi organique vise à démultiplier les moyens par lesquels nos concitoyens pourront saisir les institutions. Quand le Parlement est saisi par les mécanismes de la démocratie représentative, il ne faut pas que cette saisine soit transférée au CESE ; de même, lorsqu'une pétition est transmise au CESE, c'est à lui de décider des suites qu'il convient de donner, et non au Parlement. Chacun a son rôle. Cela multiplie les possibilités qu'ont nos concitoyens de se saisir de la chose publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Dubré-Chirat :

L'article 3 réécrit l'article 4-1 de l'ordonnance du 29 décembre 1958 et modifie la loi organique du 29 juin 2010 au sujet des modalités de saisine du CESE par pétition, en ajoutant la voie électronique à la rédaction écrite. Il ramène aussi de douze à six mois le délai dont dispose le CESE pour se prononcer par un avis en assemblée plénière afin d'accélérer la procédure et de la rendre plus efficace. En outre, il modifie le seuil de 500 000 signatures de personnes majeures, de nationalité française ou résidant en France, qui s'avère trop élevé pour faire about...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Il s'agit d'un article important, relatif aux pétitions. Je salue la volonté du Gouvernement d'abaisser les barrières qui empêchent ce système de pétition, pourtant inscrit dans la Constitution, de fonctionner. Ce droit n'est pas effectif : il n'y a que très peu – voire pas – de pétitions qui ont passé le cap. Je présenterai un certain nombre d'amendements visant justement à ne pas trop encadrer le dispositif, afin qu'il puisse fonctionner. Dans l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...s missions et les compétences qui lui ont été attribuées par le constituant, et qui sont donc très cadrées. Il est compétent en matière économique, sociale et environnementale ; il n'aurait donc aucune légitimité à traiter les autres sujets. Imaginons une réforme pénale, institutionnelle ou fiscale : c'est au Parlement qu'il revient de traiter la question. Dans notre cadre constitutionnel, si une pétition est lancée sur une question pénale, c'est au Parlement de s'en saisir. Rien n'interdit cependant d'entamer une réflexion à ce sujet : dans le cadre d'une révision constitutionnelle plus large, le CESE pourrait devenir le lieu où atterrissent toutes les pétitions. Mais nous ne pouvons pas en discuter ici, et je sais d'ailleurs que cette question ferait débat. Cécile Untermaier considère que l'Ass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Il n'est pas étonnant que nous ayons ces débats sur la Constitution ; il en existe des lectures différentes. Son article 69, qui traite de la pétition, ne délimite pas de thématiques : il se contente d'indiquer que « le Conseil économique, social et environnemental peut être saisi par voie de pétition dans les conditions fixées par une loi organique. Après examen de la pétition, il fait connaître au Gouvernement et au Parlement les suites qu'il propose d'y donner. » C'est dans l'article 70 que se trouve restreinte la possibilité pour le Gouvern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

On peut faire dire ce que l'on veut à l'esprit de la Constitution, évoqué par notre collègue dans l'exposé sommaire de son amendement. Il n'empêche que l'esprit, qui rejoint la lettre dans certains articles, est de réserver essentiellement les matières économique, sociale et environnementale au CESE. Pour un droit de pétition plus large, je vous renvoie à l'article 4 de l'ordonnance de 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, qui permet de saisir l'Assemblée nationale comme le Sénat de pétitions. Sinon, le CESE entre en concurrence avec le Parlement et c'est vraiment ce que l'on veut éviter. Un tel télescopage, qui révèle une contradiction et un manque de clarté, est clairement contraire à l'espr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Ces amendements poursuivent un double objectif. Ils visent d'abord à simplifier la nouvelle rédaction de l'article 3 en supprimant la condition des « trente départements ou collectivités d'outre-mer », tout en ayant à l'esprit que le droit de pétition doit rester représentatif et la saisine non abusive pour ne pas être transformée en moyen de contestation systématique de l'action de l'exécutif en place. Ils permettent aussi de rappeler que notre société n'a jamais été autant fracturée. Les Français ont plus que jamais besoin de faire entendre leur voix pour renouer avec notre système démocratique que beaucoup estiment défaillant. Dans un tel ...