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Nous demandons également que la France s'assure de la traçabilité de l'aide financière versée à l'Ukraine, afin que cette aide ne tombe pas entre les mains d'oligarques russes. Nous souhaitons aussi qu'il y ait un calendrier, un suivi de l'acheminement des livraisons d'armes promises par l'Union européenne, afin que celles-ci soient utilisées à bon escient et en faveur de la paix en Ukraine. Nous appelons à une stratégie de protection active face à l'avancée militaire russe. Je pense à la Moldavie, à la Pologne, à la Finlande, à la Roumanie, mais aussi aux trois États baltes. Nous devons éviter l'invasion partout, et nous devons surtout faire en sorte d'assurer la paix pour nos pays partenaires, les pays frères et les pays frontaliers de la Russie et de l'Ukraine. Nous ...
...ertitudes acquises depuis trente ans. Chaque crise historique est un moment de bascule dont peut naître le pire, mais aussi, nous le souhaitons, le meilleur. L'histoire nous regarde, elle nous jugera sur la fidélité à nos principes, la défense de nos valeurs et la force de nos actes. Alors oui, nous qui sommes députés de la nation, faisons preuve de responsabilité et de concorde pour que vive la paix en Ukraine, en Europe et dans le monde, pour que vive la République et pour que vive la France !
...krainien et russe, qui sont entraînés dans la folie d'un homme. Depuis six jours, nos cœurs battent à l'unisson de ceux des Ukrainiens qui prennent les armes pour défendre leur liberté, et aussi de ceux des Russes qui bravent l'interdit et la censure pour refuser la guerre. Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un État européen en attaque un autre et fait vaciller la paix sur notre Vieux Continent. En mettant à exécution un plan préparé de longue date, Vladimir Poutine porte seul la responsabilité de cette agression. Il devra en rendre compte comme des crimes de guerre commis depuis jeudi dernier. Il nous faut ici être clair : il y a dans cette guerre un agresseur et un agressé. Aucune confusion n'est possible, aucune justification n'est recevable pour excuser ou...
La recherche d'une solution politique doit évidemment demeurer notre priorité. Nous devons toujours préférer la paix à la guerre. Les voies du dialogue doivent bien sûr être ouvertes, mais il n'y a pas de discussion possible sans la création préalable d'un rapport de force : on ne discute pas les mains en l'air avec un revolver sur la tempe !
Notre objectif n'est pas l'humiliation de la Russie, mais le respect de l'indépendance de l'Ukraine. Dans cette guerre asymétrique, il faut forcer Vladimir Poutine à la paix. L'Europe a pris ses responsabilités comme jamais. Nous nous réjouissons qu'elle ait décidé des sanctions économiques et la livraison de matériels de secours et militaires, et nous attendons désormais qu'elle soit au rendez-vous de l'accueil des réfugiés. La non-assistance à démocratie européenne en danger n'est plus une option. Vladimir Poutine aura au moins réussi cela : permettre à l'Europe d...
...rte bafouée par l'un de ses représentants les plus éminents, membre permanent du Conseil de sécurité : la Fédération de Russie. Comme beaucoup d'entre vous, ma génération s'est accrochée à l'espoir que le continent européen ne connaîtrait plus jamais la guerre, pour elle-même, et pour les générations qui lui succéderaient. Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU nous avait prévenus : « La paix est un rêve suspendu. » Les circonstances sont graves. Elles appellent de notre part à tous du sang froid, de la retenue, de l'humilité, mais aussi du respect et de l'admiration à l'égard des Ukrainiens et de leur président Volodymyr Zelensky, qui se battent courageusement pour défendre leur pays face à une nation cousine, devenue agresseur, envahisseur et maintenant bourreau. L'Ukraine est un ...
...se sur un mensonge : la situation a basculé lorsque, le 17 décembre dernier, les autorités russes dévoilaient deux propositions de traités à destination des États-Unis et de l'OTAN. Elles ne l'ont pas fait avec l'intention de négocier une nouvelle architecture de sécurité en Europe, car on ne mobilise pas la moitié de son armée le long de la frontière de son voisin pour discuter de sécurité ou de paix ! C'était un leurre, un chantage, un ultimatum qui nous était présenté. Les termes en étaient les suivants : l'OTAN devait s'engager à cesser tout élargissement à l'Est ; les membres de l'OTAN devaient retirer leurs forces des territoires qui les ont rejoints depuis 1997 ; les membres de l'OTAN devaient s'engager à ne pas déployer de forces sur le sol d'États non-membres de l'Alliance frontaliers...
