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Sans rappeler Turenne et Louis XIV, disons que le port de Rotterdam est en train d'essayer d'ensabler Anvers. Nous…
… où il pourra voir que les gros bateaux peuvent entrer dans le port 24 heures sur 24 et 365 jours par an.
La maritimisation du monde doit amener la France à adapter son modèle économique portuaire et sa stratégie. Il devra aborder des points essentiels à notre compétitivité et à la préservation de nos ressources : les enjeux de sécurité et de sûreté, la dimension ultramarine, la pêche, les conséquences du Brexit. Il devra également intégrer les évolutions technologiques : dématérialisation, interface ville-port, sécurité informatique. Ce n'est pas le futur, c'est notre présent.
La politique maritime et portuaire de notre pays nécessite des ports puissants. Ils représentent près de 180 000 emplois directs et indirects. Leur compétitivité passera notamment par une réforme de la gouvernance des ports maritimes souhaitée par de nombreux acteurs. Certains d'entre eux veulent importer le modèle hanséatique prévalant au nord de l'Europe, au mépris des spécificités françaises. D'autres sont favorables à un ...
… associant la capacité à défendre les intérêts stratégiques de l'État et la souplesse des collectivités territoriales, des organisations et entreprises portuaires. Le port doit être un outil efficace, rapide et souple, mais il doit aussi être soutenu par des investissements lourds dont l'État ne peut être absent. Sur la gouvernance, il faut laisser le travail s'effectuer pour voir comment la voix de chacun peut être entendue de façon efficace et équilibrée. Le Havre devra, lui aussi, avoir les moyens de jouer pleinement son rôle en devenant notamme...
… tant sur la gouvernance des grands ports maritimes et le futur siège d'HAROPA, que sur le défi écologique que notre politique maritime doit relever.
Ne vous avancez pas trop, monsieur le président ! La mer nous donne de nombreuses ressources telles que les algues et les biotechnologies, qui servent notamment à notre alimentation. La mer n'est pas responsable d'un événement qui inquiète particulièrement nos pêcheurs de la Manche ou de la mer du Nord : le Brexit. Cette activité économique est importante. La Bretagne compte 1 180 navires, soit 27 % des bateaux français, qui réalisent la moitié des prises faites au large, sachant qu'un quart des prises françaises sont faites au large. L'essentiel de l'activité du port de pêche de Lorient est réalisé par la Scapêche qui opère dans la mer d'Irlande et dans les eaux écossaises. Vous pouvez imaginer que le Brexit nous pose quelques petits problème...
...ns de voitures du parc automobile européen – c'est un exemple parmi de nombreux autres de ce à quoi nous faisons face. Or la croissance comme idéal politique et tout ce qu'elle génère de prédation et de surexploitation détruisent notre écosystème. Les gouvernements successifs de la France n'ont pas été à la hauteur et votre majorité persiste, bille en tête, le coeur sur la main et la main sur le portefeuille, à défendre un capitalisme vert au rythme de grandes annonces et de sommets sans lendemains. Madame la secrétaire d'État, l'objectif de fin de la mise sur le marché des emballages plastique à usage unique d'ici à 2040…
… ne sauvera pas la Méditerranée ! D'ici là, au milieu du soufre, du CO2 et des corps de migrants, on n'y pêchera plus que des amas de plastique. Une bifurcation radicale, écologique et solidaire, est aujourd'hui nécessaire afin de protéger réellement l'écosystème, en particulier en réduisant massivement les transports maritimes les plus polluants. Tel est le sens de la résolution que le groupe La France insoumise soumettra à l'Assemblée en mars prochain. Madame la secrétaire d'État, votre gouvernement est-il prêt à s'engager dans la voie qui, seule, nous permettra d'éviter la catastrophe ?
...2 kilomètres de côtes et ses 126 000 kilomètres carrés de zone économique exclusive au coeur des trois marchés que sont le Mercosur – marché commun du sud – , la Caricom – communauté caribéenne – et l'Union européenne, la Guyane dispose d'atouts indéniables pour s'insérer dans l'économie bleue mondiale. Cependant, l'envasement des côtes, qui nécessite des infrastructures adaptées à l'accueil des porte-conteneurs, constitue une difficulté. Actuellement, le principal port de commerce de Guyane est installé à l'embouchure d'un fleuve où le dragage quotidien des chenaux d'accès engendre un surcoût annuel substantiel, d'environ 8 millions d'euros. Alors que le cabotage régional est l'une des pistes envisagées pour développer l'activité portuaire, particulièrement dynamique puisqu'elle a connu une...
Ma question porte sur l'érosion du trait de côte. Avec ses 140 kilomètres de littoral, l'Hérault est particulièrement touché par ce phénomène. Plus de 100 000 habitants sont ainsi exposés au risque de submersion marine. À Vias, par exemple, la plage recule d'un à trois mètres tous les ans. Selon les bureaux d'études spécialisés, l'érosion des plages de Méditerranée est principalement due au déferlement de la hou...