Interventions sur "parent"

58 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

Je suis quelque peu surpris que ce soient la gauche et l'extrême gauche qui défendent les intérêts de l'enfant en matière d'héritage et de transmission du patrimoine – car ce dont il est question ici, c'est bien de gestion de patrimoine. La question que nous devons nous poser est la suivante : les parents qui se constituent un patrimoine doivent-ils pouvoir en disposer comme ils l'entendent dans le cadre de leur régime matrimonial – ce qui me semblerait tout à fait logique – ou doivent-ils être pieds et poings liés par leur régime matrimonial d'origine, sans qu'ils puissent disposer de leur patrimoine comme ils le souhaitent, puisque les intérêts de leurs héritiers primeront leur volonté ? Pour m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...écédentes unions ? Le notaire, qui devra régler cette question et décider de saisir ou non le juge pour homologuer la convention, prendra-t-il en considération la situation de l'ensemble des enfants mineurs et l'éventuelle incidence de ladite convention sur leur héritage ? Les clients du notaire, ordonnateurs de la convention, sont en effet les deux parties du couple actuel, et non l'ensemble des parents ayant donné naissance aux enfants mineurs. Je ne comprends pas comment, dans ce cas précis, le notaire pourra former son jugement et décider de demander ou non l'homologation par le juge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

... ils y vont en tant que clients. Du reste, en voulant développer une argumentation qui n'est pas celle du groupe Les Républicains, notre collègue Sébastien Huyghe a apporté de l'eau à notre moulin puisqu'il a démontré qu'en modifiant leur régime matrimonial, les époux entendaient défendre leur patrimoine et en changer éventuellement la répartition, en agissant en tant qu'époux, et non en tant que parents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

L'amendement no 1278 vise à inscrire dans la loi la nécessité d'une décision accompagnée pour la personne sous protection juridique, mineure ou majeure, en cas de changement du régime matrimonial de ses parents. La modification doit en effet pouvoir se fonder sur un échange, un avis et un accompagnement de la personne concernée, afin de l'inclure dans les prises de décision qui la concernent. Le Comité des droits des personnes handicapées de l'Organisation des Nations unies, organe garant de l'application de la Convention de New York, dont la France est signataire, préconise de généraliser les système...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Le groupe Socialistes et apparentés n'a jamais dit qu'il était contre la dématérialisation. Nous avons toujours considéré qu'il fallait la dématérialisation et la présence humaine, comme Mme la garde des sceaux l'a d'ailleurs rappelé régulièrement et fort opportunément.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars :

...ne époque où l'on pouvait espérer qu'une réconciliation ait lieu, mais à partir du moment où l'on admet que cette réconciliation est impossible, autant introduire, par voie d'assignation, la procédure en divorce. Dès cette assignation, il sera possible d'organiser la vie séparée du couple – ce que l'on faisait auparavant par voie de requête – en déterminant les modalités d'exercice de l'autorité parentale et en attribuant le domicile conjugal à l'un ou l'autre des époux. Cela permettra de gagner beaucoup de temps sur le déroulement de la procédure : nous estimons que la durée moyenne d'une procédure de divorce sera désormais d'un an, alors qu'elle aujourd'hui est de deux ans. Il s'agit donc d'une réforme essentielle, qui touche à la vie concrète de nos concitoyens, à leur vie de tous les jours...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Masson :

Avec cet amendement, nous proposons d'habiliter des associations reconnues comme interlocutrices dans les procédures d'assistance éducative à aider les parents et à donner au juge un avis éclairé sur les décisions qu'il doit prendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux :

Cet article vient enfin combler un vide. Combien de parents désemparés car ne pouvant exercer leur droit de visite avons-nous rencontrés dans nos permanences ? Ou ces conjoints victimes de violences, obligés de fuir le domicile conjugal sans leurs enfants, et qui ne peuvent obtenir de l'autre parent, auteur des violences, l'exécution des décisions du juge ? Face à ces situations douloureuses, parfois dramatiques, toujours préjudiciables aux enfants, le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Couillard :

Cet article prévoit de renforcer l'efficacité des décisions prises en matière d'exercice de l'autorité parentale directement par le parquet. Cette disposition permet de protéger les intérêts des parents et des enfants. Aujourd'hui, en matière familiale, il n'existe pas de mesure particulière d'exécution forcée des décisions, sauf dans le cas du déplacement illicite de l'enfant. Lorsqu'un parent fait face au refus de l'autre parent d'exécuter une décision concernant l'autorité parentale, touchant en parti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...er une décision du juge aux affaires familiales. De notre point de vue, il est dans l'intérêt supérieur de l'enfant de recourir à la médiation, et non à la force brute. Nous nous étonnons d'ailleurs que Mme la garde des sceaux ait usé d'un argument spécieux en commission des lois pour justifier l'exécution forcée des décisions du juge aux affaires familiales : en cas d'enlèvement d'enfant par un parent. Justement, si les difficultés familiales conduisent les parents à de telles extrémités, la procédure pénale doit prendre le relais – article 227-5 et suivants du code pénal – , avec les pouvoirs spécifiques qui s'y rattachent. Nous ne souhaitons pas entrer dans cette logique de coercition et nous préférons privilégier la médiation ou d'autres mesures non coercitives, dans l'intérêt supérieur de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Masson :

Je souhaite mettre certains de mes collègues face à leurs contradictions. Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés a présenté, cette année, en commission des lois, un texte visant à protéger l'enfant, au sein de la famille, de toute réprimande, gifle ou fessée, et voilà que vous nous proposez, pour exercer le droit de visite ou d'hébergement, d'envoyer un peloton de gendarmerie ou de CRS afin de récupérer l'enfant. Je ne peux pas souscrire à une telle disposition. Qu'il soit possible de recourir à la média...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDimitri Houbron :

