Interventions sur "réouverture"

85 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Nous sommes nous aussi favorables à la réouverture des écoles. Vous avez mentionné les raisons pédagogiques et sociales qui la justifient, mais pourquoi refusez-vous d'assumer le motif économique ? Il n'y a rien de mal à cela, bien au contraire. Nous sommes favorables au déconfinement scolaire, à condition que celui-ci s'effectue sous protection. Notre divergence porte sur le choix d'un déconfinement à la carte, laissé à la triple appréciation d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Il y a la mobilisation des enseignants, de toutes les équipes éducatives, mais aussi des élus. Je participais hier soir à une réunion avec M. le recteur, M. le préfet de Seine-Saint-Denis et de nombreux élus engagés pour la réouverture des écoles, parce qu'ils sont conscients que ceci constitue un enjeu pédagogique, éducatif, mais aussi social. En Seine-Saint-Denis, la priorité est d'accueillir un maximum d'élèves, notamment des familles les plus modestes. Or je crains la tentation, dans les familles où la mère ne travaille pas, de laisser l'enfant à la maison alors que, peut-être, celui-ci a justement besoin de retrouver le ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

Je souhaiterais, à mon tour, saluer le travail mené et qui continuera de l'être par votre ministère et ses personnels, particulièrement les enseignants, pour préparer cette réouverture à partir du 11 mai. Je voudrais vous interroger sur l'allocation des ressources humaines disponibles. Serait-il envisageable, de façon exceptionnelle et sur la base du volontariat, que des personnels enseignants exercent temporairement dans des établissements scolaires qui ne sont pas les leurs ? Nous savons que certaines écoles auront besoin de beaucoup de personnels, alors que d'autres ne rouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Monsieur le ministre, ce n'est pas vous qui avez décidé de la fermeture des écoles ; vous aviez même annoncé qu'elles ne fermeraient pas. Pas plus que vous n'avez décidé de leur réouverture : c'est le Président de la République, en dépit d'ailleurs de la recommandation du Conseil scientifique de ne rouvrir les écoles qu'à compter de septembre. Ce n'est pas vous qui décidez du moment effectif de cette réouverture, mais les mairies. Ce n'est pas vous non plus qui déciderez de qui retournera ou non en classe, dans la mesure où la liberté, très contingente, est laissée aux parents d'y e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Le 13 avril, le Président de la République a annoncé la réouverture progressive des crèches, écoles, collèges et lycées à compter du 11 mai. Ses propos ont ensuite été complétés par les annonces du Premier ministre et les vôtres. Il a été décidé que le retour dans les établissements serait progressif. Dans le protocole sanitaire que vous avez dévoilé la semaine dernière, vous insistez sur la progressivité et les adaptations locales nécessaires pour chaque établi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...jorité. (Exclamations.) Nous avons mieux à faire : il faut apporter des réponses concrètes à nos concitoyens. Pourquoi en sommes-nous là ? Parce que le Gouvernement a fait preuve d'imprécision et a laissé le soin aux maires de prendre des décisions. À cet égard, le débat qui s'est engagé au Sénat est légitime : les maires se sont vus confier des responsabilités, notamment s'agissant de la réouverture les écoles, qui ne relèvent pas de leur décision. Inscrire à l'article 1er qu'il faut tenir compte de « l'état des connaissances scientifiques » revient à exonérer très largement tous ceux dont la responsabilité pourrait être mise en cause. Le journal Libération a publié, la semaine dernière, un article très fouillé sur la réalité des commandes de masques, faisant état notamment, e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Cet amendement s'inscrit dans le droit fil des préoccupations que nous avons exprimées jusqu'à présent : c'est moins de responsabilité pénale que d'accompagnement que les élus locaux ont besoin. Aussi proposons-nous que, dans les départements classés en zone rouge, le maire demande au préfet de valider le protocole sanitaire mis en place en vue de la réouverture des écoles. Nous avons bien conscience que ce dispositif porte un coup à la décentralisation, mais il s'agit d'une mesure ponctuelle, prise au regard de la catastrophe sanitaire : dans ces circonstances, dont vous avez rappelé la gravité, il nous paraît important de privilégier la coconstruction, qui permettra de rassurer les élus quant aux orientations qu'ils ont choisies, et de briser leur sent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Paris :

Comme Stéphane Peu, je fonderai mon argumentaire sur la vraie vie, mais pour en tirer une conclusion inverse. En réalité, il y a une seule autorité qui décide de l'ouverture d'une école : l'éducation nationale, en particulier le DASEN. Il y a un débat autour de la réouverture des écoles, en zone verte comme en zone rouge : la différence tiendra pour l'essentiel au fait que, dans les premières, la pression exercée sur les maires sera plus forte, car ils auront sans doute moins de raisons objectives de s'opposer à la réouverture. Le Président de la République s'est exprimé à plusieurs reprises sur la question très difficile – aucun d'entre nous n'en doute – de la réouve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

... question de la responsabilité. Pour notre part, nous souhaitons, d'une manière pragmatique, ne pas renvoyer aux seuls maires la décision d'ouvrir les écoles – ou plutôt de s'opposer à leur ouverture – et de mettre en place le protocole sanitaire. Les maires sont en première ligne ; le détail du plan leur a été envoyé lundi, ils l'ont épluché et ils se posent des questions sur l'opportunité de la réouverture. C'est pour eux un problème majeur, et très médiatique ; ils ont en face d'eux les parents d'élèves, mais aussi les enseignants. Dans les zones vertes, il n'y aura peut-être pas de difficultés majeures, mais dans les zones rouges, il risque d'être difficile pour les maires d'aller expliquer aux parents qu'en l'état des connaissances scientifiques – puisque vous voulez introduire cette précision d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...es supermarchés verront des centaines d'acheteurs se bousculer dans leurs allées. La liberté de culte est un droit fondamental, reconnu par la Constitution. La situation actuelle entre aussi en contradiction avec l'article 1er de la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État. C'est pourquoi, sans attendre le 2 juin, le 29 mai ou la fin du ramadan, l'amendement CL162 demande la réouverture des lieux de culte, avec toutes les règles de distanciation nécessaires. Les représentants de différentes religions ont fait des propositions raisonnables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

