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Il faudrait peut-être avoir une approche plus dynamique des mécanismes économiques. Nous sommes bien d'accord sur le fait que la transformation du CICE en allégements de charges contribuera à augmenter le salaire réel des salariés, donc à améliorer leur pouvoir d'achat. Par conséquent, la demande sera davantage alimentée. Comme nous pouvons nous attendre à ce que, dans une économie de marché, il y ait plus d'offre, il s'ensuivra une amélioration des économies d'échelle, donc une réduction des coûts unitaires de production, et finalement une amélioration de la compétitivité des entreprises.
Il faut distinguer deux types de mesures. Il y a d'abord celles qui contribuent à augmenter le pouvoir d'achat. C'est le cas du dispositif qui vise à compenser l'augmentation de la compensation de la CSG par une suppression des cotisations maladie et chômage pour les salariés. Il y a ensuite les mesures en faveur de la compétitivité des entreprises. Or le PLF et le PLFSS n'en contiennent aucune. Les entreprises perdront environ 3 milliards d'euros avec la baisse du taux du CICE de 7 % à 6 %. Certes, la ...
...es cotisations maladie des indépendants et des agriculteurs, les exploitants seront soumis à un nouveau barème de cotisations, dont le taux variera de 1,5 % à 6,5 %. Selon la grille que j'ai pu me procurer, dès qu'un revenu professionnel sera supérieur ou égal à 13 500 euros, un taux plus élevé que celui qui prévalait auparavant sera appliqué. Autrement dit, les exploitants subiront une perte de pouvoir d'achat que l'on peut chiffrer à quelques centaines d'euros. Pour améliorer la compétitivité des entreprises agricoles, ne faudrait-il pas préserver les plus bas salaires de cette augmentation ?
... le mot « solidarité » ! Au-delà des chiffres, c'est ce mot-là que vous faites disparaître du budget de la France, alors que, plus que jamais, notre pays et les Français attendent de la solidarité. Notre ennemi, ce ne sont pas les riches. Nous n'en sommes même pas jaloux ! Non, notre ennemi, c'est ce système qui fait que la fortune des riches augmente de 30 % d'une année sur l'autre, alors que le pouvoir d'achat des salariés, lui, est en baisse. La fortune des 500 familles les plus riches de France atteint 571 milliards d'euros en 2016, soit 16 % de notre PIB, alors qu'elle était de 80 milliards d'euros il y a vingt ans. Le salaire des ouvriers a-t-il été multiplié par sept au cours de la même période ? Cela se saurait ! Le problème, c'est ce système économique qui permet d'accumuler autant de richesse,...
Oui, leur pouvoir d'achat baissera si le SMIC n'augmente pas davantage ! Nous voulons plus que ces 15 euros ! Nous voulons le beurre, l'argent du beurre et…
… les géants du numérique ne sauraient continuer à s'exonérer de leur contribution au financement de l'action publique. Nous vous proposons l'instauration d'une taxe pour les GAFA. En réalité, notre budget suivrait une triple logique : répondre aux besoins du plus grand nombre, redonner du pouvoir d'achat aux gens et lutter efficacement contre le chômage. Ainsi, nous proposons d'investir dans la santé, dans l'école, dans le logement, dans la recherche, ainsi qu'en faveur des retraités et des personnes handicapées. Loin d'être des coûts pour la société, ces budgets représentent des investissements. Nous proposons de rétablir progressivement, sur cinq ans, les dotations aux collectivités à leur niv...
Voilà des dépenses utiles ! La dépense publique, quand elle est au service de tous, n'est pas un gros mot ! L'argent existe : il faut oser aller le chercher là où il se trouve. Pour rendre du pouvoir d'achat aux Français, baissons la TVA, impôt injuste par excellence, et rétablissons une juste rémunération du travail, avec une échelle des salaires allant de 1 à 20, en commençant par augmenter le SMIC et les plus petits salaires de la fonction publique. De même, il est urgent d'augmenter un peu plus les pensions, afin qu'elles atteignent le seuil minimum de 1 000 euros d'ici à 2022. Nous proposons, da...
...nuer depuis cinq ans. La situation est redevenue gérable, avec des entreprises qui ont rétabli leurs marges grâce au CICE – même si l'utilité de ce dispositif pour la grande distribution ne me semble pas démontrée – et des collectivités qui ont déjà fait des efforts. Dans ce contexte, il me semblait qu'il était temps de redistribuer les richesses, pour renforcer la justice sociale et augmenter le pouvoir d'achat, temps d'engager une politique de la demande favorisant l'investissement privé et public, très attendue par les acteurs de l'économie artisanale et de proximité. Mais vous n'avez de considération que pour les plus riches, en donnant parfois quelques miettes à ceux qui vont un petit peu mieux. Bien sûr, vous ne parlez pas de la fraude fiscale : il n'y a rien sur ce sujet. Votre politique est acca...
Quelles sont donc vos propositions concrètes pour les personnes les plus en difficulté ? Pourriez-vous dire à un Français que vous êtes contre un budget qui lui permettra, demain, d'avoir plus de moyens, plus de pouvoir d'achat, et d'être davantage protégé ?
