Interventions sur "parent"

400 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...té plus humaniste, une société émancipatrice. L'abolition de toute forme de violence envers les enfants lutte en effet contre l'idée de domination et de loi du plus fort. La non-violence, nous sommes nombreux à le dire, ne saurait s'enseigner par la violence. En France, le droit de correction est encore régulièrement invoqué devant la justice, que ce soit pour les enseignants, les nounous ou les parents. Aujourd'hui, selon l'Observatoire de la violence éducative ordinaire, 47 % des parents ont recours à des châtiments corporels sévères, comme de fortes gifles ou le fait de frapper avec un objet, et plus de la moitié frapperaient leurs enfants avant l'âge de deux ans. Si nous savons que l'obésité, l'asthme, l'échec scolaire et la baisse de l'estime de soi sont des maux qui n'ont pas tous la mêm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...nal du cancer – INCa – , cet aspect faisait défaut. En vertu des dispositions en vigueur, l'INCa coordonne certes le dispositif national de lutte contre le cancer, auquel participent de très nombreuses institutions et acteurs privés – organismes de recherche, universités, associations caritatives, industries. J'ai cependant aussi entendu, fortement exprimé par les chercheurs, les associations de parents et l'INCa lui-même, le besoin de définir une stratégie nationale, désormais considérée comme indispensable, et de renforcer la coordination de la recherche de manière à en réduire la fragmentation et le manque de visibilité à moyen terme des financements. C'est la raison pour laquelle j'avais proposé à la commission un amendement de nouvelle rédaction, dont je me réjouis qu'il ait été adopté. A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...nt le cas, d'ailleurs, lorsqu'on traite des sujets de société : les passions et les excès sont souvent de mise. Le débat en commission des lois a été riche, notamment, comme vous l'avez vu, madame la rapporteure, en rappels d'anecdotes de campagne électorale. Et pour cause ! Cette loi baptisée « antifessée » nous amène à nous interroger plus largement et plus globalement sur notre manière d'être parents, à tout le moins pour ceux qui ont eu la chance et la volonté de le devenir, ce qui mon cas et j'en suis heureux. Certains, comme Paul Molac, qui est dans mon groupe, le sont même devenus sept fois ! Ce texte pose donc la question de la manière d'éduquer nos enfants, des valeurs à leur transmettre, de la manière dont nous leur disons « non ». Quel parent un tantinet censé ne s'est jamais posé l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

...dre familial. Il s'agit enfin de répondre à une demande de notre société, qui se doit d'être sans violence vis-à-vis de ses enfants. Or, la violence sur les enfants, qu'elle se manifeste par des gestes, des attitudes ou des paroles, continue à faire beaucoup trop de victimes. Aujourd'hui en France, 87 % des enfants subissent, quotidiennement, des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours « à titre éducatif ». Combien de fois, dans un lieu public, dans un magasin, dans une grande surface ou simplement dans la rue, avons-nous été témoins de ces violences « ordinaires », « anodines », que des parents font parfois subir à leurs enfants et face auxquelles nous n'osons pas ou plus intervenir ? Ces violences n'ont hélas rien de banal ni d'éducatif. Pourtant, la société con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Cette proposition de loi inscrite à l'ordre du jour de la niche parlementaire du groupe du Mouvement Démocrate et apparentés porte une ambition majeure et nécessaire : améliorer le quotidien et assurer l'avenir des enfants et des adolescents touchés par le fléau du cancer. Elle établit un cadre global pour la prise en charge des cancers pédiatriques via un fléchage du financement de la recherche, l'optimisation des aides à l'accompagnement des aidants, le renforcement de la formation des professionnels de santé ainsi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...s du mariage des futurs époux. Vous touchez ainsi à l'un des éléments fondamentaux donnés en lecture lors du mariage. Ce geste, tous les anciens maires de cette assemblée, qui ont eu à célébrer ce genre d'événements, le savent, est empreint de sens et de solennité : ayons-le à l'esprit lorsque nous légiférons. Alors, qu'écrivez-vous ? Vous ajoutez à cet article que « les titulaires de l'autorité parentale l'exercent sans violence ». Cet alinéa nouveau ne s'accompagne d'aucune sanction pénale à l'encontre des titulaires de l'autorité parentale. Et pour cause : nous arrivons aux limites de cette proposition de loi ! Comment envisagez-vous de nous donner les moyens d'appliquer effectivement cette affirmation ? Si l'objectif proclamé avec force est de faire de cette loi un levier d'action efficace ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Ce geste, s'il n'est pas souhaitable, peut arriver. Il existe. C'est pour cela que vous traitez le sujet. Mais qu'arrivera-t-il demain aux parents bienveillants qui, une seule fois, et souvent contre leur gré, auraient été excessifs dans leur geste ou dans leurs mots ? Au fond, vous voulez interdire un geste