Interventions sur "port"

995 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

J'apprécie la manière dont vous avez introduit le sujet, monsieur le président, car nous parlons en effet du Concordat. Or, s'il y a un sujet sur lequel ni le secrétaire d'État ni le rapporteur ne m'ont répondu, c'est bien celui-ci. On a parlé du basculement du régime et des raisons pour lesquelles il concernait peu de monde, mais j'aimerais tout de même qu'au moins M. le secrétaire d'État nous donne le point de vue du Gouvernement sur le Concordat – car ce n'est pas forcément le rôle de M. le rapporteur, chargé d'un texte sur les retraites, même s'il a sans doute le sien, à titre pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

… car bien souvent, il arrive aux députés En Marche de tenir des propos sans rapport avec l'amendement. Je ne leur en fais pas reproche : M. Cazeneuve a le droit de dire ce qu'il veut si le sujet lui paraît important. Mais je prends à témoin l'ensemble des députés présents : on ne peut pas me couper le micro au motif que je suis hors sujet, comme ce matin quand j'ai parlé de Jacques Maire, et laisser un député La République en marche compter le nombre d'amendements restants. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il y a, dans ma ville, dix-huit prêtres ouvriers, l'histoire de l'action catholique ouvrière y est extrêmement importante. C'est aussi cela, l'histoire du mouvement ouvrier : des communistes et des chrétiens qui ont su se retrouver dans la résistance et dans les luttes sociales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois, rapporteur de la commission spéciale :

...rité sociale des marins, qui recouvre des structures différentes : ainsi, les situations sont spécifiques selon qu'on appartienne à la marine marchande ou à la marine de plaisance. Il faudra en tenir compte. C'est la raison pour laquelle le Gouvernement souhaite légiférer par ordonnance : il veut construire progressivement les solutions qui s'appliqueront à tous. Je ne me permettrai donc pas d'apporter des réponses aux questions précises que vous avez posées : je pense que les équilibres ne sont pas encore définis – le secrétaire d'État en dira peut-être deux mots. Je peux simplement préciser que l'objectif n'est ni de revenir sur le départ anticipé des marins à la retraite ni de supprimer l'ENIM – Établissement national des invalides de la marine. En revanche, l'intégration dans le champ du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

Stéphane Peu a bien défendu la spécificité du régime des marins. Je vais, pour ma part, évoquer le recours aux ordonnances. Ce texte recourt à un grand nombre d'ordonnances et de décrets, contrairement aux précédentes réformes des retraites. Nous trouvons insupportable d'avoir à nous dessaisir ainsi de notre responsabilité législative. On nous demande tantôt d'abandonner des amendements, tantôt d'accepter un recours aux ordonnances… Ce n'est pas notre conception de la République parlementaire. C'est inconcevable pour un texte aussi important, même si le régime des marins est complexe. Si vous n'êtes pas prêts au bout de deux ans, nous pouvons l'entendre – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Cet amendement vous offre une sorte de porte de sortie de la casse sociale que vous vous préparez à appliquer au régime de retraite des marins. Vous savez, les marins et leurs organisations syndicales ne sont pas dupes. Les négociations que vous avez ouvertes ne répondent pas à leur inquiétude, et ce n'est pas une lettre d'engagement qui fait force de loi. Engagez-vous à renoncer à réformer ce régime par ordonnances. Malgré les garanties ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Monsieur le secrétaire d'État, le système de retraite que vous proposez n'est pas universel : il comporte au moins cinq régimes et trois traitements générationnels différents, ainsi que des dizaines de dérogations et d'exceptions, du fait de vos multiples reculades. Nous souhaitons donc, par respect pour les Français, supprimer le terme « universel » dans l'ensemble du texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Cette soirée est assez émouvante : en fait, nous sommes en train de feuilleter l'histoire de France. Nous parlons à présent des marins, ce qui nous ramène à Colbert, mais nous avons également évoqué Napoléon, le Concordat et les cultes, ou encore le XIXe siècle et le régime des mines, l'Alsace-Lorraine et le régime du port de Strasbourg, 1945 et les cheminots… Nous passons en revue l'histoire de France, nous la dépoussiérons et ce que nous en extrayons, c'est la République. La République, c'est donner à l'ensemble des Français un destin commun. Cette réforme des retraites vise à donner aux Français une retraite commune. Voilà ce qui fait la République !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...us, du fait de la pression économique, les pêcheurs prennent plus de risques que d'autres professions – c'est un médecin-chef qui le dit. Les salariés comme les patrons sont payés à la part : plus ils ramènent, plus ils gagnent et il faut donc que le poisson rentre. Ce métier a donc des conditions d'exercice extrêmement spécifiques, et je remercie encore une fois nos collègues communistes de les porter au coeur du débat afin d'obtenir des garanties pas seulement, monsieur le secrétaire d'État, inscrites dans une lettre, mais bien dans la loi, ce qui, vous le reconnaîtrez, n'est pas la même chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...lequel il y a le plus d'accidents – le taux est deux fois plus élevé que la moyenne – et de morts au travail, que l'espérance de vie y est inférieure de cinq ans à celle de l'ensemble de la population et aussi que les marins sont exposés à de multiples critères de pénibilité : travail de nuit, horaires décalés, l'amplitude horaire, éloignement de la famille, exposition à des substances chimiques, port de charges lourdes, températures extrêmes, postures pénibles, bruit ou encore expositions aux ondes électromagnétiques. Voilà toute une série de raisons qui devraient tout de même vous amener, mes chers collègues, à préférer notre rédaction à celle du projet de loi, afin de donner des garanties aux professionnels de la mer qui sont aujourd'hui dans un doute assez intenable puisque leur avenir va...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

