Interventions sur "parcoursup"

137 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Réduire les inégalités d'accès à l'enseignement supérieur générées par Parcoursup est un objectif louable de la part du groupe GDR. L'on se souvient en effet des bugs de Parcoursup, en mai 2019 ; à cela s'ajoutent des inégalités récurrentes, non seulement dans l'accès à l'enseignement supérieur, mais aussi dans l'accès à des informations claires pour nos étudiants. Le Gouvernement répète à l'envi que le nouveau Parcoursup est un processus plus humain que l'ancien, alor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

La proposition de loi du groupe GDR, avec ses deux axes – amélioration de la transparence de Parcoursup et renforcement de l'aide à l'orientation et à l'information des étudiants –, entend s'attaquer à un problème d'envergure : l'inégalité d'accès sociale et territoriale des lycéens aux études supérieures – objectif somme toute louable. Il est vrai que les chiffres sont sévères : selon le rapport de 2017 de l'Observatoire des inégalités, si 30 % des jeunes âgés de 18 à 23 ans ont des parents ouvri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Si le portail APB n'était pas satisfaisant, la plateforme Parcoursup ne l'est pas davantage et elle ne répond pas aux promesses de son cahier des charges. C'est le constat qui vous a amenée, madame la rapporteure, à nous présenter cette proposition de loi. Dans leur rapport d'information sur l'évaluation de l'accès à l'enseignement supérieur, publié en juillet 2020, nos collègues Régis Juanico et Nathalie Sarles ont souligné que Parcoursup n'est qu'une plateforme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Labille :

Le 25 octobre, le site de L'Étudiant commençait un article consacré au bilan de Parcoursup en 2021 par une phrase assez évocatrice : « Pour réussir sur Parcoursup, il vaut mieux être un bon élève et préparer un bac général. » Ces mots témoignent d'une réalité que de nombreux jeunes ont vécue cette année encore : l'orientation est un long parcours, qui peut être semé d'embûches si l'on ne rentre pas dans certaines cases. Je remercie donc nos collègues du groupe GDR de profiter de leur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Vous avez dit, madame Bannier, que les inégalités sociales et scolaires, qui sont fortement corrélées dans notre pays, préexistaient à Parcoursup, et que cette plateforme n'est donc pas à l'origine de ces inégalités. C'est une évidence, mais Parcoursup, en organisant et en entérinant ces inégalités, les aggrave. Chez ceux de nos collègues qui s'opposent à notre proposition de loi, dont l'objet, je le rappelle, est d'atténuer les effets de sélection et le caractère arbitraire de Parcoursup, je vois une forme de renoncement, et même une dén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Nous sommes nombreux dans cette commission à dénoncer, année après année, les difficultés liées à la plateforme Parcoursup. Cette proposition de loi, qui vise à atténuer les inégalités créées par ce parcours du combattant, a donc tout son sens. Notre collègue Frédéric Reiss a fort bien résumé la position de notre groupe et montré quels sont, de notre point de vue, les avantages et les inconvénients de ce texte. Vous proposez, à l'article 2, de renforcer l'aide à l'orientation des élèves. Il faudra nécessairement rec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

À l'issue de la phase principale de Parcoursup, plus de 90 000 candidats étaient toujours en attente d'une proposition d'affectation dans l'enseignement supérieur, soit plus de 10 % des postulants. Cette situation reste insatisfaisante ; elle traduit l'existence d'inégalités d'accès à l'enseignement supérieur, provoquées par Parcoursup. Les bacheliers issus de filières professionnelles et technologiques sont particulièrement concernés. Ils re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon, rapporteure :

...de la discussion générale, l'utilisation d'un tel critère fait courir un risque de discrimination. De plus, elle peut contribuer à entretenir les inégalités présentes dans notre système scolaire, en avantageant les élèves issus de lycées ayant une bonne réputation. Par cet amendement, je propose une rédaction plus opérationnelle de l'article 1er, qui tend à rendre anonyme le lycée d'origine dans Parcoursup. Je propose néanmoins de préciser que cette anonymisation s'exercera sans préjudice des mécanismes de promotion de l'égalité des chances mentionnés à l'alinéa 3 du I de l'article L. 612‑3 du code de l'éducation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Dans Parcoursup, un certain nombre de données sont déjà anonymisées, notamment le nom, le prénom et l'âge, l'adresse pouvant être conservée pour certains dispositifs, par exemple les aides à la mobilité ou à l'internat. En outre, les établissements qui participent à la procédure nationale Parcoursup signent une charte de procédure assortie d'une note de cadrage, qui fixe des obligations de non-discrimination. Ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Ce que vous avez dit à propos des critères de sélection est très juste, madame la rapporteure, et je vous remercie de mettre au cœur du débat ce sujet très préoccupant pour les lycéens, dont les deux tiers sont stressés par la procédure Parcoursup, un tiers d'entre eux se disant tout bonnement perdus. Cela donne l'impression que leur avenir se joue à la roulette russe ! Vous soulignez à raison l'opacité des algorithmes. En outre, on contraint les lycéens à formuler des vœux multiples, pour qu'ils aient une solution de repli, mais ils ne sont pas nécessairement motivés par toutes ces formations. Au milieu de l'été dernier, hélas, 15 % des l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

