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...nt, soit 27 000 de plus que l'année précédente, comme vous l'avez rappelé. La facilitation de l'accès à l'enseignement supérieur par ce nouvel outil est une réussite qu'il faut souligner. Il est de notre devoir de préparer les lycéens dès que possible à la vie après le baccalauréat, et pour cela d'établir un calendrier efficace pendant l'année de terminale. Quel est le calendrier de la plateforme Parcoursup pour la rentrée 2019 et l'accompagnement prévu pour les lycéens des zones rurales, qui choisissent bien souvent leurs études en fonction des kilomètres qu'il leur faudra parcourir ?
Vous indiquez, madame la ministre, que Parcoursup a permis des améliorations, mais on peut analyser les choses autrement et parler de sélection par le découragement. En 2018, il y avait 810 000 inscrits sur la plateforme, dont 220 000 ont été sortis de vos statistiques : 40 000 parce que vous les avez considérés inactifs et 180 000 dont vous avez estimé qu'ils avaient abandonné. Peut-on sérieusement prétendre qu'une réforme laissant plus d'un qu...
...ppeler que l'examen budgétaire de la mission « Enseignement supérieur et recherche » s'est déroulé dans des conditions inacceptables pour un budget d'une telle importance, avec une discussion générale engagée à deux heures du matin et un vote intervenu aux aurores – mais je sais, madame la ministre, que vous n'y êtes pour rien. Lors de votre audition à cette occasion, je vous avais interrogée sur Parcoursup et vous venez d'apporter certaines réponses, notamment pour ce qui concerne l'attente, les délais et l'aide à la mobilité. Mais j'aimerais en savoir un peu plus sur l'identité et le sort des quelque 25 % des candidats sortis de Parcoursup sans plus donner signe de vie. Pouvez-vous aussi préciser ce qui est envisagé pour remettre à niveau des bacheliers, notamment professionnels, dont les connaiss...
Parcoursup n'est pas un instrument de ségrégation sociale, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire ; vous avez donné les chiffres, madame la ministre, et je ne les rappellerai pas. Je me réjouis que le Premier ministre ait confié aujourd'hui au sénateur Laurent Lafon la mission d'analyser les ressorts de la mobilité territoriale des nouveaux étudiants du premier cycle en Île-de-France. L'anon...
Dans l'académie de Martinique, le taux global de réussite au baccalauréat 2018 a été de 86,5 %, en augmentation de 0,47 point par rapport à la session 2017. Tous les nouveaux bacheliers devaient formuler des voeux d'affectation universitaire conformes à leur ambition via la nouvelle plateforme Parcoursup. Il était important que les bacheliers martiniquais aient objectivement les mêmes chances que tous les autres bacheliers lors de l'analyse de leur dossier. L'Université des Antilles est un voeu envisageable pour eux, et il s'agissait de garantir la cohérence et la qualité de l'offre académique dispensée. Or, nous sommes loin du compte, étant donné les déséquilibres dans la maquette pédagogique et...
Je ne sais si un questionnaire de satisfaction à l'attention de l'ensemble des usagers de Parcoursup nous permettra d'améliorer le dispositif mais, quoi qu'il en soit, des lycéens ont formulé des propositions sur lesquelles j'aimerais connaître votre sentiment. Ils ont notamment évoqué la performance opérationnelle de la plateforme, mentionnant des horaires d'assistance téléphonique assez réduits et souhaitant une amplitude horaire renforcée, notamment en soirée et le samedi. Ils ont également s...
La procédure Parcoursup exige que les lycéens bénéficient d'une information nourrie sur l'orientation pour faire leur choix en connaissance de cause. Vous annoncez deux semaines consacrées à l'orientation et 54 heures annuelles d'accompagnement à l'orientation au lycée. Quelles en seront les modalités ? Les heures d'accompagnement correspondent-elles à des heures spécialisées en dehors des heures d'enseignement ? La rém...
