Interventions sur "plateforme"

763 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Dombreval :

Monsieur Leblanc, nommé à la tête de l'ACNUSA, vous disposerez de pouvoirs spécifiques sur les onze principales plateformes, et d'un pouvoir de sanction à l'encontre des compagnies aériennes. Votre future fonction a donc retenu toute mon attention, car l'aéroport de Nice-Côte-d'Azur est la deuxième plateforme aéroportuaire de France après Paris. Il présente aussi la caractéristique d'être un aéroport en ville, ce qui génère évidemment des nuisances, et même un danger pour les riverains. Or, ces dernières années, de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Si j'en crois les chiffres, les plateformes aéroportuaires émettent chaque année 6 000 tonnes de dioxyde d'azote et un million de tonnes de gaz à effet de serre, pour la seule Île-de-France. Or vous n'avez pas évoqué le sujet de la qualité de l'air. Les groupes de puissance auxiliaires des avions, ou auxiliary power unit (APU), représentent à eux seuls respectivement 12 % et 17 % de ces émissions. L'arrêté du 28 juillet 2012 prévoit-il d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Dans son rapport d'activité de 2016, l'ACNUSA relève que l'information du public sur la préservation de la biodiversité à proximité d'un aéroport est très insuffisante, voire inexistante. Il est précisé que cette information devrait être délivrée aux personnes qui envisagent de s'installer à proximité d'une plateforme aéroportuaire, et porter sur son activité, le niveau de bruit, notamment la nuit, et sur la visualisation des trajectoires. Les agences immobilières, les notaires peut-être, sensibilisent déjà les intéressés à cette question, mais l'information pourrait être renforcée. Pouvez-vous nous indiquer les mesures que vous mettrez en oeuvre, si vous êtes nommé, pour remédier à cette situation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...pagnie Hop qui assure les liaisons entre les villes moyennes et Paris. Ma question est donc la suivante : quelle est votre position, et quelle sera demain celle de l'ACNUSA, sur le plafonnement du nombre de vols qui pourrait favoriser la diminution des nuisances sonores ? Que pensez-vous de la perspective d'avoir bientôt pour interlocuteurs des sociétés privées qui seraient gestionnaires de ces plateformes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...cela soit en termes de bruit, de qualité de l'air ou de biodiversité. Vous avez mentionné des priorités, et bien que j'ignore si cela entre dans le champ de vos compétences, je souhaiterais recueillir votre avis sur le fait qu'il y a en France 150 aéroports régionaux, dont certains présentent une utilité commerciale. Pensez-vous que développer les petits aéroports afin de désengorger les grandes plateformes pourrait constituer une piste de réflexion ? Je pense par exemple à l'aéroport de Dole-Tavaux, qui a pu accueillir le Concorde en 2010. Par ailleurs – on a le droit de rêver un peu –, que pensez-vous de l'avion solaire ? Pensez-vous qu'il puisse être une solution pour demain, bien que j'ignore si émettre des avis sur cette question fait partie de la mission de l'ACNUSA ? Car l'avion Solar Impul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Vous ne m'avez pas répondu sur la limitation du nombre de vols vers et depuis les plateformes parisiennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Madame la ministre, je vous remercie pour votre exposé et je tiens à vous féliciter pour votre action de défense et de protection du droit d'auteur. Cette question cruciale, qui a fait l'objet de nombreux débats au sein de notre assemblée, prend une importance singulière avec le développement des plateformes et des hébergeurs. Je pense que la rémunération des auteurs et des industries musicales par les plateformes – vous avez cité le cas de YouTube – est absolument essentielle. J'ai en effet l'honneur de co-rapporter, avec ma collègue Sira Sylla, une mission d'information sur l'avenir de notre diplomatie culturelle et d'influence, ce qui illustre l'importance que nous accordons à cette question au ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Par ailleurs, vous avez parlé tout à l'heure des films français. Je suis convaincue qu'au-delà des directives européennes, nous devrions nous atteler, en association avec les acteurs privés, les producteurs, mais aussi les télévisions publiques, à la création d'une plateforme européenne de contenus. Il y a là un enjeu de culture et de civilisation, un enjeu stratégique vital car, si nous ne faisons rien, d'autres que nous vont remporter la bataille des contenus dans le monde. Il faut donc absolument que la France, trop timide jusqu'à présent, sache désormais prendre l'initiative dans ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure du groupe de travail sur la démocratie numérique :