La transparence est un objectif primordial, assigné à l'outil Parcoursup et affiché comme tel. À cet égard, beaucoup de travail a été fait et Parcoursup a été amélioré chaque année. Dans la procédure Parcoursup, contrairement à ce que nous venons d'entendre, ce n'est pas l'algorithme qui affecte et ce n'est pas la machine qui décide. La procédure de sélection des candidatures et de réponse aux candidats relève de commissions d'examen des vœux, composées de profession...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon, rapporteure :

Les critères actuellement communiqués aux candidats concernent l'année précédente. Lors d'une des auditions que j'ai organisées – je sais que vous avez assisté à certaines de mes auditions mais j'ignore si vous avez pu assister à celle-ci –, les dirigeants d'établissements nous ont dit que leurs critères changeaient d'année en année. Autrement dit, les candidats qui postulent sur Parcoursup se fondent sur des critères obsolètes, ce qui pose un vrai problème. Allons-nous maintenir une telle inégalité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon, rapporteure :

Parcoursup est critiqué pour son manque de transparence : si l'algorithme national est public, un régime de publicité dérogatoire prévaut en ce qui concerne les modalités de traitement et d'examen des candidatures au niveau local par les commissions d'examen des vœux. L'amendement vise à préciser que les établissements d'enseignement supérieur publient chaque année, avant l'ouverture de la procédure nationa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon, rapporteure :

Par cet amendement, nous souhaitons préciser que l'accompagnement personnalisé de chaque élève se fait en amont des choix qu'il devra opérer lors de la procédure Parcoursup. L'accompagnement à l'orientation doit être mis en place dès la classe de seconde. De ce point de vue, Parcoursup arrive trop tard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Il va de soi que l'accompagnement à l'orientation doit se faire dès la classe de seconde, et c'est déjà le cas. Il y a certainement des choses à améliorer au sein de chaque établissement scolaire, en lien avec les régions – compétentes en la matière, Sylvie Charrière l'a rappelé –, mais cela n'a pas trait à la plateforme Parcoursup.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon, rapporteure :

Je l'ai dit, et le problème a été soulevé lors des auditions, Parcoursup arrive trop tard. Si l'on n'indique pas aux lycéens dès la classe de seconde les enseignements de spécialité qu'il est nécessaire de suivre pour intégrer telle ou telle formation supérieure, des portes se ferment à eux. D'où le présent amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

La plateforme Parcoursup présente des conseils sur le choix des spécialités et du bac. Elle est accessible en ligne à tout moment à toute personne qui le souhaite. On peut travailler sur Parcoursup dès la seconde, et certains enseignants le font.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...e pas les difficultés causées par la crise sanitaire : je pense aux confinements, aux mois d'enseignement à distance, à la précarité étudiante, à l'impact psychologique de l'isolement, à la disparition de toute vie de campus, mais également au bouleversement de l'organisation des examens et des concours. Vous aurez certainement l'occasion de revenir rapidement devant nous pour faire un bilan de « Parcoursup », pour évoquer l'admission en master ou encore les nouvelles voies d'accès aux études de santé : le parcours d'accès spécifique santé (PASS) et les licences avec accès santé (L.AS). Comme il y aura beaucoup de questions, je me contenterai de vous demander un état des lieux des textes réglementaires concernant la loi n° 2020-1674 du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les anné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier :

Madame la ministre, depuis 2017, nous sommes, en tant que députés de la majorité, engagés à vos côtés afin de conjuguer études supérieures, réussite et égalité des chances. Depuis le premier « Plan Étudiants » et la loi « orientation et réussite des étudiants » jusqu'à aujourd'hui, de nombreux chantiers ont permis d'améliorer le parcours étudiant. Je pense notamment à « Parcoursup » qui, en mettant fin au tirage au sort, a permis un accès plus transparent à l'enseignement supérieur, mais aussi à l'accompagnement pédagogique renforcé pour les étudiants de premier cycle. Des mesures ont également été prises pour améliorer les conditions de vie étudiante : le rattachement au régime général de sécurité sociale, la fusion des différentes contributions en une CVEC unique, ainsi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

 « Parcoursup » a été présenté comme un dispositif novateur et efficace, comme un miracle tant attendu. Il démontre pourtant, année après année, ses limites et ses failles. « Parcoursup du combattant », titrait d'ailleurs un quotidien national pour illustrer cette triste réalité. Et, à la rentrée de septembre, c'est toujours le même refrain : de trop nombreux étudiants se retrouvent sur le carreau, sans soluti...