Je tiens à rassurer M. Bernalicis, en ce qui concerne l'impact sur l'enfant du recours aux forces de l'ordre. Un équilibre a été trouvé, puisque ce recours, loin d'être le principe, sera l'exception, en cas d'échec de la médiation. Nous savons tous qu'en cas de séparation, l'enfant devient une arme : l'un des deux parents l'utilise pour faire du mal à l'autre parent. Il abuse alors de son droit sur l'enfant pour faire souffrir l'autre et se venger par ce biais, faute de pouvoir le faire autrement. Ce dispositif permettra à l'État, via la force publique, de soutenir le parent le plus faible dans l'exécution des décisions rendues par le juge aux affaires familiales. Aujourd'hui, un parent qui ne peut pas faire res...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

Cet amendement vise à clarifier l'article 373-2 du code civil, qui stipule : « Tout changement de résidence de l'un des parents, dès lors qu'il modifie les modalités d'exercice de l'autorité parentale, doit faire l'objet d'une information préalable et en temps utile de l'autre parent. » Cet article s'applique que l'enfant habite, sur décision du juge aux affaires familiales, chez l'un de ses parents ou chez les deux alternativement. Afin de clarifier les délais de prévenance entre parents, cet amendement prévoit, plutôt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Sanquer :

La conciliation a des atouts indéniables. C'est une procédure moins coûteuse, plus rapide et plus efficace, d'autant que la décision qui en ressort est acceptée par l'ensemble des parties, contrairement à la décision judiciaire. La conciliation des parents séparés, dans l'exercice de l'autorité parentale, est aujourd'hui facultative. Elle requiert le consentement des parents. Cet amendement vise à rendre obligatoire une tentative de conciliation pour les parents qui se séparent et qui expriment un désaccord sur l'exercice de l'autorité parentale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

Dans certains conflits familiaux assez fortement judiciarisés, l'un des deux parents n'exerce plus le droit de visite dont il dispose un week-end sur deux et pendant la moitié des vacances scolaires, mais s'oppose systématiquement à toutes les demandes provenant de l'autre parent concernant les activités extrascolaires, notamment sportives, et les soins que peut recevoir l'enfant, en dehors des soins urgents. Dans ce cas, l'autre parent n'a qu'une seule solution : demander systé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

La solution que je propose n'est peut-être pas celle que vous souhaitez. Madame la rapporteure, vous dites qu'il existe déjà des procédures permettant d'atteindre notre objectif, mais elles passent systématiquement par le juge aux affaires familiales. Aujourd'hui, quand un parent s'oppose à un acte d'autorité parentale pour lequel l'accord des deux parents est nécessaire, l'autre parent n'a pas d'autre choix que de saisir le juge aux affaires familiales, ce qui engorge la juridiction. La solution que je propose autour de l'acte de délaissement est peut-être trop forte ou inadéquate, mais nous devons vraiment réfléchir à ce problème qui se pose tous les jours dans le cabin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

...rocédurale permettant de répondre à un problème. Je vous concède que l'amendement no 151 propose une modification de fond. J'avais déjà dit en commission que je souhaitais appeler votre attention sur ce problème et que je déposerai un amendement d'appel, que je vais retirer. Cela dit, il porte sur une problématique tout à fait réelle. Il faudra peut-être travailler aussi sur les droits des beaux-parents, afin de répondre aux demandes des familles recomposées, et intégrer encore d'autres sujets dans un projet de loi plus large. C'est l'intérêt de l'amendement no 146, qui reprend ni plus ni moins la proposition de loi relative à la résidence de l'enfant en cas de séparation des parents, adoptée par la commission des lois. Ce texte prévoit la double domiciliation de l'enfant, uniquement pour des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...par les pères. Regardons aussi les effets en termes d'inégalités hommes-femmes. La plupart du temps, en cas de divorce et de garde alternée, ce sont le plus souvent les femmes qui paient le plus cher la chute de revenus et qui se voient enlever les compensations et les prestations. Veillons donc à analyser le constat et à poursuivre un objectif que nous pourrions avoir en commun : celui de la coparentalité, qui est un vrai sujet. L'allongement de la durée du congé de paternité me semble une bien meilleure voie pour la coparentalité que l'imposition d'un mode de garde alternée qui ne correspond pas aux demandes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Couillard :

Je partage l'avis de Mme Faucillon. La double domiciliation des enfants ouvre le débat sur l'automaticité de la garde alternée. Je suis, pour ma part, clairement opposée à cet amendement. A priori, la mesure proposée encourage les deux parents à continuer à être parents après leur séparation, ce qui va évidemment dans le bon sens, mais dans les faits, la situation est beaucoup plus complexe. Faut-il rappeler que si la résidence des enfants est majoritairement fixée chez la mère, c'est d'abord parce que 18 % seulement des pères la demandent ? Cette demande est d'ailleurs acceptée dans 90 % des cas. Dans le partage des allocations aprè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Mon intervention s'inscrira dans le sens de celles qui ont précédé. Nous avons, en effet, commencé à avoir ce débat lors de la présentation et de l'examen de la proposition de loi de M. Latombe, et les arguments sont toujours les mêmes. Vous vous appuyez sur la distinction entre la garde et la domiciliation, mais on pourrait objecter à cela que, pour parvenir à l'égalité et à la coparentalité, un travail de formation et d'éducation doit être réalisé en amont et que beaucoup de choses restent à faire. La question de la domiciliation entraîne celle de la garde et, surtout, ne prend pas en compte – il importe de le redire – la situation économique et les inégalités qui existent aujourd'hui. En outre, les situations très difficiles dont il est ici question sont une petite minorité ; ...