... lycéens. Cependant, j'appelle une nouvelle fois votre attention sur l'écart entre le nombre des garçons et celui des filles dans les filières scientifiques. Le Président de la République a dit plusieurs fois l'objectif qu'il voulait voir atteint : 40 % de femmes dans les filières scientifiques en 2020. Quels enseignements ont été tirés à ce sujet de la première année d'existence de la plateforme Parcoursup ? Avez-vous observé un fléchissement ou une accentuation de ces inégalités et sur quels critères vous êtes-vous fondée ? Est-ce que, dans les diverses filières scientifiques, certaines tendances se dégagent ? Comment compléter l'orientation que permet Parcoursup pour encourager réellement les filles à se diriger vers les métiers scientifiques ?
Madame la ministre, le syndicat des établissements privés et indépendants de ma circonscription m'a interpellée sur le risque de rupture d'égalité des chances pouvant être induit par une des dispositions de Parcoursup, le contrôle continu. Il semble que le décret et les arrêtés publiés au Journal officiel en juillet dernier ont acté l'exclusion des établissements privés hors contrat mais également de tout élève suivant une formation via le Centre national d'enseignement à distance (CNED) en créant des conditions calendaires spécifiques pour la prise en compte de leur contrôle continu, réduit à une unique évalu...
... excuses de notre premier vice-président, Cédric Villani, qui aurait vraiment souhaité être présent pour mener à son terme le travail engagé à son initiative il y a un an, dans le sens du contrôle parlementaire. Je ferai au mieux pour le suppléer dans cette fonction ce matin. Je profite aussi de cette introduction pour préciser qu'il ne s'agit pas pour l'OPECST d'évaluer l'ensemble du dispositif Parcoursup, ce qui incombe aux commissions compétentesde l'Assemblée nationale et du Sénat, mais il s'agit pour nous d'évaluer seulement la partie algorithmique, la question de la publication du code source, et plus généralement le suivi de l'audition d'il y a un an à propos d'APB. Je rappelle à cet égard que, dans le prolongement de l'audition d'il y a un an, après la publication d'une tribune dans un gra...
...ter à propos de ce que vous nous expliquez. Vous nous avez rappelé quelque chose de simple mais important : c'est la loi qui doit faire le code et non l'inverse. Par ailleurs, vous avez souligné que le code et l'algorithme ont été publiés conformément au texte de la loi en vigueur. Toutefois, sauf erreur de ma part, le texte de loi prévoit aussi la publication du cahier des charges synthétique de Parcoursup. Il me semble que cela n'a pas été fait et je voulais avoir des précisions sur ce point.
...sitaire. Je voudrais me féliciter de ce qui s'est passé parce que les témoignages que vous venez de nous présenter montrent bien qu'il fallait améliorer la qualité de l'orientation. N'oublions jamais, et je n'aurai de cesse de le répéter, qu'une orientation réussie est le premier facteur de la réussite. Je parle d'une orientation choisie et éclairée et, visiblement, la démarche engagée autour de Parcoursup a permis d'améliorer à la fois l'éclairage qu'on apporte sur l'orientation et sa qualité. On ne peut que s'en féliciter. Le traitement de si nombreux dossiers, notamment dans les universités et dans certaines filières, n'a pas dû être toujours très simple. Je voulais savoir si ont été mises en oeuvre des démarches plus ou moins « algorithmiques » au niveau local, pour automatiser en partie le tr...
...eur est un des éléments clefs pour l'application de la loi du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (ORE). Cette audition a eu lieu quelques jours après l'ouverture de la phase complémentaire d'inscription et la publication des résultats du baccalauréat 2018, ce qui me paraît un bon moment pour vous entendre, madame la ministre, sur le fonctionnement de l'application Parcoursup et sur la manière dont les universités mettent en oeuvre leurs nouvelles obligations en matière d'examen des candidatures et d'accompagnement des étudiants. Comme il y a un très grand nombre de demandes d'intervention, je vais tout de suite donner la parole à la ministre et je serai reconnaissant à tous de poser, ensuite, des questions aussi courtes que possible – si l'on pouvait se limiter à un...
Nous sommes réunis pour évoquer, une fois encore, Parcoursup, qui ne constitue manifestement pas la solution tant attendue. C'est un constat, et non une forme de fake news : il ne faut pas ignorer les 137 135 candidats qui attendent toujours une place ou qui ont abandonné cette plateforme. Vous estimez que les bacheliers sans affectation seront moins nombreux à la rentrée qu'en septembre dernier, mais cela ne suffit pas à faire de ce dispositif une réussit...