sans mesurer que celui-ci répond bien souvent, pour les parents, à une situation de désespérance ou de détresse. Face à cette situation, comment les accompagnez-vous ? Ni la rédaction du texte, ni vos réflexions n'y répondent. De plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...un petit pas, même s'il reste insuffisant, l'enjeu est trop important pour nous dérober. Pour ma part, je considère que cette proposition de loi nous offre la possibilité de redonner le sourire aux familles touchées par un drame, comme l'est un cancer pédiatrique – c'est l'ancien éducateur qui vous le dit. Elle nous permet aussi, grâce au droit à l'oubli et au déplafonnement du congé de présence parentale, de redonner le sourire aux enfants atteints d'un cancer, qui pourront ainsi passer plus de temps avec leurs parents pendant le traitement et, une fois guéris, ne pas être pénalisés dans la vie. Alors saisissons cette chance, mes chers collègues, de leur redonner le sourire, car, pour citer Antoine de Saint-Exupéry « le sourire est souvent l'essentiel. On est payé par un sourire ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...ègues du groupe MODEM, d'une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge de ces cancers pédiatriques. Lors de l'examen en commission des affaires sociales, nous avions salué cette initiative dont nous partageons l'objectif louable. Nous ne pouvions que souscrire à l'ambition affichée, qui transcende à l'évidence l'ensemble de nos clivages politiques. Un enfant malade a besoin de ses parents, et ses parents ont besoin d'être à ses côté. Un enfant atteint d'un cancer doit pouvoir bénéficier des soins les mieux adaptés et être entouré d'un personnel soignant le mieux formé possible. Un jeune qui a été malade doit pouvoir bénéficier du droit à l'oubli. Cette proposition de loi avait le mérite de proposer des améliorations dans ces trois domaines. Elle permet, en effet, aux parents d'ê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...n France, pour environ 6 000 en Europe. Malgré les efforts conséquents des plans contre le cancer en matière de cancer pédiatrique, le nombre de décès chez les enfants ne recule plus, en raison d'un financement public et privé insuffisant. Nos chercheurs ne disposent pas des moyens suffisants pour mener les programmes de recherche pourtant indispensables. Face à ce manque de réponse, beaucoup de parents, confrontés au désarroi des équipes médicales, recourent à des soins et à des solutions développés à l'étranger, avec toutes les conséquences financières et les inégalités sociales que cela implique. Nous sommes convaincus, en accord avec les conclusions du groupe d'études sur les cancers pédiatriques présidé de 2015 à 2017 par Martine Faure, alors députée de Gironde, qu'il faut lancer un progr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...ques assurances ou lobbies bancaires ont pesé dans ce mauvais choix. Sans ces deux articles indispensables, la proposition de loi semble vidée de toute substance ou presque. Nous proposerons donc de les rétablir, comme presque tous les groupes de l'Assemblée. Une seule disposition véritablement importante a été retenue en commission : celle consistant à déplafonner la durée du congé de présence parentale. Nous la soutiendrons. Il paraît, en effet, aberrant de demander aux parents d'un enfant atteint d'un cancer de reprendre le travail sous prétexte qu'un certain délai, actuellement fixé à trois cent dix jours, a été dépassé. La maladie, elle, ne respecte aucun seuil ! Je tiens, par ailleurs, à vous faire part d'un immense regret : la proposition de loi met de côté la question des financements...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...ment par les lois de mars 2007, de novembre 2015 ou encore de mars 2016. Nous ne sommes donc pas en reste. Mais comme souvent, à trop légiférer, on finit par perdre le cap – par ne plus faire la différence entre un enfant battu qui reçoit des coups, et qu'il faut protéger, et un enfant qui a fait une bêtise et qui reçoit une tape sur la main ou sur la couche. Le mot de violence est dévoyé et les parents sont déboussolés. Ce qui me conduit à dénoncer un deuxième risque de cette proposition de loi : l'intrusion, pour ne pas dire l'immixtion de l'État dans la sphère familiale, au nom d'un bon sentiment, certes, mais qui devient insupportable tant il est infantilisant. Ne vous en déplaise, les parents ne sont pas tous irresponsables, démissionnaires, dépassés, ni même violents. Alors, comme trop s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Je vous remercie, madame la ministre, pour cet amendement que nous voterons évidemment et qui correspond bien à ce que nous avons pu dire nous aussi. Je voudrais cependant vous interroger sur ce qui se passe quand les parents sont séparés. L'allocation est-elle attribuée à un seul parent ou peut-elle bénéficier aux deux ? Dans le cas par exemple de l'allocation adulte handicapé, c'est généralement la première personne qui a fait la demande de l'allocation qui continue à en bénéficier après la séparation, ce qui peut être injuste, généralement pour le papa, qui a la garde alternée avec son ex-conjointe et qui assume s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... hausser