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Cet amendement vise à limiter la catégorie des personnes pouvant accéder aux fonctions de ministre ou de secrétaire d'État en interdisant d'y nommer une personne disposant d'une double nationalité. La première des justifications de cet amendement ressort du débat que nous avons eu hier sur les conflits d'intérêts. Il est évident qu'un membre du Gouvernement prend part à des décisions qui ont des conséquences sur la position de la France par rapport à...
...dans les cas qui nous occupent. Je connais le problème pour l'avoir vécu : j'ai procédé à un licenciement économique, les services de l'Assemblée m'ont expliqué que ce n'était pas possible et j'ai dû requalifier le licenciement, ce qui m'a causé quelques problèmes juridiques. Il y a ici une incroyable fiction. Le motif d'un licenciement pour cause réelle et sérieuse est normalement inhérent à la personne du salarié. Nous, parlementaires, sommes dans une situation très particulière où nous signons des CDI qui ont toute l'apparence de la précarité d'un CDD. Nous sommes des « chefs d'entreprise » dont l'objet social est de faire la loi et qui se savent susceptibles de se mettre tous les cinq ans en cessation d'activité. Le collaborateur le sait lui aussi à la signature du contrat, il exerce l'une de...
Franchement, c'est saoulant ! Oui, c'est saoulant ! Nous demandions juste un geste de bonne volonté et vous ne voulez pas nous l'accorder. Que faut-il faire ? Je ne cherche à faire céder personne, j'essaye seulement de faire respecter les droits des uns et des autres. Vous nous dites maintenant que c'est trop cher : nous vous dérangeons ? Eh bien, débrouillez-vous entre vous, nous nous en allons !
Pour plus de clarté, je tiens tout d'abord à souligner que personne ici n'entend remettre en cause la présidence.
Nous avons un excellent président et personne ici ne conteste le fait qu'on puisse être nouveau à l'Assemblée. Tous ceux qui siègent ici ont une égale légitimité. Il n'en reste pas moins que subsiste un sujet aussi simple que courant. Comme il peut arriver dans l'hémicycle qu'on ait un doute sur un vote, le Règlement a prévu ces situations qui ne sont pas nouvelles. Elles ne sont pas non plus difficiles à gérer. Nous avons fait une proposit...
Or, pour une personne amenée à prendre des décisions au nom d'un gouvernement, la binationalité peut poser problème.
...rtaines règles de transparence qui prévoient que les administrations françaises sont appelées à produire des éléments sur la situation des membres du Gouvernement, puisque nous parlons d'eux. Or, si un individu a deux nationalités, sa situation au regard des règles que nous définissons peut échapper au contrôle des administrations françaises. Il y a donc un risque de rupture d'égalité entre cette personne et les autres membres du Gouvernement.
Mes chers collègues, tout d'abord, demander une seconde délibération en cas de doute, ce n'est pas un drame ! Une telle demande ne remet en cause personne, d'autant que nous serons bientôt appelés à examiner un texte sur le droit à l'erreur.
Le droit à l'erreur est partagé par tous. Je le répète : une telle demande ne remet personne en cause. Ensuite, je regrette que les collègues de La France insoumise soient partis, parce qu'il n'est pas possible de demander des scrutins publics, dont on sait à quel point ils ralentissent les débats et, au dernier moment, quitter l'hémicycle. Nous devons être sérieux, ce soir.
Précisons, à l'intention des personnes qui nous regardent, que s'il arrive souvent que l'hémicycle soit peu peuplé, c'est que les députés participent à d'autres réunions : ils travaillent en commission, honorent des rendez-vous extérieurs, et doivent aussi traiter leurs dossiers ou rédiger leur courrier. N'ayant pas le don d'ubiquité, nous ne pouvons pas toujours être dans l'hémicycle. J'en viens au sujet principal de mon interventi...
Les choses sont dites, je n'accuse personne. Je dis simplement que les élus de la Républiques sont tenus à l'exemplarité. Puisque l'on veut aller au bout des choses, cette exemplarité doit passer par un contrôle. Et cela n'impliquera pas de charges supplémentaires, parce que notre personnel est suffisant pour effectuer ces contrôles.