La liberté de conscience est indispensable. Il serait toutefois difficile à comprendre que la réouverture de lieux de culte conduise à des rassemblements pour des raisons spirituelles alors que ce n'est pas possible ailleurs, notamment dans un lieu de spectacles. La liberté de conscience comprend également celle de se réunir pour discuter d'idées politiques. Si nous défendons les libertés religieuses, nous maintenons qu'elles ne peuvent être supérieures à d'autres. C'est toute la difficulté de l'exe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

L'amendement CL163 vise également les bars et les hôtels, c'est-à-dire l'ensemble du secteur touristique dont les professionnels ont formulé nombre de propositions de renforcement de la sécurité sanitaire permettant une réouverture rapide. Alors qu'il se trouve complètement sinistré, il sera l'un des derniers à rouvrir ! Le pire, c'est pour le monde de la nuit – les cabarets, théâtres et discothèques…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

L'amendement CL375 tend, au-delà de la date du 23 mai, à assurer aux professionnels concernés une certaine visibilité leur permettant, dans des zones touristiques notamment, d'embaucher du personnel, de prévoir leur approvisionnement et de prendre des réservations. Faute de cela, les très lourdes pertes enregistrées connaîtront une aggravation. La territorialisation des mesures relatives à la réouverture des écoles, qui impliquent en particulier les maires, doit inspirer celles à appliquer aux cafés, bars et restaurants dont la typologie diffère d'un bout à l'autre du territoire. Ils pourraient rouvrir de façon expérimentale pour satisfaire une clientèle locale d'entrepreneurs, notamment du secteur des travaux publics, qui rencontrent aujourd'hui d'énormes difficultés pour faire déjeuner leurs sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux, rapporteure :

Si nous sommes tous préoccupés par la difficile situation des cafetiers, restaurateurs et hôteliers, la décision d'interdire l'ouverture de leurs établissements a été prise par décret et relève donc du pouvoir réglementaire. Imposer par la loi leur réouverture à une date précise supposerait que nous disposions des informations scientifiques et médicales nécessaires, ce qui n'est pas le cas. Il faudra en revanche que le Gouvernement nous indique fin mai, ou avant, ce qu'il compte faire : parlons-en donc demain en séance avec le ministre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars :

...urants et discothèques (CHRD) se trouve en effet en grave danger sur le plan économique et social, malgré l'action du Gouvernement et malgré les mesures d'accompagnement spécifiques, dont certaines pourraient perdurer jusqu'au début de 2021. Ce secteur aux modèles économiques très différenciés a besoin de visibilité. Si, dans les zones touristiques, certains établissements appréhendent ainsi une réouverture trop précoce en raison d'une viabilité incertaine, la reprise d'une activité à peu près normale peut s'envisager plus rapidement dans les départements ruraux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Madame la rapporteure, on ne peut indéfiniment se réfugier derrière des avis scientifiques, d'autant qu'ils ont pu être contradictoires. Ils justifieraient aujourd'hui de surseoir à la réouverture de ces établissements. Ce n'est pas raisonnable ! Agissons en responsabilité comme les cafetiers et les restaurateurs se trouvent prêts à le faire s'ils s'estiment en mesure de garantir la sécurité sanitaire de leurs clients. Eux seront libres de s'y rendre ou non. Nous sommes en train de tuer ce pan de notre économie, essentiel en outre pour permettre aux chauffeurs routiers de conserver une hy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Si le groupe Socialistes et apparentés n'a pas déposé d'amendement de ce type, il ne faut pas en conclure que nous sommes insensibles à cette question : nous sommes tous intervenus auprès du Gouvernement pour que des aides substantielles soient accordées aux commerces, bars, restaurants et théâtres. Il est nécessaire que leur réouverture intervienne au plus tôt dans le respect des conditions sanitaires, pour le personnel et les clients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Un courrier d'une centaine de collègues de la majorité réclame la réouverture des plages. Vous soutiendrez donc probablement l'amendement CL123. Aucune raison sanitaire ne justifie d'interdire ces grands espaces où la distanciation peut s'appliquer. On entasserait des gens dans les transports en commun tout en les empêchant de se retrouver en plein air sans grand risque ? Ce n'est pas logique. Les plages n'ont jamais été fermées en Espagne ou en Grande-Bretagne. Le déconfi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ages ne sont pas celles de la Côte d'Azur, où la densité de population est plus forte, puisque les jours de forte affluence – le 14 juillet ou le 15 août par exemple – on ne compte pas plus de trois personnes au kilomètre carré ! À marée basse, tant en Normandie qu'en Bretagne, la baie du Mont-Saint-Michel représente deux cent cinquante kilomètres carrés. Et vous voudriez nous faire croire que la réouverture des plages serait plus compliquée à gérer que celle des supermarchés ou d'autres magasins ? Cela ne tient pas la route ! Il faut les rouvrir et autoriser la pratique d'activités sous contrôle. Qui mieux que les maires pourraient le faire ? Ils connaissent leur commune et peuvent fixer des critères. Il y a vraiment urgence après huit semaines de confinement : les Français doivent pouvoir se réoxy...