435 interventions trouvées.
...s sommes défaillants dans son exercice, nous sommes irrémédiablement moins audibles lorsque nous expliquons à nos concitoyens que nous avons davantage à leur promettre et à leur apporter, que nous souhaitons nous engager sur d'autres sujets. Je tiens à rendre hommage aux femmes et aux hommes qui, chaque jour, risquent leur vie pour remplir cette belle mission. Ils incarnent la République. Chaque policier, chaque gendarme est un visage de la République ; il l'est dans ses actes d'héroïsme au quotidien, mais aussi en dehors de ces hauts faits ; il l'est parce que c'est la République que nos concitoyens reconnaissent dans son visage. Ces femmes et ces hommes font honneur aux valeurs qui garantissent à chacun, quels que soient sa condition, son rang, son quartier ou son village, le droit de vivre en ...
...r exemple, n'est ni un enquêteur, ni un officier de police judiciaire. Il faut aussi veiller à ce que des prérogatives supplémentaires, si nous les votons, donnent lieu à une meilleure formation. C'était l'objet d'un amendement qui a été refusé, mais j'espère que M. le ministre et ses services garderont cette question à l'esprit. Nous pourrions même envisager la création d'une école nationale des policiers municipaux, afin que ceux-ci possèdent un bagage commun où qu'ils exercent, indépendamment de leurs changements d'affectation. En parallèle, les moyens alloués aux forces de l'ordre doivent croître significativement. Le rapport de commission d'enquête que j'ai établi en particulier avec Jean-Michel Fauvergue fait état d'un manque cruel de moyens, qui a été en partie compensé par le plan de relan...
...e territoires, de gardes champêtres. La ruralité touche chacun de nous, quel que soit le banc sur lequel nous siégeons. C'est pour cela que j'émets un avis favorable. Je voudrais vous conseiller la lecture de La police des fleurs, des arbres et des forêts, livre de Romain Puértolas, capitaine de police qui a été sous mes ordres et qui est maintenant un auteur à succès. Il décrit une enquête d'un policier qui a comme adjoint un garde champêtre et qui se passe dans les années soixante. Je persévère : avis favorable.
qui participent à presque toutes les manifestations et opèrent toujours de la même manière ? C'est un immense groupe qui arrive, et tout à coup cinq ou six revêtent un gilet jaune et tapent sur les forces de l'ordre tandis que d'autres mettent une veste de policier ou de gendarme et tapent sur les gilets jaunes. Trois minutes après, c'est l'apocalypse ! C'est le droit de manifester même qui est remis en cause. J'ai vu, ce soir, des gens qui voulaient manifester, mais qui étaient inquiets face aux répercussions. J'ai vu aussi, je l'ai déjà dit ici, des gradés, policiers ou gendarmes, qui nous demandaient de leur éviter ça !
...xprimer une forme de colère : en pleine crise sanitaire, nous voilà à discuter d'un texte sécuritaire. L'article 1er prévoit d'attribuer, à titre expérimental, des compétences de police judiciaire à la police municipale. Une telle extension de pouvoirs ne me semble ni utile ni souhaitable. Elle n'est pas utile car le code de procédure pénale suffit à appréhender les situations que rencontrent les policiers municipaux. Elle n'est pas souhaitable car ce n'est pas d'une police municipale aux pouvoirs étendus que la société a besoin, mais bien d'une police nationale disposant des moyens humains lui permettant de répondre aux besoins des citoyens. Cette police nationale composée de femmes et d'hommes n'a pas besoin de la défiance du Gouvernement mais d'action. Où sont vos promesses, monsieur le minist...
Mais la police municipale n'est pas la police nationale. Ce n'est pas lui manquer de respect que de souligner ici ce qui fait cette différence. Un policier national n'est pas recruté par le maire d'une commune. On sait bien qu'il arrive que la police municipale agisse dans la continuité de ce que souhaite M. le maire, et qu'elle fasse preuve d'un certain zèle à l'égard des opposants au maire – cela s'est vu et se voit.