...s des différenciations à prendre en compte. Il n'y a pas moins de vingt catégories de navigation. Vous avez raison de vouloir revaloriser les petites catégories, qui sont payées au forfait, ou « à la part », comme on dit en mer. Les matelots sont souvent les moins bien payés, sur ces parts. Vous entendez mieux rémunérer les petits forfaits, mais aussi rééquilibrer l'ensemble du système. M. le rapporteur a cité le cas de l'ostréiculteur qui relève soit de la MSA, soit de l'ENIM, mais il y a des situations bien plus absurdes. Ainsi les marins pêcheurs sont-ils parfois dans une catégorie de navigation inférieure à des gens qui ne font qu'assurer des liaisons maritimes par exemple entre les rives de Locmiquélic et de Lorient, ce qui est tout de même incroyable ! Je vous remercie, monsieur le sec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...s. Mais la procédure prévue pour y arriver, celle des ordonnances, ne nous rassure en rien. Que le Gouvernement ait besoin de temps est une chose – cette réforme fait tout de même l'objet de discussions depuis maintenant plus de deux ans ! – mais passer par les ordonnances en est une autre. C'est un problème pour notre groupe de ne pas savoir ce qui va être vraiment décidé, et si les garanties importantes que proposent d'inscrire dans la loi les députés communistes vont être reprises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Je souligne que les marins sont confrontés à une pénibilité extrêmement forte, avec un taux de mortalité et d'accidents très important. Cela ne nous rassure pas que le Gouvernement puisse décider lui-même de ce qu'il en sera, sans garanties inscrites dans la loi, sans clarté et sans lisibilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cordier :

Prenant conscience de l'absurdité de votre raisonnement, certains parmi vous ont reculé, mais avec maladresse et malhonnêteté. Depuis deux jours, nous entendons tout et n'importe quoi, des députés inventant des groupes de travail ou prétendant avoir voté contre la proposition de loi parce que « les douze jours étaient insuffisants ». Quelle indécence !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

… j'y associe mes collègues députés des littoraux normand et breton. Depuis le 31 janvier à minuit, nos pêcheurs français normands et bretons ne sont plus autorisés à venir exercer leur métier autour de l'île anglo-normande de Guernesey. Les pêcheurs du port de Granville, dans ma circonscription, mais aussi ceux de Cherbourg ou de Carteret dans le département de la Manche, ont aussitôt manifesté leur incompréhension ainsi qu'une forte colère face à cette décision unilatérale, totalement inacceptable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...es enseignants quant à leur retraite future, alors que le Conseil d'État vient sèchement de déclarer inconstitutionnelle la seule garantie obtenue par les syndicats pour compenser la forte baisse de leurs pensions provoquée par votre réforme. Au milieu de cette situation chaotique, après des jours de silence, vous prenez la parole pour annoncer que, désormais, les élèves auront trente minutes de sport en plus chaque jour à l'école. Le déni, tout comme l'intimidation et la pression, ne peuvent être un mode de gouvernance. Oui, quelque chose de grave se passe sur le terrain. Maintenir la poursuite des épreuves dans un tel contexte serait irresponsable. C'est pourquoi nous vous demandons solennellement, pour le bien des personnels, des élèves et de leurs parents, de les suspendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Monsieur le Premier ministre, sur des réformes aussi importantes que celle des retraites, il faut que le débat parlementaire soit éclairé et utile – ou alors, il vaudrait mieux supprimer le Parlement. Contrairement à certains qui cherchent à dénaturer nos débats par l'obstruction et à d'autres qui voudraient les limiter en faisant du Parlement une simple chambre d'enregistrement, je fais partie de ceux qui souhaitent que les parlementaires soient force d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Le sort qui a d'abord été réservé à cette mesure de bon sens nous a surpris. Le Président de la République et le Gouvernement ont dit que c'était une erreur et ont proposé de la corriger : merci ! Ces propos ont apporté un vrai soulagement. En démocratie, reconnaître ses erreurs est sain.