Interventions sur "poutine"

42 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nous, Français, ne le confondons pas avec le régime nationaliste en place. Nous savons désormais dans quelle alternative nous sommes enfermés. Aucune participation à la guerre ne pourrait rester limitée : action et réaction s'enchaîneraient implacablement et sans limite. Face à une puissance nucléaire comme la Russie, la destruction nucléaire générale serait l'horizon prévisible. D'ailleurs, M. Poutine n'a pas hésité à en menacer lui-même le monde. Dès lors, si frustrant que cela soit, le seul chemin rationnel est celui de la paix. Il porte un nom clair : la désescalade.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...r le Premier ministre, que nous nous organisions collectivement pour assurer, dans chaque commune de France, l'accueil des familles de réfugiés ukrainiens, et que chaque pays de l'Union européenne prenne sa part et fasse vivre pleinement le droit d'asile. Je veux aussi dire ici ma condamnation la plus ferme et la plus implacable du choix des armes et du sang fait par le président russe. Vladimir Poutine, l'irresponsable, le va-t-en-guerre …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Poutine qui s'apprête à sacrifier les peuples, le peuple ukrainien d'abord, mais aussi le peuple russe qui aura à souffrir durement des graves conséquences de ce conflit ; Poutine qui a déjà semé dans son pays la pauvreté, les inégalités et la violence ; lui encore qui aujourd'hui ose brandir la menace de l'arme nucléaire, faisant fi des tragiques événements que furent Hiroshima et Nagasaki. Le président...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

C'est aussi la condition de l'union des nations contre Poutine. Bien sûr, nous pourrons toujours débattre de ce qui a précédé ce conflit, de l'obstination de ces trente dernières années, de la part des États-Unis et de certains membres de l'OTAN, à toujours vouloir implanter de nouvelles bases aux portes de la Russie. Aujourd'hui, le débat n'est pas là. Le danger est de voir ce conflit s'élargir, s'étendre. Ce danger est réel, car cette guerre fait peser le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

...ourd. L'exclusion des banques russes du système financier SWIFT illustre l'isolement auquel le régime russe s'est seul condamné et auquel il condamne son économie et ses citoyens. L'intégralité des avoirs de la banque centrale russe a été gelée dans la nuit de dimanche à lundi, ce qui représente des sommes très importantes. Nous avons aussi décidé de bloquer les avoirs placés à l'étranger par MM. Poutine et Lavrov et l'espace aérien européen a été fermé aux compagnies d'aviation russe. Enfin, les chaînes de désinformation russes, Sputnik et Russia Today, ont été bannies et plusieurs réseaux sociaux ont confirmé la fermeture des comptes qui leur sont attachés. Ces sanctions, décidées par vagues, n'ont qu'un seul but : stopper cette invasion, dire à l'Ukraine que nous sommes à ses côtés. Nous ne b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

Je souhaite rappeler la méthode qui est celle de notre pays et de notre gouvernement. Dès mai 2017, le Président de la République avait reçu le président Poutine, à Versailles. Il avait tenu à être extrêmement clair, à rappeler les valeurs de la France, sans compromission, sans faiblesse. C'est une démarche qui consistait déjà à se dire les choses, à rappeler notre attachement à la souveraineté de l'Ukraine notamment. Depuis, à l'occasion de la guerre en Syrie ou encore du G7 à Biarritz, les relations ont été constantes ; la fermeté, aussi. Le 7 février ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