...laborateurs. En matière de recyclage, d'usage du papier, de l'éclairage ou du chauffage, il existe des outils numériques qui permettent de procéder à des sondages auprès des utilisateurs. Je pense notamment à Typeform, que nous utilisons beaucoup au sein de La République en Marche, mais également à Discourse, logiciel pour forum très performant, qui permet d'échanger différents points de vue ; la plateforme Polis permet enfin de voter sur un échantillonnage de points de vue fournis par les utilisateurs, puis de procéder à une analyse des résultats en les organisant par cluster selon les différentes opinions, pour obtenir une vue d'ensemble. Ce sont autant d'outils qui pourraient vous aider non seulement à dresser un état des lieux mais également à sensibiliser les personnes travaillant à l'Assemblée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure du groupe de travail sur la démocratie numérique :

La troisième solution consiste, dans la perspective de co-construction que nous avons évoquée précédemment, à faire remonter des idées provenant des citoyens, que ce soit sous la forme d'appels à projets, comme cela se fait pour les budgets participatifs de la Ville de Paris, ou au moyen d'une plateforme du type de celle que Matthieu Orphelin et moi-même avons ouverte afin de permettre aux citoyens de proposer des questions susceptibles d'être sélectionnées pour être posées dans le cadre des questions au Gouvernement : sur le même modèle, nous pourrions créer une plateforme où les citoyens déposeraient des idées qui seraient commentées et votées par la communauté, avant d'être sélectionnées par u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure du groupe de travail sur la démocratie numérique :

Cette plateforme se trouve sur le site questions. Parlement-ouvert.fr. Matthieu Orphelin et moi l'avons créée en partant du principe qu'il était possible d'utiliser des mécanismes existants, tels que les questions écrites au Gouvernement, insuffisamment utilisés par les députés, et de les dépoussiérer en les mettant à disposition des citoyens. Nous nous sommes engagés à sélectionner deux questions par mois afin d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure du groupe de travail sur la démocratie numérique :

Quand on permet aux citoyens de s'exprimer, ils montrent effectivement une grande envie de participer, ce qui est un bon signal. Les plateformes citoyennes, conçues à l'aide de logiciels libres, peuvent être très facilement réinstallées : cela ne prend qu'une ou deux journées de travail à un développeur informatique. Pour notre part, nous avons eu recours au logiciel Your Priorities, développé en Islande et utilisé dans ce pays pour les budgets participatifs, et le recommandons pour des démarches similaires. Les applications de mise en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure du groupe de travail sur la démocratie numérique :

...efficaces, ceux-ci doivent toujours être associés à la présence physique. Notre réflexion s'est faite plutôt à l'échelle du territoire, et tenait compte de la problématique résultant de la fracture numérique : certains publics accèdent plus difficilement que les autres au numérique en raison de leur situation géographique, mais aussi de leur âge, de leur niveau d'études ou même de leur genre. Les plateformes elles-mêmes peuvent parfois produire des biais en permettant à des lobbys organisés ou des associations spécialisés – même à vocation citoyenne – de mieux en tirer parti que ne le fait le citoyen lambda : nous devons veiller à en tenir compte pour ne pas créer de nouvelles inégalités. À l'échelle d'une institution telle que l'Assemblée nationale, tous les outils que j'ai évoqués peuvent être tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...s règles de diffusion de la publicité, qui passerait de douze minutes par heure à 20 % en moyenne par jour – entre sept heures du matin et onze heures du soir ; la protection des mineurs contre les contenus susceptibles de leur nuire ; l'élargissement des dispositions relatives aux oeuvres européennes, afin de mieux les mettre en valeur ; l'élargissement du champ d'application de la directive aux plateformes de partage de vidéos en matière de lutte contre les propos haineux et de protection des mineurs contre les contenus susceptibles de leur nuire. Où en sont les négociations au niveau européen ? Des concertations seront-elles lancées en France, en 2018, afin de proposer un nouveau projet de loi pour l'audiovisuel ? Dans l'affirmative, disposez-vous d'un calendrier et pouvez-vous nous présenter qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