...'ailleurs rappelé dans son message au Parlement la semaine dernière : « notre Europe n'est pas une union de consommateurs, mais bien ce projet politique de citoyens attachés à des valeurs et principes communs ». Certains Européens, l'Allemagne en tête, étaient en outre réticents à l'idée d'une Europe de la défense. Ce retour brutal du tragique a véritablement changé la donne. La démocratie et la paix ne se défendront pas toutes seules. Les récents événements qui frappent notre continent le démontrent : nous ne pourrons pas les défendre seuls. Mais ensemble, en Européens, nous pouvons faire face aux défis du XXI
Ensemble, nous devons plus que jamais faire nôtres ces mots de Robert Schuman, un des pères fondateurs de l'Europe : « la paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent ». Vive l'Ukraine libre, vive la République et vive la France.
...e provoque tant de morts, tant de réfugiés et tant de souffrance. Et nous pouvons aussi rappeler à Vladimir Poutine qu'on peut conquérir un territoire, mais qu'on ne conquiert jamais un peuple. En décidant de déclarer une guerre sur notre continent, en envahissant un pays frontalier de l'Union européenne, – Kiev n'est qu'à 2 000 kilomètres de Paris –, en faisant prévaloir la force brutale sur la paix et le droit, la Russie nous replonge dans une situation qu'on croyait disparue à jamais. Ce sont nos illusions d'une paix éternelle en Europe qui s'effondrent sous nos yeux. C'est un tournant historique majeur auquel nous assistons et devons faire face. Par son acte destructeur, par la violation de tous les principes qui fondent le droit international, Vladimir Poutine a pris la responsabilité de...
Plus que jamais, nous avons besoin d'un projet européen fort, d'une Europe unie qui retrouve sa puissance et qui n'hésite pas à l'affirmer pour relever le défi impérieux qui s'impose à nous : le maintien de la paix et d'abord l'obtention d'un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes d'Ukraine. La France, qui dispose d'une voix singulière sur la scène internationale, continuera pour sa part de porter cette exigence de paix, de liberté et de démocratie et à œuvrer sans relâche pour les garantir sur notre continent et dans le monde.
...se excuse. D'autres, souvent les mêmes, appellent à une grande conférence sur les frontières. Or, dans un tel moment de guerre, les frontières ne doivent pas être négociées mais confortées, assurées. L'intégrité territoriale de l'Ukraine ne se négocie pas. D'autres enfin – souvent les mêmes, encore une fois –, s'opposent à l'aide à l'Ukraine et aux livraisons d'armes, disent-ils, « au nom de la paix ». Pourtant, refuser d'aider l'Ukraine à se défendre, ce n'est pas favoriser la paix – et ils le savent pertinemment – mais abandonner l'Ukraine aux mains de Poutine, mettre en péril toute la sécurité de l'Europe. Voilà la réalité de ce qu'ils proposent avec de tels discours. Nous l'avons compris, l'Ukraine est une cible parce qu'elle nous ressemble, parce qu'elle croit en la démocratie libérale...
...nt je dispose sont les suivants : 219 morts, dont 63 enfants, et 1 440 blessés côté palestinien ; 12 morts, dont 1 enfant, et près de 300 blessés en Israël, où 3 750 roquettes sont tombées en neuf jours. La situation est d'une extrême violence. Par-delà les appréciations des uns et des autres, nous devons distinguer, dans notre approche du conflit, deux choses : l'urgence du rétablissement de la paix, qui est un devoir de la communauté internationale et des parties prenantes, et une réflexion en profondeur sur la façon dont nous Français, nous Européens, percevons la situation. L'Europe a beaucoup à dire, mais elle a du mal à le dire franchement. Il semble difficile d'adopter un point de vue fort et cohérent sur la façon dont nous envisageons le problème palestinien. On dénombre 7 millions d...
...ons au Gouvernement étaient d'une grande indigence. Même quand on ne veut pas dire certaines choses – ou qu'on ne peut pas les dire –, il est possible de les présenter autrement. Quoi qu'il en soit, je voudrais que nous allions un peu plus loin, si toutefois le caractère public de cette audition vous le permet. Vous avez dit très justement qu'il faudrait ensuite engager un véritable processus de paix entre deux États. Vous avez mentionné la déclaration de Venise et le référentiel de 1990 mais, depuis cette époque, les choses ont terriblement changé. La situation n'est plus du tout la même.