En prenant la décision unilatérale d'envahir l'Ukraine, Vladimir Poutine vient d'engager le continent européen dans une ère d'incertitude et de briser la paix, la prospérité, la stabilité et la sécurité en Europe. Certes, que ce soit en ex-Yougoslavie, en Géorgie, au Donbass ou dans le Haut-Karabakh, les signes avant-coureurs étaient là, mais désormais, c'est la guerre qui est de retour en Europe avec le déploiement de chars, d'avions de combat, de forces au sol et de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Je pense aussi à nos compatriotes français qui vivent en Ukraine, qui sont parfois bloqués dans la peur et l'attente, dans l'angoisse des bombardements russes. La résistance héroïque des civils ukrainiens rappelle celle des Polonais du XIXe siècle face au pouvoir impérial russe, ou celle des frères de la forêt de Lituanie face aux tueurs de Staline. Si Vladimir Poutine prend sans cesse le prétexte de l'histoire pour justifier son action en Ukraine, nous aussi, nous connaissons notre histoire, nous aussi, nous connaissons le prix du sang et nous savons ce qu'il en coûte d'abandonner les peuples. Voilà pourquoi nous n'abandonnerons pas le peuple ukrainien, voilà pourquoi nous sommes à ses côtés, comme nous avons toujours été aux côtés des peuples opprimés, avec u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Alors oui, j'accuse M. Zemmour, Mme Le Pen et M. Mélenchon d'avoir entretenu une fascination malsaine pour le modèle de Poutine ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Quand on est candidat à l'élection présidentielle, on n'a pas vocation à faire de la France un pays aligné sur les intérêts russes. Et quand on est candidat à l'élection présidentielle, on n'admire pas le patriotisme russe de Vladimir Poutine ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Voilà pourquoi nous n'avons pas besoin d'un Poutine français, mais d'une présidence gaulliste ! Voilà aussi pourquoi nous avons le devoir de construire une France forte aux côtés de nos alliés et d'une Europe forte. Nous tous, Européens, nous n'avons plus le droit à la faiblesse ni à la naïveté. Oui, l'Europe doit faire le choix de la puissance. Une Europe puissante, c'est une Europe capable de prendre ses propres décisions et de les appliquer sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...ent à l'unisson de ceux des Ukrainiens qui prennent les armes pour défendre leur liberté, et aussi de ceux des Russes qui bravent l'interdit et la censure pour refuser la guerre. Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un État européen en attaque un autre et fait vaciller la paix sur notre Vieux Continent. En mettant à exécution un plan préparé de longue date, Vladimir Poutine porte seul la responsabilité de cette agression. Il devra en rendre compte comme des crimes de guerre commis depuis jeudi dernier. Il nous faut ici être clair : il y a dans cette guerre un agresseur et un agressé. Aucune confusion n'est possible, aucune justification n'est recevable pour excuser ou atténuer la responsabilité de cette invasion. Non, même la perspective de l'adhésion à l'OTAN d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...directement à ses frontières et par l'extension de son influence au Moyen-Orient, dans le bassin méditerranéen et en Afrique. Tchétchénie, Géorgie, Crimée, Syrie, Libye, Centrafrique et désormais Mali : partout, on retrouve la trace de l'armée russe ou des mercenaires du groupe Wagner. Il fallait donc réagir. Les aspirations impériales n'ont de limites que celles qui leur sont imposées. Vladimir Poutine cherche les limites, c'est à nous de les fixer. L'Ukraine est un État souverain, une démocratie, un pays européen. C'est son adhésion à l'Union européenne que le président Zelensky sollicite et non pas son adhésion à l'OTAN. Je souhaite donc, comme les membres de mon groupe et beaucoup d'autres ici, que l'Ukraine devienne un jour prochain, notre vingt-huitième étoile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Notre objectif n'est pas l'humiliation de la Russie, mais le respect de l'indépendance de l'Ukraine. Dans cette guerre asymétrique, il faut forcer Vladimir Poutine à la paix. L'Europe a pris ses responsabilités comme jamais. Nous nous réjouissons qu'elle ait décidé des sanctions économiques et la livraison de matériels de secours et militaires, et nous attendons désormais qu'elle soit au rendez-vous de l'accueil des réfugiés. La non-assistance à démocratie européenne en danger n'est plus une option. Vladimir Poutine aura au moins réussi cela : permettre à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

... ce qui inclut évidemment l'Ukraine. En clair, il nous était demandé de délaisser l'Europe orientale. Et qu'importent, après tout, les Ukrainiens, les Estoniens, les Lituaniens, les Moldaves, les Roumains, les Géorgiens et tous les autres ! Qu'importe ce qu'ils pensent et ce qu'ils veulent, qu'importent leurs craintes et leurs aspirations : rien de tout cela n'avait d'importance pour le président Poutine. Ces termes étaient évidemment inacceptables. Dans ce contexte si difficile, le Président de la République, Emmanuel Macron, en coordination avec les dirigeants européens et américains, s'est engagé sans relâche dans un dialogue exigeant avec le président Poutine. Un dialogue qu'il continue de mener, envers et contre tout, à la demande du président Zelensky lui-même et en accord avec le présiden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...umains, les Polonais et tant d'autres peuples qui ont vécu sous la bannière de l'Union soviétique ne font pas confiance à la Russie et ont cherché à s'en protéger. La guerre a eu lieu parce que les Ukrainiens aspirent à la démocratie et à la liberté, et parce qu'à leur suite, les Russes et les Biélorusses auraient pu être tentés de se demander : « pourquoi pas nous ? ». Aujourd'hui, le président Poutine a perdu la guerre qu'il mène depuis vingt ans : une guerre d'influence, de désinformation et de déstabilisation, qui cherche à saper les fondamentaux de nos démocraties et à nous diviser. Les conséquences de cette débâcle se font d'ores et déjà ressentir en Europe : l'OTAN vient de retrouver un nouveau souffle en renouant avec sa raison d'être. L'Union européenne a montré que face à l'adversité, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré la guerre à l'Ukraine en lançant une invasion militaire de grande ampleur. En ces heures sombres, nos pensées vont naturellement, avec émotion, au peuple ukrainien et au président Zelensky, ainsi qu'aux femmes, aux hommes et aux enfants innocents dont la vie s'est brisée et qui font preuve d'une résistance héroïque face à l'envahisseur. Ils se battent pour leur pays, bien sûr, mais aus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...nt, bien que massives et fortes, ces sanctions sont aussi révélatrices de notre impuissance collective à stopper immédiatement le cours des événements. On ne peut évidemment pas refaire l'histoire, mais on peut tout de même regretter de n'avoir pas su arrimer la Russie à l'Europe après la chute de l'URSS. On peut aussi regretter – était-ce par naïveté ? Par impuissance ? – d'avoir laissé Vladimir Poutine commettre de nombreux actes de guerre avant-coureurs, l'action décisive de Nicolas Sarkozy lors de la crise géorgienne en 2008 constituant une exception notable. L'invasion de la Crimée et du Donbass en 2014, les accords de Minsk non respectés depuis huit ans, la dérive autocratique de la Biélorussie, désormais cobelligérante, auraient dû inciter l'Union européenne à réagir, à organiser sa propre...