Quand, cette semaine, mes camarades Caroline Fiat et François Ruffin sont allés soutenir les aides-soignantes d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Les Opalines, dans le Jura, ils accomplissaient de manière pleine et entière leur mandat de député, en lien avec les débats qui avaient eu lieu ici sur la question de la santé. Quand nous participons à des mobilisations, que nous sommes sur le terrain, dans les circonscriptions, pour soutenir telle ou telle lutte, pour représenter les revendications de ceux qui nous ont élus, ...
… en proposant de fixer par décret en Conseil d'État, c'est-à-dire en respectant notre ordre normatif, les conditions et les plafonds de l'organisation de ces manifestations. Ne nous trompons pas. Il y a eu trop de débat dans le pays, alimentés parfois par des personnes qui souhaitaient mettre en cause des élus, notamment de nouveaux élus, pour que nous puissions, au terme de la discussion sur la restauration de la confiance, éviter d'aborder cette question. Nous pouvons très bien trouver entre nous un consensus, à propos non seulement du contrôle effectué sur les parlementaires, mais aussi des dispositions permettant d'éviter que, demain, une suspicion quelcon...
Les députés ont du mal à trouver des places quand ils arrivent cinq minutes en retard ! Je vois aussi un hémicycle qui est largement fourni. Pour le moment, à titre personnel, en tant que nouvelle députée, le problème que vous évoquez ne me saute pas aux yeux : je n'ai pas votre expérience de commissions aux trois quarts vides. J'entends bien votre préoccupation, et je la rejoins à titre personnel, mais il ne me paraît pas que ce soit à la loi de régler cette problématique.
Nous vivons dans une nouvelle période gouvernementale. En réalité, nous n'avons aucun reproche à formuler en ce qui concerne l'exercice du pouvoir : il n'y a pas de scandales personnels connus, il n'y a rien à cacher.
Ce n'était pas un ministre des sports – je ne citerai personne. Nous sommes là clairement au sommet de l'État. Outre les ministres, tous les collaborateurs et les frais de fonctionnement sont source d'interrogations, car nous sommes face à des nébuleuses extraordinaires et à des montants financiers majeurs. Je souhaiterais que cette assemblée puisse être utile, que nous ne soyons pas seulement une assemblée décorative, que nous ne nous contentions pas d'êtr...
Cet article part d'une bonne intention. Qui peut s'opposer à une mesure permettant à toute personne d'être candidate à une élection et de voir sa campagne financée ? Mais si personne ne critique votre intention, la méthode utilisée est particulièrement surprenante. J'exerce mon deuxième mandat, et j'ai constaté que la France adore créer des comités Théodule, des organismes multiples qui finissent par coûter très cher.
...e question de la rémunération : il faut aussi créer un véritable statut pour ces élus. Un tel statut faciliterait l'engagement des membres de la société civile dans la vie publique et permettrait d'organiser une véritable formation pour ces élus qui sont souvent démunis devant la réglementation et qui, à cause de budgets restreints, n'ont pas toujours les moyens de se faire accompagner de tout le personnel dont ils auraient besoin. Les maires n'attendent pas forcément plus d'argent ; beaucoup d'entre eux ne se rémunèrent pas. Je viens d'un département rural, et beaucoup de maires me confient laisser toutes leurs indemnités à la commune. Ils attendent surtout une reconnaissance de leur engagement et un véritable soutien. On ne peut que saluer le travail qu'ils effectuent au quotidien.
...cole mais enseigneraient directement. Ce directeur a alors ordonné à tous les trésoriers et percepteurs du pays de payer les enseignants concernés, alors que le ministre de l'éducation nationale n'avait signé aucun texte. Lors de l'audition devant la commission des lois, il a précisé que cet ordre était purement illégal. Qu'aurait-il répondu au juge s'il avait été poursuivi ? Que c'était un ordre personnel du ministre et que, comme le ministre est irresponsable, ces poursuites n'avaient pas lieu d'être. Mes chers collègues, si un maire d'une commune du Nord de la France demande à un secrétaire de mairie ou à un directeur de service d'acheter des déneigeuses, il lui sera répondu de le faire en été, faute de quoi elles ne seront pas livrées pour l'hiver. On ne peut pas admettre, dans notre pays, qu...