... est donc le problème que présentent ces cinq premiers articles, dont l'objet consiste à développer la police municipale ? C'est que la police municipale se développe dans les communes qui en ont les moyens ; les autres ne le font pas. Prenons un exemple dans ma circonscription, où le ministre a fait remarquer qu'il existait des problèmes : depuis dix ans, le commissariat des Lilas a perdu trente policiers, trente ! Vous m'avez pourtant dit vous-même, monsieur le ministre, qu'il y avait des problèmes dans ma circonscription ! À l'inverse, face au désengagement de l'État, les communes qui en ont les moyens font appel à la police municipale. Vous nous avez dit et je vous en remercie, monsieur le ministre, que vous ne nous pensez pas islamistes – mais peut-être gauchistes, quand même.
En matière de violences contre les policiers, vous vous y connaissez puisque des membres de votre camp ont été condamnés pour ce motif.
Il faut rendre hommage aux policiers municipaux, surtout après l'action qu'ils ont menée à Nice, au péril de leur vie. L'article 1er vise à leur donner des pouvoirs supplémentaires, dans des domaines pas ou peu investis par la police nationale et par la gendarmerie, et cela à titre expérimental. On verra ce que cela donne. Dans trois ans, ceux qui seront là – je vous le souhaite à tous – regarderont ce que cela donne.
...t désormais des cibles. Oui, des cibles, car ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre ne font pas de distinction en fonction du corps d'origine – police nationale, police municipale, gendarmerie, gardes champêtres ou pompiers, qu'ils soient ou non en service – et passent à l'acte sans état d'âme contre toutes nos forces de sécurité. L'article 1er renforce les pouvoirs et les prérogatives des policiers municipaux afin de mieux protéger les Français et ceux qui nous protègent au quotidien dans un contexte de menace terroriste constante et brûlante. C'est pourquoi je suis absolument opposée à ces amendements de suppression. La France doit optimiser les compétences et les moyens de cette force de police – vous ne serez pas surpris, monsieur et madame les rapporteurs, que je n'oublie pas les garde...
... comme mon collègue Coquerel une police une et indivisible, ainsi que l'égalité de tous les citoyens dans leurs rapports avec la police sur l'ensemble du territoire. Or que vous le vouliez ou non, le développement d'une police municipale dépend des possibilités financières de la commune. Tous les citoyens ne seront donc pas égaux de ce point de vue quand bien même vous renforceriez les droits des policiers municipaux. Cela pose un problème de fond, parce que depuis des années il y a moins de policiers nationaux dans beaucoup de communes – c'est le cas dans mon département. Même vos derniers recrutements sont ciblés sur le renseignement. C'est peut-être souhaitable mais cela ne permettra pas de recréer les 10 000 postes de policiers qui ont été supprimés par nos collègues de droite lorsqu'ils étaie...
Je peux vous dresser la liste des journaux militants, l'Humanité ou d'autres, dont la vente sur les marchés a été bloquée par des policiers municipaux qui faisaient du zèle.
Vous avez raison ! Est-ce que vous allez alors me rendre les trente postes de policiers supprimés dans mon commissariat ?
Je salue les avancées de cette proposition de loi, qui va dans le bon sens : celui d'un renforcement des pouvoirs des forces de l'ordre en général, et des policiers municipaux en particulier. C'est d'ailleurs l'occasion pour moi de remercier nos gendarmes et nos policiers pour le travail qu'ils effectuent tous les jours pour nous protéger et protéger notre État de droit. Ils bénéficient d'ailleurs heureusement du soutien de l'immense majorité de notre population, n'en déplaise aux groupuscules et aux spécialistes de l'agitation. Ils défendent notamment les ...
...fendu les polices municipales : nous sommes d'accord sur ce point. Vous proposez de supprimer le caractère expérimental des dispositions de l'article 1er ; cette expérimentation de trois ans nous permettra, au contraire, de tirer des conclusions : les rapports entre les chefs de police municipale ou les directeurs de la sécurité et le parquet, en particulier, vont-ils se fluidifier ? Comment les policiers municipaux vont-ils s'approprier ces nouveaux pouvoirs ? Cela nous semble nécessaire. L'avis sera donc malheureusement défavorable.