À vous entendre, tout va très bien, madame la ministre, tout va même pour le mieux dans le meilleur des mondes. Vous avez déclaré devant nous, à plusieurs reprises, que le système APB ne constituait pas un échec technique, mais politique. J'ai envie de vous répondre que Parcoursup n'est pas un échec politique, mais un fiasco humain. Vous avez parlé de « boîte noire » à propos d'APB, mais vous avez créé, avec Parcoursup, une usine à gaz qui est anxiogène. Vous avez agi dans la précipitation et sans étude d'impact sérieuse. Les bacheliers de 2018 ont donc dû essuyer les plâtres. Vous souhaitiez remettre de l'humain dans le dispositif. Or nous sommes déjà le 10 juillet et, à ...
...s le cadre du projet de loi relatif à l'orientation et à la réussite des étudiants, que vous étiez en charge de présenter, madame la ministre. Nous partions d'un constat doublement alarmant : le taux d'échec en première année de licence s'élevait à 60 % et l'entrée dans le supérieur était marquée par le tirage au sort, ce qui traduisait une double sélection, par l'échec mais aussi par le hasard. Parcoursup a fait son chemin dans notre assemblée et au Sénat, qui ont enrichi le dispositif envisagé, et surtout au sein de nos lycées et de nos établissements d'enseignement supérieur. Parcoursup est en train de faire ses preuves. Il faudra, bien sûr, attendre la fin de la procédure en cours pour valider définitivement le concept, mais on peut déjà constater que le processus itératif fonctionne, que les o...
Madame la ministre, que vous veniez défendre la réforme que vous avez vous-même mise en place me semble normal. Que cette audition s'apparente à une cérémonie d'autocélébration de Parcoursup l'est moins. Vous auriez dû nous prévenir : je ne me serais pas déplacée si je l'avais su. J'aurais préféré que nous examinions le sort des milliers et des milliers de lycéens qui attendent toujours, inquiets, leur affectation. Je pense en particulier aux 10 000 lycéens des académies de Versailles et de Créteil, issus principalement des filières techniques et professionnelles, qui ont formé des r...
S'il est encore trop tôt pour dresser un bilan de la mise en oeuvre de la loi ORE et de Parcoursup, force est de constater que nous avons plusieurs motifs de satisfaction. Le dispositif a fonctionné comme prévu, les pourcentages de réponses ont atteint les niveaux attendus, équivalents à ceux de l'an passé. Les lycéens se sont emparés de ce nouvel outil, comme le montre la moyenne de sept voeux enregistrés par personne ; ils ont su gérer l'attente, même difficile, et saisir les opportunités qu...
Madame la ministre, j'aimerais tout d'abord revenir sur l'allusion que vous avez faite à de fausses informations qui auraient été relayées par tel ou tel contradicteur. Je tiens à faire savoir qu'aucun membre de la famille politique à laquelle j'appartiens n'a produit ou transmis de fausses informations au sujet de Parcoursup. Le débat contradictoire, ici au Parlement, veut que l'on exprime des interrogations, que l'on rapporte des préoccupations et inquiétudes et que l'on fasse valoir nos propres points de vue. Cet après-midi, lors des questions au Gouvernement, mon collègue Patrick Hetzel a posé une question relative aux algorithmes locaux au ministre de l'éducation qui ne lui a pas apporté de réponse précise. Pour...
...cs empêchés. Qu'en est-il pour les personnes incarcérées, désireuses de se racheter, de s'élever ou de se réinsérer par le savoir, par la culture et par un diplôme ? Chaque année, ils sont une centaine de candidats, mineurs ou majeurs incarcérés, à passer le bac. Certains entament un diplôme d'accès aux études universitaires. Cette année, des demandes auront été enregistrées sur la plateforme de Parcoursup par des centres d'information et d'orientation spécialisés près des tribunaux. L'accès à internet demeurant interdit dans les prisons, les candidats se retrouvent dans une situation contrainte : ils sont obligés d'écrire des courriers et de faire appel aux responsables locaux d'enseignement, à des professeurs ou à des membres de leur famille pour les aider dans leurs démarches. Or il arrive que ...