le ton sur un enfant, le mettre au coin, le punir, bref faire preuve d'autorité, de sévérité. A écouter les uns et les autres, nous serions tous de dangereux névrotiques, incapables de bien élever nos enfants, condamnables quand l'un d'eux traverse la rue sans regarder et se voit infliger une tape ou une fessée, parce qu'il faudrait se contenter d'expliquer, ne jamais s'énerver, être des parents parfaits ! Malheureusement, ce n'est pas ça la vie. Nous en avons assez : assez d'être montrés du doigt, assez de culpabiliser. Ce que vous nous préparez, c'est un modèle familial où les parents auront peur d'être dénoncés pour un oui ou pour un non. De ce modèle familial, nous ne voulons pas. A l'heure des gilets jaunes, à l'heure de ces parents qui triment pour payer des chaussures à leurs e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...et les dotations dédiées à la recherche en cancérologie pédiatrique, car la lutte contre les cancers chez l'enfant ne doit pas être menée au détriment du combat contre les cancers chez l'adulte. Bien que nos attentes ne soient pas comblées sur ce point, nous soutenons les dispositions contenues dans ce texte, car elles constituent des avancées. Le déplafonnement de la durée du congé de présence parentale pour tenir compte de la durée de la pathologie, ainsi que la possibilité de prolonger le versement de l'allocation journalière de présence parentale, vont indiscutablement dans le bon sens. Ils permettent de soutenir les aidants. On a besoin de temps pour accompagner son enfant, et c'est souvent au moment où le crédit temps est épuisé que ce besoin se fait encore plus sentir. Il convient donc ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlice Thourot :

La proposition de loi soumise à notre examen vise à modifier l'article 371-1 du code civil relatif à l'autorité parentale et aux modalités de son exercice, en précisant que parmi les devoirs qui la composent figure celui de s'abstenir des violences physiques ou psychologiques à l'égard de l'enfant. Pour mémoire, voilà ce que l'article 371-1 du code civil expose dans sa rédaction actuelle : « L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...st toujours un drame, quel que soit l'âge auquel elle frappe. Nous savons aussi que ce drame suscite une émotion extraordinairement vive lorsqu'il touche des enfants. Vous le savez tout aussi parfaitement, madame la rapporteure, pour avoir longuement rencontré et écouté les représentants des associations de patients, comme Imagine for Margo, Wonder Augustine, l'Union nationale des associations de parents d'enfants atteints de cancer ou de leucémie, l'UNAPECLE, ainsi que l'Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis, l'UNAPEI. Nous rencontrons, nous-mêmes, dans nos permanences, des personnes concernées – j'ai, à cet instant, une pensée pour Sandrine et pour l'association Timéo notre héros, Timéo, petit garçon parti rejoindre les étoiles à l'aube...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Il viendra peut-être renforcer l'amendement précédent. Alors que la présente proposition de loi entend améliorer le congé de présence parentale pour les parents d'un enfant atteints d'un cancer, nous proposons de modifier positivement ce dispositif pour tous les aidants familiaux. Cet amendement porte sur les conséquences du congé de présence parentale en matière d'ancienneté pour les salariés qui en bénéficient. Aujourd'hui, selon le code du travail, la durée du congé de présence parentale est prise en compte pour moitié pour la dét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

...mettra, pédagogiquement, d'aborder la question des violences éducatives, même légères, au sein de la famille et de les prévenir. Cette démarche de droit civil, soutenue par le monde associatif, nous rassemble presque tous et confortera les engagements internationaux de notre pays en matière de droits de l'enfant. L'avancée proposée par le MODEM représente donc un progrès qui devrait favoriser une parentalité bienveillante. Cette proposition de loi nous invite à traiter de manière plus approfondie les problèmes de maltraitance infantile sur le plan pénal, vous l'avez dit tout à l'heure, madame la ministre. Je pense en particuliers aux enfants de l'Aide sociale à l'enfance – ASE : ils sont 300 000 en France à devoir être protégés de leurs familles en raison de délaissement parental ou de violence...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...es et dans l'hémicycle, où la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation nous a annoncé, un soir, à 5 heures du matin, que le Gouvernement allouait 5 millions d'euros supplémentaires à la recherche. Madame la ministre, nous connaissons aussi votre détermination, vos compétences et le combat que vous avez mené dans ce domaine. Les associations, souvent créées par des parents d'enfants décédés, nous interpellent régulièrement. Elles soutiennent quelques projets de recherche, mais elles n'ont pas les moyens nécessaires, et elles ne doivent pas se substituer à l'État. Nombre de parties prenantes se sont accordées sur l'impérative création d'un fonds dédié à la recherche sur les cancers et maladies incurables de l'enfant, doté de 15 à 20 millions d'euros par an – une p...