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Ma question, comme celle de M. Berta, porte sur l'effet anxiogène de Parcoursup. Une éventuelle modification du calendrier est-elle envisageable ? J'aimerais par ailleurs saluer à mon tour les équipes pédagogiques qui ont particulièrement bien encadré et accompagné les élèves qui en avaient besoin.
...e, ce sont les inégalités de destin. Selon l'endroit où vous êtes né, la famille où vous avez grandi, l'école que vous avez fréquentée, votre destin est le plus souvent scellé. » Notre système éducatif doit prendre toute sa place dans cette lutte contre le déterminisme social et pour l'égalité des chances. Si pour beaucoup, tout se joue très tôt, la réforme de l'orientation et la mise en place de Parcoursup doit participer de cette liberté de choix. Ma question sera simple, madame la ministre. Comment, avec la mise en place de Parcoursup, s'assure-t-on d'un plus juste traitement des élèves selon leurs origines géographiques – je pense particulièrement aux jeunes qui viennent d'établissements de zones rurales ou de petites villes ? Les différences géographiques sont-elles ou non prises en compte ? Q...
Madame la ministre, cette première année est un test : nous en voyons déjà les effets bénéfiques sur une majorité d'étudiants. Bien sûr, des critiques se font entendre et des améliorations sont possibles. Reste que vous avez mené une réforme utile, attendue et nécessaire. J'apprécie particulièrement que vous ayez décidé de confier à des sociologues le soin de dresser un bilan social de Parcoursup dès sa première année de fonctionnement. Je suis très sensible à cette volonté d'analyse et d'évaluation. J'aimerais vous interroger au sujet des critères géographiques d'affectation. Il semblerait que la procédure actuelle fasse passer prioritairement les candidats dans leur académie d'origine, ce qui est bénéfique pour celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre d'étudier loin de leur domic...
Je salue le travail du ministère de l'enseignement supérieur, des équipes dédiées à Parcoursup, des lycées et des établissements d'enseignement supérieur. Tous ont contribué à la réussite de cette nouvelle plateforme. Toutefois, je tenais à vous alerter sur quelques points. Comme vous le souligniez, de trop nombreux établissements ne proposent toujours pas leurs formations sur Parcoursup et sélectionnent les candidats sur dossier ou sur concours sans que ces cursus soient enregistrés comm...
Ma question concerne l'année de remise à niveau et la pertinence des « oui si ». Cette procédure n'a pas fait beaucoup d'émules, certains établissements – à Poitiers ou à Paris 2 Panthéon-Assas par exemple – admettant ne pas avoir émis de « oui si » sur Parcoursup. Délai trop court, moyens financiers jugés non pérennes ou insuffisants, autres dispositifs déjà existants ont eu raison de cette initiative. Par ailleurs, l'enveloppe de 8 millions d'euros annoncée par le ministère pour mettre en place ce dispositif ne serait-elle pas plus utile pour l'orientation en amont ?
...ente ont de l'influence – certainement trop d'influence – sur notre orientation. La pratique l'a montré – espérons qu'il s'agisse d'une pratique du passé –, il est plus facile d'accéder à une classe préparatoire quand on vient d'un établissement côté. Un 18 sur 20 de moyenne en terminale sera interprété différemment si l'on vient d'un établissement proche, mais moins bien côté. Dans quelle mesure Parcoursup le prend-il en compte ? Depuis 2013, un dispositif a été mis en place, qui réserve aux 10 % des meilleurs bacheliers de tout établissement scolaire un accès prioritaire à des parcours sélectifs. Pouvez-vous revenir sur le décret récemment pris par votre ministère pour améliorer ce dispositif et renforcer l'égalité des chances ?
Le calendrier des inscriptions sur Parcoursup a attiré l'attention des médias et d'une grande partie du public, alors que la loi de finances, la loi ORE et le plan « étudiants » qui l'accompagne comportent d'autres mesures importantes pour la réussite des étudiants. En effet, au-delà des questions pédagogiques, des dispositions concernant la vie étudiante, dont la santé, sont prévues, et il est incontestable que la réussite des étudiants pas...
Vous l'avez indiqué, à l'heure où nous parlons, les résultats de Parcoursup sont plutôt satisfaisants pour une première année : plus de 90 % des bacheliers en filière générale ont reçu au moins une proposition. L'honnêteté oblige cependant à reconnaître que, si les choses suivent normalement leur cours pour les universités, à ce stade, elles se présentent sans doute moins bien pour les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Vous nous l'avez dit, le système est...
Madame la ministre, je vous remercie pour votre exposé. Nous sommes nombreux à être convaincus que Parcoursup constitue une avancée indiscutable en matière d'orientation dans l'enseignement supérieur. Je suis membre d'une association de parents d'élèves et ai promis de vous rapporter les propos des parents du lycée où étudient mes enfants. Je vous en avais déjà parlé à l'occasion de notre rencontre. Je cite leurs remarques : « sur APB, le classement des voeux constituait un moment difficile pour les fut...