...secrétaire d'État est aujourd'hui En Marche, et non pas membre du parti des pirates. (Sourires.) Plus sérieusement, ce manifeste est considéré comme une référence de l'éthique dans ce milieu. La politique du Gouvernement en matière de numérique est fondée sur trois piliers : libérer, protéger, anticiper. Libérer, c'est ouvrir le monde du numérique à tous, ce qui passe par la mise en place d'une plateforme de l'État, par le déploiement du très haut débit – sur lequel ont travaillé nos collègues Éric Bothorel et Laure de La Raudière – mais aussi par le lancement de la revue sectorielle des start-ups ou encore par la structuration de la French Tech, afin de renforcer l'attractivité de notre pays. Protéger, c'est accompagner en travaillant sur la numérisation et l'innovation des entreprises, mais aus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal, président :

La plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements (PHAROS), centralise les signalements des Français confrontés à des contenus ou des comportements illicites lors de leur utilisation d'internet. Je veux saluer les équipes de PHAROS, qui effectuent un travail très utile en rendant accessibles des services visant à protéger nos concitoyens dans leur usage quotidien des ou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...terfaces de type administrateur plutôt que des interfaces utilisateur, ce qui explique la relative complexité de leurs sites. Par ailleurs, nombre de nos concitoyens peuvent être rebutés par des questions de sécurité, et notamment craindre que leurs comptes ne soient piratés : les problématiques relatives à la cybersécurité ne concernent pas que les entreprises, mais aussi les particuliers. Les plateformes d'assistance téléphonique des opérateurs posent également problème : réussir à joindre une personne physique sur ces plateformes peut constituer un vrai challenge, car il faut être patient et très motivé pour franchir l'obstacle des menus interminables dictés par des robots. Ne pourrait-on envisager de conclure une charte, au moins pour nos concitoyens les plus âgés, dont la compréhension et l'é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Madame la présidente, vous nous avez fait un exposé extrêmement complet : à quoi sert la télévision publique ? C'est bien la question que l'on doit se poser. Quels sont les objectifs poursuivis par cette transformation et ces réformes ? La place de l'audiovisuel public est un problème politique et culturel majeur puisqu'il s'agit à la fois de notre indépendance vis-à-vis de plateformes comme Amazon et Netflix qui ont des contenus puissants et attractifs, du financement de la création dans toute sa diversité, d'une réponse à la diffusion toujours plus grande des fakes news mais aussi de la diffusion de la culture et l'éducation sensible à l'image, chère à notre président. Il s'agit également de notre imaginaire collectif qui s'adresse à chaque citoyen à l'heure où nos identités...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...is. La volonté de mutation numérique de France Télévisions apparaît très clairement dans le COM 2016-2020. On sait que les usages évoluent très rapidement. Comment transformer France Télévisions tout en réaffirmant son ambition de service public dans un univers concurrentiel extrêmement fort ? Dans la lignée de ma première question, pouvez-vous nous en dire plus concernant votre projet de grande plateforme numérique 100 % vidéo ? Comment vous préparez-vous à vous distinguer de vos futurs concurrents francophones comme CanalPlay ou SFR Play, relativement bien implantés dans le secteur ?