Interventions sur "répartition"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... ! Et puis, un jour, on nous annoncera une nouvelle tranche, au-dessus de 5 000 euros – les très riches ayant une bonne espérance de vie, comme le disait hier le secrétaire d'État. Si j'ai bien compris son raisonnement par l'absurde, lorsque l'espérance de vie est bonne, il faudrait supprimer les cotisations et passer à la capitalisation ! Bien sûr, le système reste en grande partie fondé sur la répartition. Mais il est très clair qu'il amorce un basculement vers la capitalisation, et le brouillard dans lequel nous sommes vise à susciter chez nos concitoyens une anxiété qui les rendra sensibles aux publicités des assureurs. La preuve en est la part de la dépense publique destinée à financer nos retraites. À partir du moment où l'on passe de 14 % à 12,9 % du PIB, et où le rapport du nombre d'actifs a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

À propos de capitalisation et de répartition, je ne voudrais pas que l'on agite des peurs qui n'ont pas lieu d'être. Quoi de plus rassurant, aujourd'hui, que de savoir que l'État gérera un système de retraite incluant 100 % des actifs ? Dans ce système public, plus protecteur, plus solide, nous retrouverons l'intégralité des Français jusqu'à 10 000 euros de revenu mensuel. Au-delà de ce montant, si certains souhaitent compléter leur retrait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...ment certains d'entre nous défendre le système de retraite des salariés de la Banque de France : vous ne le savez peut-être pas, mais ce système repose presque entièrement sur la capitalisation. La Cour des comptes nous rappelle que l'État l'alimente à hauteur de 248 millions d'euros. Ce n'est donc pas le système universel de retraite qui va inventer la capitalisation. En revanche, il garantit la répartition jusqu'à trois PASS : cela, c'est bien vrai.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Quant à la capitalisation, c'est un mécanisme simple et même simpliste, ce qui explique que les pays mal organisés en matière de retraites y recourent ou du moins y laissent recourir leurs ressortissants. La répartition donne lieu à des régimes compliqués, je l'ai expliqué tout à l'heure : on s'y tient en équilibre. Elle est difficile à mettre en oeuvre ; elle demande de la tradition, de l'écoute, des détails, peut-être des ordonnances, car il faut tout vérifier. C'est comme une bicyclette. Chaque année, on doit cotiser en fonction de ce qu'on donne, cotiser selon ses moyens pour donner selon ses mérites. Arrête...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

… alors que, pour la première fois dans ce pays, 97 % des revenus vont être consacrés à la répartition ! Vous ne pouvez pas dire cela alors qu'il y a aujourd'hui plus de lacunes favorables à la capitalisation qu'il n'y en aura demain ! Il ne faut pas soutenir n'importe quoi. Je suis d'ailleurs très surpris qu'à l'occasion du débat concernant les un à trois PASS, on constate des divergences dans cet hémicycle. Julien Aubert, à l'intention de qui j'ai commencé une explication de texte, a dit que Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ssurantielles comme plus sûres. Quand on ratifie des dispositions visant à développer ou à faciliter l'accès aux plans d'épargne retraite, on laisse entendre que c'est cela, le nouveau modèle de société. Il n'y a là ni affabulation, ni paranoïa de notre part : les dispositifs que vous avez étendus, l'objectif chiffré fixé par le ministre de l'économie, la dégradation des pensions de retraite par répartition vont de facto favoriser la capitalisation, d'une manière automatique, presque naturelle, hélas. Puis, une fois le virus inoculé, vous aurez tout loisir d'achever un détricotage déjà bien entamé par la réforme que vous nous proposez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Permettez-moi de préciser qu'avec cet amendement, je ne vise aucunement à diaboliser la capitalisation : vous l'avez rappelé, elle existe déjà ; inutile de répéter tout ce qui a été dit. L'objet de mon amendement est de dénoncer l'idée selon laquelle votre système serait un système par répartition, alors qu'il induira encore davantage de capitalisation. En effet, par crainte d'une baisse de leurs pensions, les Français se tourneront automatiquement vers la capitalisation. Mettons fin à l'hypocrisie et cessons d'endormir les Français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois, rapporteur de la commission spéciale :

...lé. En procédant ainsi, nous pourrions avancer bien mieux et y trouver chacun avantage sur le plan politique, auprès de nos camps respectifs. Monsieur Vallaud, je partage bien entendu votre volonté de réaffirmer le principe de solidarité entre les générations et au sein de chacune d'elles. La solidarité entre les générations est garantie par le fait que le système de retraite est un système par répartition, dans lequel les cotisations d'une génération financent directement les retraites d'une autre. Quant à la solidarité au sein des générations, elle sera renforcée, dans le titre III du projet de loi, dont Corinne Vignon est rapporteure, par les articles relatifs aux droits familiaux et aux droits conjugaux. Il me semble, en outre, que votre amendement est satisfait par la rédaction de l'article ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

L'amendement no 23849 vise à substituer au mot : « générations », les mots : « différentes générations et au sein de chacune d'elles ». Quand je relis le texte, je me dis que la phrase du projet de loi – « le choix d'un financement par répartition [… ] exprime la solidarité entre les générations unies dans un pacte social » me semble mieux écrite. Il y a quelques années, j'ai corrigé des copies d'étudiants, qui avaient tendance à s'approprier des citations, qu'ils modifiaient pour qu'on n'en identifie pas la source. Chaque fois, je regrettais qu'ils n'aient pas conservé le texte original, lequel me paraissait beaucoup mieux écrit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour :

J'ajoute, chers collègues de l'opposition, que vous semblez très attachés au système de répartition solidaire. Cela tombe bien, nous aussi !