Le rapport Gallois est dans toutes les têtes, et je vous invite à le lire : augmenter d'1 point la TVA, à 20 %, fait perdre 0,2 % de pouvoir d'achat, non 1 %. À l'inverse, une hausse de 1,7 point de CSG représente une augmentation de 23 % pour un retraité. Là, c'est du pouvoir d'achat à l'état brut. On fera les comptes à la fin de la foire : vous verrez l'année prochaine que ce que nous avons dit était vrai.
...va augmenter de plus de 3 milliards d'euros en 2018, et cette augmentation se pérennisera en 2019, lorsque le CICE sera transformé en diminutions de charges durables. Oublié également, l'engagement d'exonérer les heures supplémentaires de cotisations salariales et patronales. C'était pourtant une mesure de compétitivité qui aurait permis aux entreprises d'améliorer leurs marges, et une mesure de pouvoir d'achat attendue des salariés : elle aurait redonné des marges de manoeuvre aux premières tout en améliorant la feuille de paie des seconds, particulièrement des ouvriers.
C'est une perte de pouvoir d'achat particulièrement marquée pour les habitants des territoires ruraux, principales victimes de la mesure.
Si une diminution des cotisations salariales compense cette hausse pour les salariés du privé, elle ne sera pas effective dès janvier, puisqu'elle doit s'appliquer en deux temps, en janvier et en octobre. En réalité, le gain de pouvoir d'achat promis aux salariés ne sera pas aussi important que prévu et n'apparaîtra pas sur la fiche de paye de janvier. Car le fait que la baisse s'opère en deux temps donnera une bouffée d'oxygène de 4,5 milliards d'euros aux finances publiques, la hausse de CSG, appliquée dès janvier, n'étant pas compensée à cette date ; ces 4,5 milliards seront donc récupérés sur le dos des salariés.
Par ailleurs, pour 8 millions de retraités, ceux dont les pensions de retraite dépassent non plus 1 200 mais 1 400 euros, pour certains travailleurs indépendants, pour les titulaires de revenus fonciers, l'augmentation de CSG se traduit par une diminution nette du pouvoir d'achat. À cela s'ajoute que, dès cette année, le Gouvernement a décidé de ne pas augmenter les retraites en 2018 : ce sera une première. Cette année, les retraités vont donc payer davantage de CSG lorsque leur pension dépasse 1 400 euros, sans que leur retraite n'augmente en octobre, la hausse étant reportée à janvier 2019 : c'est la double peine !
Par ailleurs, pourquoi définir un seuil de 1 400 euros mensuels ? On avance l'argument du pouvoir d'achat et de la nécessité d'une redistribution fondée sur celui-ci. Mais comment apprécier un seuil de revenu identique sur l'ensemble du territoire ?
Une retraite mensuelle de 1 400 euros n'apporte pas le même pouvoir d'achat selon que l'on habite Paris, L'Aigle, Évreux, L'Argentière-La-Bessée ou Tourcoing !
Le pouvoir d'achat est donc une notion subjective, qui diffère suivant le lieu d'habitation, sans compter les particularités liées aux éventuels accidents de la vie qui peuvent conduire certaines personnes à thésauriser par exemple pour préparer la dépendance de la fin de vie. Dès lors, c'est une véritable injustice que d'organiser une redistribution au nom du pouvoir d'achat en prenant pour seul critère le revenu ...
Madame la présidente, messieurs les ministres, chers collègues, le projet de budget que nous nous apprêtons à examiner traduit les choix ambitieux qui sont les nôtres pour les cinq ans à venir : redonner du pouvoir d'achat, libérer notre économie afin de relancer la croissance et lutter efficacement contre le chômage, protéger les plus fragiles et prévoir le futur. Ces choix correspondent aux engagements que le Président de la République avait pris lors de la campagne présidentielle et que nous avons défendus lors de la campagne législative. Je suis donc étonné que nos collègues puissent manifester une quelconque s...
Avec les mesures que vous proposez, qu'en sera-t-il, sur nos territoires, des mises en chantier de logements sociaux ? Bien sûr, vous nous avez offert quelque chose de magnifique : depuis la présentation du projet de loi de finances, nous disposons – après le petit livre rouge ! – du petit livre jaune sur le pouvoir d'achat. Mais on se moque de nous ! On n'y trouve que des exemples volontairement avantageux pour les politiques du Gouvernement.
...aperçoit qu'ils ont, eux aussi, diminué le nombre d'emplois publics, pour une raison simple que vous connaissez tous : la dépense publique augmente tellement que si l'on ne revoit pas le périmètre de l'État, on n'aura plus aucune marge de manoeuvre. Enfin, monsieur le ministre, j'ai entendu votre proposition sur la taxe d'habitation. Vous savez très bien qu'il y avait un autre moyen de donner du pouvoir d'achat à ceux qui, sans être riches, paient la taxe d'habitation, plutôt que de supprimer cette première tranche. C'est un engagement d'Emmanuel Macron et vous vous y tenez. Je rappelle d'ailleurs qu'il avait dit qu'il soutiendrait la défiscalisation des heures supplémentaires ; on vous le rappellera souvent car c'est une bonne mesure !