Les nouveaux bacheliers qui s'orientent vers des carrières d'infirmiers viennent d'apprendre la suppression prochaine du concours d'entrée dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et leur rattachement à l'université. C'est désormais en s'inscrivant sur Parcoursup qu'il faudra candidater à cette formation. Cette annonce a fortement désorienté les jeunes et leurs familles : que vont-ils faire de leur année, alors qu'ils avaient envisagé de la consacrer à la préparation d'un concours qui n'existera plus ? Comment s'assurer que les bacheliers 2018 auront accès à Parcoursup l'an prochain, dans les mêmes conditions que les bacheliers de 2019 ? En outre, actue...
Madame la ministre, nous sommes heureux de vous recevoir. Avant l'intersession, il était important que nous puissions vous entendre, quatre mois après la promulgation de la loi ORE que nous avons votée. Je vous remercie pour les premiers chiffres transmis et pour vos propos qui rendent compte de la bonne exécution de la loi ORE et du bon fonctionnement de Parcoursup. Cette nouvelle plateforme devra être évaluée lorsque nous aurons davantage de recul. Nous attendons avec impatience les chiffres de l'automne, car les situations les plus délicates à gérer sont encore à venir. Il est encore trop tôt pour dresser le bilan de la campagne d'affectation 2018 et nous avons conscience des difficultés rencontrées et surmontées. Hélas, dans la loi ORE, il est moins que...
... soit permis en préambule de saluer les nouveaux bacheliers de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon qui ont reçu leurs résultats au mois de juin dernier. Toutes filières confondues, le taux de réussite a été de 94,96 % pour le bac général et de 96,87 % pour la filière professionnelle. Malgré une relative confusion due à la mise en oeuvre d'un nouveau système, la situation semble s'apaiser pour Parcoursup, comme vous l'avez indiqué, madame la ministre ainsi que le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, à l'occasion de la séance de questions au Gouvernement de tout à l'heure. Je souhaiterais toutefois appeler votre attention sur le fait que le dispositif Parcoursup utilise un lexique ne s'adressant qu'à des lycéens, en leur conseillant en cas de doute de se rapprocher de leur pro...
Qu'il me soit permis, madame la ministre, de vous féliciter ainsi que vos équipes pour la mise en place rapide de Parcoursup. J'y associe aussi Jean-Michel Blanquer et l'ensemble des lycées qui ont permis aux élèves de terminale de bénéficier de deux professeurs principaux par classe. En outre, les premiers résultats de la mise en place de la plateforme Parcoursup sont très encourageants. L'académie de Créteil va créer des classes passerelles pour les jeunes issus des lycées professionnels qui n'ont pas obtenu d'affec...
...taient portés candidats, seuls 1 000 d'entre eux avaient reçu une proposition et 900 seulement, dont 300 bacheliers professionnels, en avaient finalement bénéficié. La loi que nous avons votée a prévu un nouveau souffle pour ce dispositif, avec un rôle renouvelé dans l'accès aux filières sélectives et non sélectives. Pouvez-vous nous fournir des informations supplémentaires sur le traitement que Parcoursup permet de réserver aux meilleurs bacheliers ainsi que sur les résultats constatés ou attendus ? Par ailleurs, comment améliorer l'explication portant sur la liberté de choix que l'on a souhaité réintroduire, et qui est parfois cause de stress pour les lycéens ? À Toulouse, une réponse a été apportée très rapidement à la plupart des lycéens qui n'avaient reçu que des réponses négatives au début d...
À la fin du mois de septembre prochain, la première mise en oeuvre de Parcoursup sera terminée, et le bilan pourra commencer. Or la question de l'assignation des élèves à l'université par un algorithme doit prendre en compte de nombreux détails, notamment le fait que les intéressés doivent être avisés qu'ils n'ont pas à faire preuve de stratégie dans leurs choix, le premier choix étant sans effet sur l'assignation finale. À cela s'ajoute la question de savoir comment demande...
Avec Parcoursup, la sélection est désormais faite par un algorithme national rendu public, ainsi que par des algorithmes locaux dépendant des universités, qui ne le sont toujours pas. Comme plusieurs de mes collègues, je vous demande de rendre ces derniers publics afin de faire toute la lumière sur cette procédure d'admission. Nous constatons en effet que, désormais, ce ne sont plus les bacheliers qui choisisse...
Le Président de la République a déclaré grande cause du quinquennat l'égalité entre les femmes et les hommes, et par la plateforme Parcoursup vous avez su limiter les inégalités. Il me paraît souhaitable qu'une étude sociologique puisse être conduite afin de déterminer cette répartition au sein des cursus, et savoir si l'autocensure et le « plafond de verre » existent toujours pour l'accès des jeunes filles à certaines filières. Quels seraient les contours, notamment méthodologiques, d'une telle étude ?