... Ne faut-il pas pousser pour ouvrir également le passage d'Erez, comme le demandent également les représentants de MSF, plus inquiets que jamais ? Comment la France coordonne-t-elle ses efforts avec ses partenaires, notamment européens, pour parvenir rapidement à une trêve ? Quelles initiatives pourrions-nous prendre pour relancer une feuille de route en vue d'un processus de réconciliation et de paix ?
...proposé un exposé brillant qui montre à quel point la France s'active au niveau international, plus particulièrement dans les points chauds : là où il est attendu, notre pays est présent à travers votre action et celle du Président de la République. Je me préparais à vous parler de la Palestine le cœur un peu lourd, car il me semblait que la France n'était pas suffisamment aux avant-postes de la paix ; vous m'avez pleinement rassuré, en démontrant que la France était bien au rendez-vous. Nous espérons que les combats cesseront rapidement et que les deux pays, la Palestine et Israël, pourront vivre côte à côte en paix et en sécurité. Lors de la précédente législature, l'Assemblée nationale avait appelé de ses vœux, à travers une proposition de résolution, la création d'un État palestinien. Ne ...
...eaucoup plus équilibrés, et mesurés. Oui, le malheur palestinien est réel et près de quatre-vingts civils sont morts en dix jours. Mais la raison de ce malheur a un nom : le Hamas, et le Jihad islamique. Le Hamas est une organisation terroriste, reconnue comme telle par l'Union européenne, qui appelle à détruire l'« impérialisme sioniste et occidental ». Il y a quinze ans, pour tenter de faire la paix, Israël est sorti du paradis sur terre, le Goush Katif, et a évacué jusqu'au dernier centimètre carré de la bande de Gaza. Désormais, 20 000 jihadistes utilisent 2 millions de Gazaouis comme boucliers humains. Or chaque roquette aurait permis de vacciner 5 000 Palestiniens. Lorsqu'une démocratie, en outre notre alliée, est agressée, l'équidistance n'est pas possible. Que se passerait-il, monsieu...
Il faut avoir de l'empathie pour toutes les victimes. Le regain actuel de violence en Israël et en Palestine nous rappelle combien la communauté internationale peine à dessiner le chemin qui mène à la paix. Ce chemin passe nécessairement par le dialogue entre ennemis. Malheureusement, il fait souvent défaut, en Israël et Palestine, en République démocratique du Congo (RDC), en Colombie ou au Yémen. Pourtant, la communauté internationale, comme la France, n'est pas dépourvue de leviers d'action pour tendre vers la paix. Concernant le conflit israélo-palestinien, le traité sur le commerce des armes,...
... a une différence entre les déclarations et l'application du droit international. Qu'est-ce qui est mis en œuvre pour le respecter ? Les exemples sont nombreux de résolutions de l'Organisation des Nations unies (ONU) qui ne sont ni appliquées, ni respectées, notamment par la France. Il est urgent que notre pays reconnaisse l'État palestinien – le deuxième État –, afin d'enclencher le processus de paix entre les deux États. La discussion sera alors bien plus équilibrée, et juste. Monsieur le ministre, j'aimerais également vous interroger sur la situation du Parti démocratique des peuples (HDP), troisième force politique turque, que le gouvernement d'Erdogan veut faire interdire – envisagez-vous d'ailleurs, comme d'autres pays l'ont fait, de sortir le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d...
...des trafiquants en tout genre qui se jouent complètement des frontières. Bref, tous ces éléments concourent à une volatilité de plus en plus grande, où la puissance devient une notion de plus en plus aléatoire, et où le danger provient également de l'accentuation de faiblesses, notamment celle des États, comme au Yémen ou au Mali. Le traitement militaire des crises ne suffit donc pas à gagner la paix et doit se conjuguer avec d'autres interventions sociales, économiques et humaines. Face à ce monde devenu de moins en moins lisible, il m'a semblé important de faire appel à des personnalités éminentes qui puissent nous donner quelques clés de lecture, dégager des lignes de force, et nous dire quelle marge de manœuvre il reste aux politiques afin qu'ils ne soient pas simplement spectateurs du m...